22/04/2013
Né sous X
Ou sont les horloges
et la marques des heures
lorsqu'on passe en gare a l'improviste
s'y tient t-on debout comme celui qui attend?
Alors tout tourne trop lentement
ou trop vite
la patience marche selon l'autre durée
qui n'est pas donné dans le temps
mais dans l'idée infinie
qui règle le pas sensé de nos destinées.
Ou sont les rails
de ta bouche
marchant a goût perdu
crottée de mots salés crachée dessus
gloss sapiente de l'orgueil
mitochondrie inversée du vampyr
suçant de tes néons la moelle sève subjective
souillant le lait renversé
dans l'illusion d'accoutique
le mot « fin »expliqué.
Le cuir de l'énigme
outre passe mon indigence
et clarifie l'amour d'un mystère
allège d'inexplicable
une gravité si dense
que lumière
est assez légère
pour la pénétrer
nous cherche
autant que nous l'aimons
dire clairement
Ce jour tout compris
par un autre
accomplit la réalité contradictoire
du contenu d'etre et de mort
de l'amour
qui définit « un » être.
L'oiseau du ciel
est mon maître
il m'enseigne l'obéissance absolue
mais il ne peut pas me comprendre.
Aucun homme ne peut en comprendre
un autre, s'ils ne comprennent qu'il ne peuvent pas comprendre
a moins de tuer scientifiquement l'âme de l'interrogation
l'objectivité dans son gond subjectif;
parfois tu me sembles un grec
mon ami, tout bardé de fers, ceinturé d'airain,
casque poignard et lance sous les murs de Troie
la face humide appuyée contre l'inabsorbable
haletant la terre toute imprégnée de sang
ou j'ose t'offrir ma gourde d'eau
a ta dure exposition de sachant la vérité errant léger ou furieux
dans la vérité inattaquable, inabordable, formant cercle de Moebius sous les proues
des navires, et poussière d'écume, belle Cassiopée poussant les naufragés au grés des vents
d'îles en îles, embarquant la vision synthétique
dans tes manuels parcheminés
que tu poses sur tout ce qui te regarde
te concerne et te déserte
échoué comme l'aimant repousse autant qu'il attire
le vrai que tu portes en toi
et qui se redouble comme monde grec
entre l'angoisse au coeur et l'interdit d'aimer.
Tant que l'identité échappe
une confusion règne
qui n'est pas encore la plénitude du temps
ni l'éclaircit la transparence tant chantée
des poètes de notre temps.
Christ révéla le péché et le couvrit
par amour il redoubla l'inconnu
dans l'identité d'un verbe inouïe
qualifia d'harmonie l'angoisse d'Adam
et par le dur instant de l'effroi
ta mort réelle
t'appris ta non-vérité élucidée
la co-naissance dans le partage doublement cohérent et conscient
de la différence absolue entre la mort et la vie éternelle
sans reflets dans les néons .
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