08/07/2013
Être sûr de bien bien, mais alors bien, se faire chier.
L'avenir était resté coincé a la porte de la piscine ; l'alphabet du bien et du mal dans la gueule du chien de garde, favorisait la confusion a l'entrée du club, qui consiste a prendre pour une langue de clarté et d'esprit un dialogue dont les termes echangés, mis cote a cote prouvent qu'il ne s'agit que d'un simple tour de passe passe conceptuel, et que le dialogue du cerbère n'est généralement, qu'un simple renversement terme a terme dénué d'esprit. Rouler dans la boue des cochons, cette langue s'était faite refoulé par le grand Con et nous l'avions perdu de vue dans la soirée puis dans l'épaisseur de la nuit ; ça avait jeté un froid bien évidemment sur la certitude de pouvoir sortir vivant de la boite de nuit ; les néons au sodium vidèrent une boue sans mécanique sur le « Palais des délices » ; et chagrine tu laissas choir sur le trottoir une poudre de choix, que le vent emporta avec sa possibilité dans ta jupe ; tu le nota maussade sur ton visage, en refermant les ailes. Tu es belle larguée, parce que tu ne le sais pas et impuissante, sans dérive au large du temps, amarré a l'instant, emmurée tu déclines, tu t'effrites avec la jetée invisible qui s'élance sous tes pas ; tu ne craints pas l'avenir pourtant, et son infini, c'est en lui que ta beauté devient visible, comme une force de conviction nécessaire que tu exige de tout spectateur pour que tu lui transperce l'esprit de ta beauté irradiante ; mais toute la mesure de tes choix si précieux, s'érode, se galvaude et s'abîme quand l'éternité s'absente de toi, quand tu n'es plus traversée, quand tu cesses d'être fragile et que tu fanes ; de tes savants apprêts dégoulinent le Michigan, tempête les chutes du Niagara, ton incrédulité sans science te fait plonger sans retour dans un sourire asphyxiée, trembler dans des lèvres gercées qui ne sont pas a toi ; l'angoisse te fripe, alcoolique chose toute ratatinée comme une levure anaérobique ; ton corps de lumiere n'est plus que la seve rance du besoin de contact immédiat a une réalité qui t'échappe parce que tu t'enfuis, tu fonds loin d'elle et tu te perds en toi ; ton besoin de certitude urgente te rend plus belle mais ta panique me déborde et le spectacle m'assomme plus qu'il ne me touche vraiment. On ne sait d'ailleurs toujours pas pourquoi l'amour transperce ainsi? Est il logique qu'un être intègre doivent ainsi fondre hors de lui-même et renaître du néant? Cela se pouvait-il sans passer par une connaissance certaine de la mort? Ce savoir s'il existe, relève certainement d'une science qu'on voudrait aussi certaine que l'amour l'est quand il foudroie. Aussi certaine que la conscience de soi, car qui voudrait d'une théorie de l'Amour. Ce qu'on veut c'est un savoir qui soit un faire, une réflexion bâtie sur le le fait que la pensée du néant vaincu, soit reéllement l'image du dieu qui crée sans y penser. Et que cette force soit libre en toi de toujours vouloir la victoire de Dieu, sinon pantin comment tiens-tu en l'air? Ce qu'on veut c'est une pratique permanente de la combustion spontanée des lustres qui ne s'éteignent pas. C'est pourquoi je ne peux te voir sans m'emmeller les pinceaux, devenir timide, tout réapprendre et recommencer a zéro de compter sur l'infini. On passa le porche qui ressemblait a un énorme étron recourbé qui me fit penser au « Rat Mort » du mont-martre au siècle dit Bohéme. Un escalier descendait vers le dance floor, mais j'eus plutôt l'impression de marcher sur la musique et d'être traversé de rythmes que je ne pénétrais pas comme de la musique, mais comme quelque chose de techniquement assourdissant. J'adore les différences d'acoustiques dans les coins et les recoins des salles de concert ; le son étouffé de la scène depuis la loge a quelque chose de nostalgique qui irrésistiblement m'attire comme un verre de terre creusant les murs de sa surdité pour brûler mieux du désir d'entendre la symphonie parler en entier. Et laver les verres laver les carreaux. Au fond du corridor s'ouvrait une salle vaste comme une voûte caverneuse ou des d'ombres dansaient sur des galettes plates et sans Flamenco ; nous ne vîmes aucune sphére tournoyer ; on s'éternisa pas.
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