06/11/2013
note
Si l'histoire est une relecture du devenir et le désir proprement une projection irréelle de soi dans la visée d'un sens qui n'est pas, c'est que la relecture est le redoublement en soi de la projection du désir ; car le désir n'a pas de mains pour se saisir de l'un qui fait sens pour lui, il n'a que la relecture du repentir sans laquelle la réalité du sens visé est un néant qui habite le désir et angoisse infiniment comme l'indétermination de la réalité de l'un virtuel qu'il vise ; mais si le repentir authentifie en seconde lecture le sens de la visée première du désir alors l'accord avec soi est un absolu qui « imite » l'être en soi de Dieu, et l'objet de l'amour devient un éternel présent. C'est en cela que la joie est que le chemin soit l'affliction.
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