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28/04/2013

Collioure le .../.../.....

le sujet du verbe

 

Je partirai

mon absent

comme l'océan referme son livre

sur la portée ignée

du choeur

d'une porte immergée

 

Je partirai

mon absent

les pieds tremblant

comme un chêne

que brasse le vent

d'un bouquet de fanes

 

Je partirai

mon absent

par un ciel intestin

éviscérer la peine ombre

recracher le relief

val et mont

ailleurs

 

je partirai

mon absent

nous rejoindre

en ton nom

circonscrit d'opaque récit

tout éclairant.

 

Je partirai

mon absent

conjuguer

en ton lien

les lettres de mon nom

et mon sujet a ton verbe

 

 

Je partirai

mon absent

rendre

a ta vérité

mon mensonge

par tous les bouts de sa lettre

vérifier mon coeur de dette

sceller mon sujet

a ton être

 

Je partirai

mon absent

l'espace d'un instant

planter le mat de tente

dur de toute une mort

dans l'unique désir

de l'outre terre

parler la langue morte des vivants

qui craquelle de mots déments

 

Je partirai

mon absent

une nuit suspendu a ton nom

le corps houlé d'océan

l'esprit obscurcit basculant

dans le scintillement

arrachant entre lèvre du temps

ferme

l'echouage en grève de langue nouvelle

emplir la sphère d'amour commun

de l'histoire de ma vie

marchant sur la croûte de mes mots

a travers la poussière de mes os

soulevant celle des anciens mondes

offrir ma vie aux mots manquant

boucler la bouche close du verbe

grinçant entre les dents du mourant

boucher les trous de vent

d'un épiderme de tempête

clore la fin par le commencement

eclipser l'irréel par une nouvelle terre

soulevé d'exultation sans fin

de dire ton nom

le coeur enfin délivré d'un exposant infini

exploser d'un remerciement étrernel

qui sera l'épaisseur même de ma mollecule nouvelle

j'arriverais au terme en goûtant au recommencement

grandit lavé d'un ciel sublime qui tapissera mon âme nouvelle

et sans regret je reparlerais des étoiles et de tous les soleils

du clignement d'un oeil

je te les rendrais sous leur vrais nom

mes frères et soeurs de sang

et la contraction de la dernière extase

je te l'offrirais en mémoire

du pardon

qui défige l'éternel présent.

 

Je partirai

mon absent

au lieu commun

ou le coeur parle

a qui l'habite

ignore l'oppression de l'incommensurable

ou le verbe est ce qui est

et l'habitant abrite l'habité.

 

je partirai

mon absent

le fer glacé de ma douleur percer

la rougeoyante cécité de mes brulures

retourner le sillon du vers

en herbeux chemin de croix du verbe

qui fruit

enfouir les germes de l'histoire

les reste de lma vie sous ta langue

au delà des lèvres du non dit

toucher l'impalpable tout retourné

émerveiller l'engourdit

goûter de l'esprit

boire de son eau

et renaître du puits de ma foi

entre deux lobe de vagues et d'encens

suivant la sente d'un ourlet contradictoire

profond con fécond de vierge noire

moirer la désespérance

éteinte dans un soleil refleurit

 

je partirais

suivant le labours langue

exactement recouverte

de silence offert comme une tombe

en être de ton extase

au nu examen

contrit

rattacher les comblements du tissu diaphané

disséminée dans la pénombre

du puits de corde

le ton vertébré accordé

charnier mon squelette de faute immense

a ton ciel de pardon

qui me tient a sa merci

 

je partirai

mon absent

remettre

mon esprit dans ton immense

mon coeur dans son rien

jugera terriblement de sa dernière mort

joindre

la lacrymale fusion

d'un sol page de pavé doloris

aux ouïes du violon

cher au vent musicien

retrouver l'inventeur inséminé

du souffle et toutes

les consolations

de l'impossible

chemin

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