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18/11/2018

Work in progress ... Redaction en cours du RAEP ...

 

 Assez vu. La vision s'est rencontrée à tous les airs.
Assez eu. Rumeurs des villes, le soir, et au soleil, et toujours.
Assez connu. Les arrêts de la vie.  Ô Rumeurs et Visions!
Départ dans l'affection et le bruit neufs!

 

Analyse de situation

Ce dossier présentera une situation d'enseignement portant sur une séquence de cours composée d'une programmation sur neufs séances et heures de cours. Cette séquence correspond à l'élaboration d'un cours intitulé : « Le désir : de l'angoisse a l'esprit ». Elle traite du couplage de notions antinomiques comme « le néant et l’être » « la conscience et l'inconscient », "l'objet et le sujet", le fini et l'infini", "le justifié et l’injustifiable", intégrées dans la notion de « Désir » parachevant ainsi le cheminement autour du thème du « Sujet », dont on montrera qu'il ne peut se comprendre sans en quelque sorte etre a la fois son propre fruit et celui d'un tout autre, et qu'en dehors du champs psychanalytique ou nous avez laissé le cours précédent, il était impossible que la connaissance de soi que nous recherchions, ne soit pas liée essentiellement a la puissance d'un désir de se connaître tel correspondant ; désir d'« être-vrai » qui peut-être trouverait mieux dans le champs philosophique que dans celui de la psychanalyse ce vide de représentation objective, capable de produire par le rien de l'ignorance connue ce nouveau désir capable d'engendrer cette nouvelle intelligence de soi qui produira ce moi reçu aussi du tout autre. La situation étudiée prend place dans l'enseignement de philosophie d'une classe de terminale S de 34 élèves d'un très bon niveau d'attention et de réflexion et insistera sur la forme « paradoxale » que doit prendre la pensée pour saisir le « Désir » non comme « objet », mais comme intelligence de soi, conscience vraie d'un être vrai connaissant le paradoxe en lequel il est pris et qui ne devient clair qu'aux consciences philosophiques ; tout en soulignant ainsi que l'intelligence que le Désir acquiert de lui-même est une part essentielle de son accomplissement. Les élèves sont travailleurs et intéressés par la matière ; la classe ne pose aucun problème de discipline. Sur 34 élèves, près de la moitié se destine à des classes préparatoires (de médecine) ou à l'intégration des IEP, et le conseil de classe croit à l'obtention de ces orientations. Concernant les annexes, le jury trouvera les textes sur lesquels le cours s'est construit. Le positionnement à la fois didactique et pédagogique dans la construction de cette séquence tient compte de la visée téléologique du cours : une introduction a la pensée complexe a travers la réflexion autonome et la connaissance de soi.

 

Présentation du cadre du cours

Le cours sur le « Désir » s'intègre dans la problématique générale du « Sujet » dont il clôt la séquence ouverte par les leçons précédentes sur la « Conscience » et l' « Inconscient » ; il vise a revisiter une seconde fois les problématiques précédentes et a trouver une voie dans l'aporie a laquelle le mystère de la connaissance de soi, a la fois tellement proche et énigmatique, avait aboutit ; en buttant sur le dualisme cartésien après avoir invoqué le paradoxe socratique et dans le droit fil du chemin sortant de la Caverne ou nous avions croisé des narcisses prisonniers de leur mésintelligence, de leur absence de philosophie, il apparaissait que le parachèvement de la conscience de soi, en une connaissance de soi ne pouvait finalement se faire qu'a la condition d’intégrer l'Inconnu, l’énigme-lucide de ma propre existence comme telle ; et qu'au titre de ce qu'il y « avait a connaître » pour que l'être s'égale a sa représentation, il restait encore a faire entendre le paradoxe propre du « désir » et de son caractère principal : produire l'intelligence d'être qui se découvre a cette occasion.

 

Dans cette visée, le cours sur l « Inconscient » prolongeait celui sur la « Conscience » en pointant le caractère non plus seulement dialectique de la conscience de soi mais toute sa richesse affective et sentimentale, son pathos au moins aussi complexe a saisir et a définir que le paradoxe socratique d'un absolu incommunicable, un être caché par son dévoilement; parvenu a cette double caractérisation (formelle et matérielle) de la conscience par elle-même et par l'inconscient (freudo-lacanien), il devenait nécessaire de reprendre la navigation a nouveau frais en vu de synthétiser la forme et le fond de la conscience, dans une unité supérieure ou le paradoxe étant présent des deux cotés, devenait « naturellement » la forme du « Désir » manifestant cette unité par la persévérance de son être, la régulation de ses facultés et la volonté d'être-soi malgré l'absence de motif qu'offrait en premier choix l'infini du désir.

 

Ce cours sur le « Désir » intervient donc à la suite d'un cours sur la “Conscience” et d'un cours sur la « L'Inconscient”, eux-même construit à partir d'une problématisation générale de la « Conscience de soi », a la fois donnée nécessaire et librement construite articulant les notions d'« Aliénation» (Doxa, opinion, connaissance trouble de soi), de « Raison » (Logos, fondement rationnel auto-suffisant) a celle de « Liberté » produisant une modification de l'intelligence de soi, ouvrant la possibilité d'une acceptation de soi (amor fati) par l'absence de justification de notre existence qu'offrait le désir désespérant de lui-même et cependant offrant, seul instituteur de sens, une intelligence de l’être exprimée de lui. Un nécessaire « renversement » de l'intuition immédiate de soi, l’épreuve d'une certaine plasticité de l'intelligence protéiforme du désir était nécessaire pour le rendre intelligible.

 

L'issue de ces cours ouvrait sur une nouvelle problématique visant la maturation des consciences en construction par une meilleure définition de leur réalité propre: ainsi à partir de l'interrogation abyssale de la philosophie, sur le tronc de son vertige qui est la réelle dimension de la pensée et de sa lumière, s'offrait a nous la possibilité d'une construction de soi « authentique » dégagée de l'illusion du nihilisme narcissique qui ne comprend pas ce qu'il devient, ou qui ne peut devenir ce qu'il ne comprend pas, et qui en formait a la fois le principe et l’écueil, impliquant donc nécessairement une réflexion sur « L'obscur objet du désir » afin d'en dégager une « intelligence » qui permette a ce principe de trouver une voie d'accomplissement. L'idée d'un dépassement de soi apparaissait alors comme un moment nécessaire du déploiement de cette puissance d'être prise dans le nœud gordien et principiel de son amour propre. La troisième séquence de l'année portait donc sur la notion de « Désir » et interrogeait la possibilité d'une connaissance paradoxale d'un objet paradoxal et donc d'une conscience autre de cette puissance d'agir qu'on manque lorsqu'on ne la saisit qu'a la façon de Calliclés comme une puissance brute et non dialectique en soi.

 

Cette séquence interrogeait donc indirectement, ce que signifie le « Réel » une fois l’irréflexion sur le désir vaincu par une conscience portée a sa seconde puissance, qui sait qu'elle construit ce qu'elle reçoit, reçoit ce qu'elle construit, rend innée l'artifice, et finalement se réalise en son amour propre, en se donnant a l'autre ; la découverte de cette forme essentielle de la connaissance de soi était appuyée par le commentaire d'extraits de Platon, d’Épicure, de Spinoza, de Nietzsche et de Kierkegaard ; mais aussi d'auteurs plus littéraires comme Musil et Rimbaud; il s'agissait, en reliant l'antiquité au moderne de transmettre aussi l'idée d'une continuité des problématiques philosophiques, d'en discerner les errements et les avancées notables dans l’éclaircissement de cette puissance d'être fondamentale. Le but du cours n’était pas d'aller au but directement, mais bien de commencer par entrevoir le but en le dégageant de ses fausses perspectives qui le déforment et le rendent indiscernable, peut-être a jamais. Cette entreprise de déboisement s'attaquait directement a l'erreur de Callicles, puis a celle d’Épicure qui nous remettait sur une voie plus socratique ou enfin l'infini du désir ne serait plus traiter comme une pathologie a normaliser ou a éradiquer, mais tout simplement serait prise au sérieux.

 

Le mythe Socratique de l'engendrement d’Éros nous permettait de sortir de l'impasse des auteurs précédant, et ainsi a reculons, comme en une théologie négative, en excluant les mauvaises définition du désir, nous permettait de progresser vers une intelligence différente du désir …. qui cependant ne pourrait advenir sans qu'un certain désir différent ne naisse en celui qui cherche l’éclaircissement de son désir. Désir nouveau, d'un nouvel objet qui n’était peut-être pas autre chose que soi mais dans sa forme lumineuse. Ainsi il apparaissait que le premier objet d'un cours sur le désir n’était pas de transmettre un savoir sur le désir, mais plutôt de communiquer a travers les apories philosophiques, un nouveau désir qui en produisant un nouvel objet a partir de l'intelligence de cet objet permettait de transfigurer le désir et de lui donner sa forme philosophique et céleste.

 

 

Le premier cours de l'année avait porté sur la « Conscience » comme représentation. Il avait été dit que la représentation était le propre d'une conscience en ce qu'elle est le fait d'un être sachant, connaissant son propre fait d'être. Et il s’était clos sur le problème de la réalité de ce sujet existant capable aussi bien de fonder les sciences modernes que de grandir dans l’absurde de la foi. En filigrane il apparaissait que seule l'extension de l'intelligence était facteur de l'accroissement de conscience, et nous avions dit que l'accroissement de l'intelligence s'opposait au seul progrès des sciences si par progrès on entendait l'obturation, le nivellement du mystère fondamental qu'elles ne font qu’éclairer paradoxalement. Ainsi dans le cours sur le « Désir » cette problématique sur l’ambiguïté du sujet existant, questionnant la « nature » de sa réalité double échappant a l'unité d'une définition univoque, était remise sur le tapis, réexaminé a nouveau frais en faisant désormais jouer dans le jeu philosophique un rôle centrale au concept de « Désir » celui d'une possible synthèse des membres disloquées de notre connaissance de soi comme le fit Spinoza. Chacun devant cependant, produire pour lui-même ce nouvel objet du désir produisant une nouvelle intelligence de soi unifiée sur les ruines de son échec devenu conscient, et de sa première intelligence trompeuse a tous les coups, mais déniaisée de ses illusions.

 

 

 

Cette séquence s’efforçait donc de dégager de la dichotomie existante entre d'une part la pensée et d'autre part l’étendue, l'exigence d'une unité, peut-etred'être créateurdesesconditionsd'existence,et d'autre part les conditions données par l'extériorité, susceptiblesd'imposeràl'individudes conduites ou de limiter ses possibilités de création et d'expression de son identité. en en lequel le sujet du desir adviendrait a la fin derniere de l'amour de soi par la connaissance de soi. Car ce que l'existence de socrate, contre les impasses de Callicles et d'Epicure c'etait essentiellement que l'objet du desir produisant une intelligence nouvelle de son objetd'en savoir davanatage sur l'objet de son propre desir pouvait faire naitre. posait la problematique dans sa forme porme paradoxale de cette « puissance d'être », cette « volonté de puissance » dont la conscience est le fruit ; impliquant une forme, elle-même paradoxale de conscience de ce « Désir » distinct des besoins naturels et capable de dépasser a la fois, le nihilisme narcissique, le « réalisme » pré-philosophique, de fonder une identité du moi comme être « un » et de reconnaître l'autre comme soi-même ; d'une autonomie dans la
construction de soi, distinguant les notions de libre-arbitre et de déterminisme, ainsi que celles
d'aliénation et de créativité.

 

Présentation de la séquence

Le cours de 2018-2019 est une restructuration, souhaitée meilleure, de la programmation des
trois années précédentes. Nous nous référerons à plusieurs reprises aux propositions des
années passées pour expliquer les choix didactiques et pédagogiques qui ont été réalisés. La
construction de cette séquence s'appuie sur la formulation d'une problématisation destinée à
constituer l'introduction du cours sur le « Désir ». Nous reproduirons ici les grandes lignes de
cette problématisation proposée aux élèves.


Si la notion de « désir » a un champ de signification large (qui s’étend de l’irrépressible envie d’être a ses troubles et déformations perdues dans le labyrinthe de la réflexion), le sens retenu est ici de celui de « puissance d'être », d'essence de l'homme, de tension interne qui est au plus près de l'interrogation philosophique en ce qu'elle est au plus pres de l'absence de raison d'être. Si le désir est ce qui donne du sel a l'existence, si son absence équivaut a une sorte de suicide, il ne faut pas en déduire immédiatement que le désir instituteur de valeur serait lui-même capable de se prendre par lui-même et par lui seul pour ce qu'il est ?

27/04/2018

Anonyme du XXI

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Dario Puggioni Mitosi

 

     Les parlés de programmation mentent sur la visée du premier vu, et meurent au premier vin tiré; voir l'ignée être transparent, c'est vivre lié au commencement de l'originelle faim, alimentant d'illusoires courbes les transformations du doute, que le rédempté de l'illusion, trainé a la lumière pleine, sustente de ses interrogations, qui l’élèvent, attendu dans la salle commune ou les variables abstraites recherchent l’interprète humain de l’Être imaginé; et s'ils le reconnaissent, c'est a sa structure scintillante, formidablement nulle, trainant comme une rencontre de toutes les conditions de cité. Angles parlants, déconstruis de table rase, carte a fonds perdus d’expédition , mènent l'enquête au revers des mines uniques écrites a la branche; sa littérature abîme l'usage, puni si violemment qu'il en jaillit des ténèbres et, avec la pierre d'achoppement, le ricochet qui fut le big-bang, la première occurrence du nuistaire ou l'étant-due tire l'oreille au collapse du liant; ce tiers lien du monde, en est aussi un élément ; et du chas os au dromadaire n'expliquant rien, il comprend tout le mystère. Si bien que par son absence de loi, l'édit possible revenait au cœur pur qui le prononce, au-delà de ce qu'en prophétisent les classiques préfaciers de l'unité des contraires ; la garde elle-même en sa fraîcheur était digérée par les lierres de la sapience sur lesquelles minerve la chouette pissait ; l’écorche du son arbre a pluie en concevait son deuil dans son plus simple appareil ; les béats hésitants, les tièdes, jamais ne pourraient comprendre que la langue sourd de l'oreille ; s’écoule évier, tourne monde et rond de nombril qui ne ramène qu'a elle-même, même si en sa nudité elle laisse parfois transparaître la voie de l’étendue ; l'image réalise toutes les dimensions de la voix, elle en est la science, du diaphane idéal au muqueux transparent; aussi les mues d'encre jamais ne comprendront que pour connaître il faut ignorer, toujours ils tâtonneront dans les brumes du squame énervé a la recherche de la science imaginaire qui a pour cause l'objet réellement imaginé; car ils ne veulent pas savoir, il ne veulent rien connaître de la puissance de bien penser, des fécondations spirituelles qui seules donnent chaire aux enveloppes pleine de ténèbres ; ce qui les déclasserais dans l'ordre de la séduction, ou selon les rythmes animaux les plus utiles, ils sont les plus séduisant ; jamais ils ne voudront renoncer a séduire, pas un instant ils ne sauront se rendre entièrement repoussant ; aussi leur magnétisme jamais ne mettra a part la limaille de la plaque de verre, au contraire c'est l'armure qu'ils fondent a chaque instant ou ils renoncent a s'avouer que c'est du tissu percé d’Artémis, de la plus profonde misère, de la plus terrible malédiction dont un animal puisse être affecté qu'est faite leur langue propre … Ô horreur éventration maternelle !… les végétations ondulent dans le larynx de l'inconscient ! … le dit versifié est d'un naturel battit au savoureux scaphandre difficile a endosser pour reconnaître l'autre source de la langue, l'image inversée, l’éclos du secret; les sources les plus pures du Synactuel résidaient aux antipode du Jojobar.

22/04/2018

Peaumper

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Wang Jiazeng

 

 

   Dans cette orbite de sa personne, l'image orchestra les longues bactéries de gong ; l'univers filait a toute fable le liant des astres enquêtant sur terre par les rayons du silence : la radiographie couvrait la voix de câbles, et l’ortie chattait d’histoires composites le goudron d'un synapse ; les mots remuant seront mués en qu'importe ! s'ils ne circulent, ils mourront comme le jardin inclus par les murs exorbités de la caverne ; des mots au loin mordront leurs enveloppes, et les déchirements de l'histoire seront silence.

   En se laissant glisser sur la frontière cinglante qui écueil le port en un lieu dénué d'assise, le mot mort trouve une âme sous le décors et se met a parler, avec cette voix de viande d'abord, qui s’écrase littéralement dans l’épaisseur du Vers Corps ; l’apesanteur brûlée souffle sur l'élan qui par houle et par vaux l’âme au vent, suivant le fil a naviguer , par monts et par mots trouve la mort suspendue a quelque indicible et vide clarté ; a suivre ainsi l'indescriptible, la patte des mots, on fourche au goutte a goutte sur l'impact des lacs entre les vallées, et on tombe facilement sur la cordée de galet ruisselant de soif; le serf fluide des deux contrées s'y abreuve et s'évapore; son cuir imaginaire et compénétré frise dans la courbure d'un tronc d’électricité que la mémoire emporte en décomposant l'attention les élément de l’écho qui écorcent sève et mère ensevelie dans le sabotage du temps; l'oubli baptise l’absorption suspendue qui illumine les joncs lévitant de la sphère, anthracite cantique, des vers lucides du seul amour, du premier et du dernier vers, l'unique jour ; la mémoire inanimée du sommeil rougit l'aube des premiers nœuds d'oiseleurs qui embrassent son instrument (?) Ecourte la contre bise du souffre vent et l'albinos piano des crépuscules télémétra; de l'industrielle homéopathique il restera son cantique spectre, son esprit d'herbe des champs gravé sur le chrome éternel de la veille; et de la fosse a néon, le mort, libre, se lève, l'image horrible de son dépérissement c'est transformée ! L'horreur indicible de la mort c'est renversée en argument béant; la parmélie fictive de son angoisse s'est déchirée et par le pli de sa raison, la pierre de voûte active, respire calmement, soutient les unités de relents ; mais le décomposé de la mort, vit et ne meurt pas, sinon déporté du miroir parfait a la manière des réflexions qui grésillent le teint transparent.