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04/04/2013

A propos d'une note sur Rimbaud

Note parue ici:

http://www.juanasensio.com/archive/2013/03/21/relire-rimb...

 

La poesie gagne t-elle a se confondre avec la foi? Doit on tenir pour néant les ruptures qualitatives sur lesquelles
insiste tant kierkegaard? doit on penser qu'entre la langue humaine et
la Parole de Dieu, il n'y a pas de différence qualitative? a moins
qu'il n'y ait entre elles qu'une continuité dont la poésie serait le
pivot de subversion? sans tenir compte du fait que les concepts cadre
de péché et de foi, révélés/donnés, comme outils de subversion de la
pensée, dans une communication existentielle qui crée le receveur, dans
une herméneutique de la praxis ou faire la vérité conduit a voir la
Parole être donnée et acquise comme une langue maternelle/se révéler,
ne peuvent provenir de l'immanence? S'ils sont bâtis sur l'exclusion
de celle-ci ne viennent ils pas forcement d'"ailleurs"? depuis
l'oeuvre du poète? non puisque son herméneutique de l'un est celle de
la déconstruction des sens et non depuis, chose infiniment plus
radicale, l'exclusion de toute immanence de l'un, remplacée par une syntaxe
absurde. Que vaut des lors l'oeuvre du poète, si en touchant aux
limites du langage a partir de la déstructuration de la sensation,
celle-ci se voit congédiée au moment même ou elle aborde les concepts
chrétiens? le génie de Rimbaud est il la même chose que la foi qui
croit Dieu? quelle est la valeur religieuse de la poésie? la poésie comme
herméneutique de l'un dans la déstructuration des sens, n'est pas la
même chose que l'un dans la logique, absurde, de la syntaxe
révélée.....et franchir une frontière sans s'en rendre compte revient
au même que de ne pas bouger, tandis que le saut réellement accomplit,
dira Saint Anselme s'accompagne toujours de l'intelligence de la foi, c'est a
dire de la connaissance de la logique absurde ou non seulement le bien
est identique a la forme de notre rapport a lui, mais encore, Ô chose
impensable éternellement, directement contraire a toute humaine
présence développée selon le mode du dasein immédiat authentique ou pas; ou
l'herméneutique subvertie de la joie est celle de l'affliction comme
praxis, ou la joie c'est que le chemin soit l'affliction, ou non
seulement le contenu du bien est sa forme, mais ou la forme n'a
absolument rien a voir avec l'herméneutique poétique synthèse des
contraires de l'immanence, puisque aucune immanence n'est capable de
penser son exclusion comme son bien, sa mort comme sa vie. Mais M. Caron oubli que
l'ontologie de ceux qui n'ont pas un lieu ou reposer leur tête, n'est
pas un chapitre de "sein und zeit."...et que l'être selon le professeur
des écoles allemandes n'est pas tout a fait la même chose que Dieu
selon le grand Danois.

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