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22/01/2013

Dans la poursuite...

 

 

Entre "Parenthèse".

Trafiquant de noise,

atypique, qui brûla sa maison de disque,

pour cause de filiation en rut.

Il vient alimenter

de bière cheaptune,

l'autodafé

du recyclage des restes.

Sa pierre tombale tatouée

d'angélique mue

assassine un public en scène.

Aux basses, "Lycanthropie",

"Griff's" la mort sature.

Beaucoup d'omoplates.

"On dirait un iceberg sur les cotes du Niger

souriant de toute ses dents."

Du verre pince les cordes

et la sueur encense si bien

le sample des cuivres dans le corps,

que la ride transversale des chemins,

saigne la coquille d'une plaie dans la voie,

ouvre la croûte terrestre incendiée

et craque le grain isomorphé du D.I.

Vers la fin, la lumière sépare les cendres,

et l'amitié retrouve ses mots sans lieu

affranchis par le timbre

des caisses-claires

foudroyantes.

20/01/2013

Lettre haha.

Tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort, pourquoi n'en serait il pas de même pour toi cher A.....! l'effroyable transparence éternelle de l'esprit n'est pas une damnation malgré la réelle et insupportable souffrance de l'effroi. Malgré le scandale de l'esprit. C'est l'épreuve, le fleuve de feu d'Héraclite, la forge des saints, l'enclume de l'alliance, l'oeil occulte du Médecin qui scrute et pénètre tes plaies, ta chair et déloge tout ton être, hors de chez lui. Mais tu es loin encore de chanter la félicité de l'extase d'effroi! de quoi te plaints tu? de ton studio pourri! de ta vie de merde! Ouvre les yeux! tu tiens le trésor dans les mains de ton esprit; il t'échappe parce que ta femme te manque plus que lui? et tu cherches l'une pour retrouver l'autre dans un monde a l'envers ou tu ne peux être toi-même, te voir en face dans le miroir sans trembler d'angoisse;. Tu es prêt a me concéder que la vie est une épreuve, ou qu'elle en comporte ; mais pas a croire que l'effroi est l'école de la vie et qu'on s'y forme pour l'eternité,  toujours seul en réglant ces comptes avec le dialogue du coeur. Tirer au clair ce qu'on aime, ce qui fait notre raison de vivre et de mourir, n'est pas chose facile surtout lorsqu'il suffit d'en aimer deux différentes et vivre dans le moinde socialisé, l'esprit et une femme, pour tomber dans les affres des contradictions insolubles ou il semble que pas même la poésie ne pourra venir a bout du trouble des eaux ou j'ai noyé la transparente image de la source unique de l'amour qui est la nature meme du mystere. Mais une chose est certaine, pour traverser l'épreuve du temps et trouver l'éternité de paix et de silence il faut se laisser porter par l'effroi jusqu'au bout de l'anéantissement de soi, c'est a dire jusqu'à l'acceptation de soi simplement et humblement (étrange voyage donc ou l'anéantissement est la forme de la construction, ou la ruine est édifiante l'abandon la forme d'une reception); peut-être trouveras-tu cette nouvelle terre dans la poésie?....mais je sais avec certitude qu'avant d'etre rabaissée au rang des maladies mentales les syncopes effroyables de l'esprit prenant conscience douloureusement de la nature de son dechirement insuturable,  ce que tu nommes ta maladie, fut autrefois considéré comme un haut mal, une souffrance bénie, une bénédiction accablante et troublante, faite de la matière des tribulations, qui t'apporte, vivant, la délivrance, par la connaissance et l'expertise de toutes les morts; accepte, c'est un bien, le seul bien réel par lequel doit commencer notre vie; ouvre les yeux, Socrate passait son temps dit-on a troubler les esprits, être socialement exclu est une bénédiction selon l'esprit, même si tu te cognes aux échos acoustique du vacarme de la blessure intérieure, même si tu rebondis aveugle entre les milles claques du désespoir, n'oublie pas que tu cognes et frappe a l'huis de l'unique Borne; bien sur que c'est un martyr de la raison affolée devant l'absolu, mais l'absolu, tu devras finir par le croire, a pouvoir sur ta folie, t'invite a être simplement toi, même si, comme tout homme tu n'est rien qu'un fantôme a tes yeux. C'est lui qui se charge de toutes les complications. Et le souffle effroyable du gouffre se refermera comme un clin d'oeil complice entre Lui et toi.

 

L'effroi est cap horn de l'esprit, l'expédition en terre polaire, au Nord de la Terre Adélie, contrée du rapt, ou la blessure qui te déchire d'une autopsie factuelle temporise dans les lenteurs et les suspends infinis de l'angoisse, une pure transparence, toujours prête a sombrer dans la folie, de la conscience, c'est le ciel qui pousse en toi, et soutire en douce, tous les meubles de ton HLM, jusqu'au lit et au sommeil ou tu voudrais tant reposer ta tête a double fond. Avance, ne t'arrêtes pas, pour pleurer ce que l'effroi te fait perdre, sinon tu seras changer en statut de sel; le passé n'est plus mais sa morsure te tord encore le coeur imaginaire, avance comme Virgile aux enfers, ton, esprit dans l'effroi te devance, il t'offre la clefs, la solution, mieux que le suicide, la perspective intacte et invisible de l'espoir renouvelant ta vie de fond en comble, mais que tu ne veux pas voir et qui t'effraie, parce qu'il faudrait consentir d'abord, a être déposséder complètement de ce que tu veux recevoir de dieu, si tu prétends l'aimer; n'oublie rien ce que tu as perdu, rappelle toi chaque détails du bonheur...cherche bien s'il ne manquait pas dans ta félicité, l'expérience de la perte au coeur glorieux d'acquérir et soit suffisamment artiste pour croire que s'il peux te revenir, transformé, inattendue, miraculeux, alors il te reviendra tel que tu n'en a encore aucune connaissance , comme veut te l'enseigner l'effroi, l'ultime école de l'ignorance et du mystère; pense dans les vrille de ton coeur qu'il te reviendra tel que tu ne t' attend pas a le retrouver, puisqu'il reviendra d'une manière dont tu n'a encore aucune connaissance, toi le cloué au piloris de l'absence, qui ne connais du bien que son visage passé. L'absence est la matière du sculpteur, il en fait aussi bien le maillon de la chaîne qui l'attelle au gouffre de la mélancolie, que l'air respirable du marbre quotidien ; pierre du réel devenu tendre en devenant sensible a l'infini poétique du créateur, sensible a l'aspect cosmiquement poétique du réel ou la matière de la présence réelle est telle que tu ne l'espérais plus dans le désespoir de l'effroi. Finalement, si tu as confiance, si tu laisses l'effroi purifier ton coeur et renouveler ton courage, ton coeur traversé, percé et brûlé par les braises du passé, s'apprête pour recevoir, l'aimée et son charroie d'étincelles ou tu fixes ton ame et ton coeur fasciné, ils te reviendrons sur les lèvres du don excellent et parfait, comme Abraham retrouva Isaac sur lequel l'esprit avait levé le couteau, pour abolir la signification terrestre et égoïste de la vie et élever ta conscience jusqu'à la connaissance de l'Esprit.

18/01/2013

Rock and roll

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