18/04/2013
Habiter l'endroit
Les mille ailes du buisson
nagent entre deux rivières d'ablutions
le corps exactement bleu des hirondelles
suie le deuil du soleil en équation
l'envers du vêtement d'entièr corps de solution
troué lambeaux de lumière au seuil du sommeil couchant
crible spongieux du néant
l'aube errante des pierres tombant de l'embarcadère stellaire
en fruits têtus de paille des cadavres de l'arbre a mort
pendu au bouclier d'orion
algue incertaine dans l'eau des yeux
glissante comme un serpent intelligent
le long des fondations
dans l'orbite cave des ossuaires de mots
sur le ciment dés partages
en écailles d'enciellement
en lion rugissant
les nuits sans poids toute de gravité
le faune habitant du temple imbatit
germant du naufrages du désarroi recouvert d'absolution
des fautes expliquant la lumière
un toit de dissolution boréale des solutions australe de continuité
la dérive des ecchymoses formera le continent
la terre fertile de la terreur
nom de l'erreur evide le noyau
l'ére des heures
l'aire des heurts
terre des heurts
l'existence est la contradiction
la folle germination de la divine résolution
l'enigme mystérieuse de la manifestation absolue
l'ex-croissance des plantes incomestibles
en apparence inhumer vierges de mort nommée
en l'appareil de sa résurrection en langue.
Peut il sortir autre chose de moi
qu'un mensonge?
Que puis-je dire de vrai sur mon compte?
Qui tient les comptes?
Ou est le comptable?
Se confond il avec le compté?
Qu'attend il de ce dernier?
Qu'il tienne compte de Sa garde
qu'il se garde gardé
qu'il se regarde
autopsié
par sa langue venimeuse
sur le chemin tempétueux
des confusions translucides en Dieu
de l'instant confessé de tout coté.
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