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14/11/2013

sans titre

Sur les murs du Capitol s'affichait Le malade imaginaire dans une mise en scène renouvelée qui s'étalait au dessus d'une foule déjà dense de cocottes minute lâchant de la vapeur par le nez et la bouche chaque fois qu'elle respirait ou parlait ; ce reste de brume que recelaient ces silennes semblait a Siphyl l'évaporation du verbiage en lequel se complaisent les peuples latins ; verbiages qui s'accompagne toujours de grands gestes compensatoires, qui a la fois marquent le caractère abstrait des personnalités forgés par cette civilisation et leur habituelle et véhémente agressivité a l'égard du corps social sans laquelle leurs mots leurs semblent de peu de poids tant ils sont peu habituer au secret plus froids des peuples du Nord, aux personnalités plus concrètes ; et c'est un fait qu'il y peu de paysan dans le théâtre français classique ; les êtres les plus concrets sont toujours des valets, des soubrettes, tandis que les personnages principaux sont eux toujours défigurés par quelque maelström abstrait ou la passion et l'amour se perdent dans leur impossible reprise ; Lamartine n'est pas kierkegaard, ils vont en sens inverse ; Lorrenzacio qui traverse fièrement la place du capitol comme s'il avait l'épée a la main et le désir de renverser les tyrans, n'y croise aucune Nora soucieuse de donner de la réalité a son couple dans sa maison de poupée ; l'amour universel n'a pas de chair pour un français ; le foyer et le mariage sont des non-événements dont on ne parle jamais (c'est pour dire si ces peuples n'ont pas le sens du concret) ; tout ce passe toujours en France comme si il fallait seulement élever la conscience toujours plus haut et plus loin, dans l'abstraction sans jamais revenir a la caverne ; aussi ce peuple constitue t-il une proie des plus facile a corrompre lorsque le pouvoir est lui-même devenu tellement anonyme et tellement abstrait qu'il ne craint rien des récriminations gargantuesques du verbiage sans conséquence et s'autorise toutes les manipulations qui alimentent le mets préféré des français : le bavardage inepte ; seulement le feu de l'angoisse devient plus épais dans les consciences, et la transfiguration de l'amour de soi en amour du prochain couve sous la cendre dans une sourde terreur que ses consciences n'osent plus voir en face tant l'abstraction les a vampirisé ; alors comment faire advenir cette transparence? Comment dévier le cours du temps et en faire la double face de janus qui en chacun place le miroir de la seconde naissance plus haut que l'éparpillement de la limailles et change l'amour de soi en son caractère divin révélé? comment rappeler a cette foule éprise d'abstraction, le sens du devenir concret d'un bien infini et absolu ? Sinon on notant les instances concrètes de la modification anthropologique que l'acquisition d'un tel bien ne manque pas de faire dans ces âmes toutes éprises d'obsolescence programmée, de relativité qui ne sont que le palimpseste de la phrase infinie.Sinon en commençant par lui rappeler que pour que la Parole ait un commencement de sens pour elle, elle doit désespérer ; desespérer a fond jusqu'a l'effroi qui efface les ardoises et offre la cire a un nouvel imprimé.

 

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