08/06/2013
Barbituriques
La naissance de la philosophie dans la mort annoncée du langage fusillé par la sophistique qui a toujours le dernier mot ; le parc a mot en chêne sans voie antécédente dedans ; le miroir de l'un terreur face a son cri un dicible ; un grain de beauté jeté dans la Ténébre extérieure ; les dragées d'un baptême républicain ; le mikado d'un jeu du pendu passé au contrôle technique l'année d'avant ; une poignée de cocons verbal larvés ; la vie parallèle des rites simiesques ; l'anthropologie de la drague dédicacée par la sirène des marais ; un grand dehors sans vie privée qui n'a pas vécu un seul jour ; une séance de bronzage aux néons ; un symptôme public d'intolérance aux gaz rares ; un scaphandre de plongé dans le principe d'asphyxie dénuée d'intériorité ; une pelle et un balais pour ramasser les reflets ; un mètre-ruban des surfaces de débris des profondeurs ; vingt quatre images de la seconde vie des faits ; une bouée du Titanic sauvée par la terreur ; une heure de pointe au chômage politisé ; un carnet de renoncement coincé dans la poche intérieure ; un document administré a l'adresse des exilés ; les larmes du gendre d'Agamemnon ; un sabot de voiture en piercing lingual ; les milles carats de ton corps nue beau comme un diamant ; la cage dorée de l'oiseau de nuit des maux en perdition ; les deux natures d'une parure uniforme ; un dé a coudre a jeter au hasard des modes ; un siècle d'une soixantaine d'années ; la légende défraîchie d'un menu routier ; un paravent sans malice ; une misérable condition de la beauté ; une inconcevable crevaison de cervelle ; un sourire d'épouvantail au merle compatissant ; un lavis d'ombre expurgé « a fresco » qui vous blanchie la moelle ; le genoux de Claire en philtre d'amour ; une rotonde Quattrocento pour le recel des voix qui portent a l'infini ; une croix a remonter soi-même du sous-sol d'I-deal ; le frou-frou du temps terrestre brodé de désirs insignifiants ; la danse de l'oeil dans sa propre angoisse ; un plafond de ciel a remettre entre toutes les mains pleines de sang ; les deux plateaux du toits du monde en équilibre sur la hanche des flûtes.
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