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10/04/2013

Envol lampe

L'envol lampe.png

Huile houille enveloppe,

laisser-passer le froid

incompatible

voir saisit

sentir agrippe

les mains nues

les galops cylindriques du ciel

tournoyant sauf entièrement

en même elle sur elle en même sur

la paume nue jungle

secoue arbre

l'or

tremblant de grêle.

D'ailleurs.

Il n'y a pas en lui

d'autre moi plus fort, sinon celui qui est pire?

l'envol lampe5.png

 

09/04/2013

La présence du désir constamment rapportée a l'instant

La presence du desir rapportée a son instant.png

08/04/2013

L'art a contre-nuit

L'art d'exister peint aux arpenteurs du vide.

L'essuie-glace raye les galets dans l'étoile soeur
si les mains n'ont désappris a tomber dans le vertige,
a rêver du suspend a l'oeuvre des douleurs
qui ne passent pas
dont Dieu fait grâce pour ne pas le perdre ,
qu'a le vouloir électrique désire de la masse fichée en terre d'asile des tonalités
du courant immobile
l'homme bandés, le corps bardé du lichens des nuées
qui fossilise les ailes de la pensée
et recrache des mondes dans un glaire précieux aux confins du temps
pour les sentes baveuses des larves
qu'emporte le courant du verbe vivant
vers la nouaison de l'ailleurs
a travers l'alternance heurtée des phases d'incompréhensions.

Le moteur des mers voûte la croûte giratoire des océans
comme une lentille au soleil concentre la vue d'ensemble  
le monde essentiel a la structure de la lumière
qui ne le submerge pas d'une vague précision
mais sculpte par le néant
le bonheur éternel des créatures.
La kénose est une qualité de l'esprit
qui a pour vérité éternelle
qu'elle est un moment sporadique
un instant manifeste
a lui-même
un instant de la vie éternelle de l'esprit.
Que ce moment sporadique soit cependant la même chose que ma conscience éternelle
je le comprends lorsque je m'embrouille
dans l'intelligence de l'objet de mon amour
que sa connaissance m'échappe éternellement si je dois en vivre
et que je ressuscite en lui dans mon incompréhensible situation existentielle.

Renverser le monde c'est le rouler dans son non-sens
mais vouloir l'incompréhensible quand on doit se se renverser soi-même
c'est visée une réalité qui a du sens finalement.


Abraham aussi leva le couteau sur la signification terrestre
Pére il déchira l'hymen qui ajoure autrement le piercing de la mort
envahit le belvédère du vide ou ne reste que la pâque sculpture de Sa Parole.

La chambre pâle des événements impersonnels
chenille de fer oïdium géant l'ange enchaîné aux ténèbres
l'eau fossile des pierres dans le cristal des mots creux
fige les instants qui ne veulent rien dire
ou scintillent l'usurpateur d'une gerbes d'altitude haute haute comme le vacarme des guerres qui se referme sur le silence.

Vers la fin les coordonnées approximatives des planètes
défileront en temps réel, sur écran géant a Time Square
en chacun devra scientifiquement faire de sa vie un effroi, une permanente torture d'angoisse
pour vibrer d'une étincelle dans le monde d'éboulis,
dont on ne saura plus meubler la terre
a la démesure incompréhensible du don.

Les coordonnées du changement permanent
mélangeant a demeure les pronoms personnels
rendent impossible la triangulation du désir
ubique et nusquam.

On haïra l'ironie
qui roule le non-sens dans l'ordre des raisons
et parle de la vie dans le verbe vivant
ou ce qui ne peut pas exister
et la condition de vie de l'existant.

Des urgences jaillit au contraire un docteur de néant
l'universel stéthoscope plaquer
sur les tumeurs indélébiles de l'esprit
sur l'invisible motifs sculpté par la vermine
des revenants qu'on croise au dos du tapis.

Puis monter
a la fin de sa vie
une agence de voyage
pour organiser la vue en perspective d'une retraite éternelle
Injecter l'impression du vide aux passants
pressé sur la surcharge de signifiants
faire apparaître le foutre dieu qui habille le sourires des gens
le reliefs sans lécher l'image
ni payer un attaché de presse chargé des compressions
dans le réseau des savants
ni s'engouffrer dans les affaires du monde
au lieu de déboucher les artères du temps.


Au tympans du silence l'équation surnaturelle
dogmatise le pouls des morts
la pulsation de l'éternel au rythme de ta vie
rompt le temps de la nature des phrases,
toujours bancale entre deux choses
fume une pensée comme on écoute le gond danser sur les épines de la vie
prier comme on pense,
édifier a tout instant en toute chose
la sensibilité du souffre au foudroiement
brûlant d'aise incomprise.

Des maladies de mots qui affectent les anges.

L'oeil dans sa prison de verre
bois le sous-verre bombardée de spores atomiques
et compatit aux larves chemins bavé de graisse et de nage
que l'usage industrielle de la gomme atomique pousse a l'indigestion hystérique
vers milles villes inhabitées,
traversé de lugubres fenêtres
de denses obscurités mauve machant les connexions tranchant la densité
l'air vicié troublant l'eau de la fontaine de Géthsémanie.

Tué l'intense redouble d'intensité
l'esprit refoulé réinvestit l'immense voile de la sensibilité
l'encre déchire l'email soulevé en rideau de poussière
ou couronné du souffle
l'attraction soulevé,
et cueille
le germe en croissance
de l'attirance le fruit de patience
pour la connaissance personnel de l'etre éternel
l'accord parfait du Fils au Pére
le la de l'existence devient une répétition.

La confiance est l'enlacement des confins.