13/04/2013
note 3h21
Propos tendus a moi-même,
entre 2H et quarante six minutes.
Écrits sur un vieil exemplaire de « La crise de la culture »
qui traînait dans ma voiture, sur la pizza, ou plus précisément entre la pizza et ma caisse.
Chaque réverbére traversé est un éclairage inversé
qui réduit l'epaisseur des distances entre les arbres
l'instant plié qui colle a lui-même
aglutinés d'avenir dans son paquet d'ombres
vombrissant feuilleté de milles cotillons d'étincelles
je filais l'ouies rivée a la lumière en mouvement
le moteur perce l'éphémere
l'implosion véhicule l'éternité
le transport a travers soi-même
rouler lien devenir de l'etre par le néant
et inversement
excite l'imagination qui recoud les lambeaux de la coudée
projetant dans l'air
l'espace dépressurisé
les débris que l'on quitte
par le chant gardien de l'etre teleologiquement reconstitué
vibrante sente et saillit de crête
ou je m'enfoncais
a gauche prendre l'entre-deux
ne pas suivre "Le Terme"
laisser le gaz s'échapper des conversations inutiles
déboucher la voie lactée
d'une sensibilité d'insecte en métamorphose dans la densité
les phares chimiques mélangeant
le coeur des ténèbres et l'impact dans les trous du gruyère manquant
qu'enjambent de bois les platanes aux passages cloutés
d'explosion continuée d'instants branchue
sans arrêt se décider
la double peau du boyau des bulles remontant du fond de la matière et du temps
la défibrilation du vase communiquant du présent
la perle intensité de la nage lucide dans les eaux troubles de la mer de la tranquillité voilée
le dédoublement des eaux dans la gerbe arborescente
l'intelligence partielle du premier moteur de l'apesenteur qu'il te reviendra de ta chaire céléste éclairée
entre la route a suivre et l'esprit.
Doute qui s'apaise
lorsque la route a suivre est l'esprit.
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