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03/06/2013

D'être l'a venir

Des bouches hôte les mots qui t'attendent

leurs mains vides prêtent au recevoir

a revenir la marche d'un rêve sur nous défile

nous retenir d'images du revoir coud le fermoir.



L'enfance du point de croix aux veines chandelles

lézarde de chair fuyante de suie

par ou frappe les galaxies aux portes du jardin.



Le degrés absolu de l'échelle relative

renverse le coeur entre les mots du pelage

chaste l'épreuve des pierres a l'huis branlant des fenêtres son unique vertige

et inverse du port l'intérêt transe finie.

 

Ne soulève pas mais tire le rideau métaphysique

couve du mystère ta métamorphose

et passe molécule d'ardeur inconcevable a travers ta mue

de la mort apathique dans l'orbe syntaxique du menteur

au cardiaque véridique

le fils du testament des terres fossoyeuses,

ourlant l'oeuvre inutile et blanchie de fausses îles

fossiles des os cillements au loin fort de l'immuable.



Laisse l'épave engloutir a jamais le bras de la balance

et conserver du vide le jugement de l'amour

des savoirs renversés iriseront ton âme

du fonds contradictoire les lueurs nouvelles

l'âme dépossédée reflètera son avoir.



Émiette le chaos des questions retournées aux caves du don

l'animal transparent fond de luire sur sa proie

comme un sujet d'absence a venir

ce que l'effroi contient de joie sublime

t'habite avec le mot transperçant hors le monde,

un chat lyrique jouant des ombres clouées au bois

lorsqu'au relâchement des heures le ressort

d'accouchement du cri dialectique des vignes

aboie a la constellation des Cygnes

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