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18/02/2013

Contre des bêtes.

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Strip de C. de Trogoff
"Contre des bêtes"

 

Elle penchait trop au mur, par dessus le miroir pour ne pas se sentir happer par l'eau du vide,

qui la traversait par la moelle des os jusqu'aux vibrations synaptiques, toutes inondées de vase, de vaseline, écorchée par les vagues de lumière indivisible,

et la marée nouant la gorge envahit d'algues, respirantes du sommeil des nattes,

le souffle profond d'une oreille de tourbe concentrerait les fables.

On savait qu'aimer été le seul lien avec l'eternel objet de notre malentendu.

 

Lirréparable, amalgame  de la langue au grain percé de secret, défibre chaque articulation d'ombre, chaque photon, dechirant, dévoilant un atome de l'incandescence éternelle de l'oeil du père

ravalant  mon vocabulaire de chien au domestique abandon du mirroir,

une syntaxe infinie du désir signifiant l’un-saisissable

rendait le mouvement immobile,

innoculé la peur,

et l'immobile mouvant comme une ardeur irréfrangible et libre.

Pas un jour, pas une heure nous ne l'avons dédit!

L'un signifiant n'en finissait pas de luire......

Jamais il ne parla.

Mais épela le mort qui dévorait la lumière de vague encens,

subtil comme le mensonge,

fort contre sa calomnie.

 

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