24/11/2013
sans titre
Siphyl mit la main par hasard sur sa voiture qu'il avait égaré dans la ville et dont il était resté sans nouvelles depuis plusieurs jours ; direction « fine oeillance wake » ; aux pâtures sybillinnes de la distorsions ; il emprunta le plus grand tunnel d'entre-vu a travers son naturel a lui, mais approuvé par le service des ventes en grandes Pompes qui lui faisait un promontoire sans surface, de ténèbre absolue et sombre comme une absence de voix ; l'or sombre du silence, ronfla comme un moteur de voiture des le premier coup d'accelarateur ; mais a ce moment la Siphyl ignorait encore qu'il ne s'agissait pas de « sa » voiture ; aussi, c'était tout heureux qu'il roulait vers la prochaine contemplation ; ce serait toujours extraordinaire si c'était restitué dans son élément d'ignorance ; le pare brise avait bien besoin d'être nettoyé ; il pressa sur la commande latérale qui saillait comme une épine sous la couronne du volant, et l'eau inonda la vue ; il pleuvait . Adieu la transparence, elle dégoulinait d'elle-même comme la phusis de nos pères, comme une semence extérieure a laquelle tout sauf lui participé ; syphil s'amusa un instant a la confusion qu'engendrerait dans l'esprit panthéiste qui croit voir dieu dans la nature, si on lui disait que c'est encore lui qui se voit dans la nature, jusqu'à s'effacer dans la transparence par fine oeillance.
L'oeillance du verbe, en son parfaire claire, devient libre de chair, a qui veut l'accompagner pour vivre de la chairtitude qui efface la chair dans l'effroi de lumière ; a la Ténébre Siphyl avait racheté suffisamment cher la vérité de la manne ; sa voix plus que le jour luisait ; la naissance en durée.
Syphil sorti de la ville en ayant sous les yeux le modèle des yeux.
Il se brouilla face a lui-même, mais ne put se congédier
ni arracher aucune station de sa route.
Au premier total il fit le plein et de suite repris la route.
Il ne pouvait plus s'effacer.
Mais la Pulsation céleste était tellement embrouillé en lui
qu'il se résolue a sortir du bois en suivant l'énigmatique ion de la félicité.
Peu a peu la cercueil urbain espaça ses murs
les maisons reculaient dans la nuit et il gagna l'autoroute.
Sa tonne de location couiné moins fort que la radio
et le goût des ténèbres reflua irrémédiable
par la vitre arrière
emportant avec lui la corruptrice pensée par laquelle il ne se sentait pas totalement en accord avec les bandes blanches.
Il traverse une foret vivant elle-même en métamorphose
un brandon absolvant aux deux phares
les paupières mis en cloque closes pendent comme un bras
les mains jointes de l'amen
un cône du continuum
qu'il traverse en haletant le mazout
le Tao sous les yeux.
Première ère de repos
désertes comme un dimanche a trou-ville
il s'arrête parce qu'il aime
traverser ce qui est peu dense
dépourvu de matière.
Quelques bruissons
mais pas de fleuve
Il court sur l'autoroute plus de flamme qu'en enfer
plus d'histoire s'y écoulent que de phares
Le ciel qui était encore dans les ténèbres
vers le milieu de la journée
le fascine le soir
et la nuit sans l'entraver
le rejoignit vers 22h45 au ressouvenir des horloges interrompues
la mise en garde pourtant était nette
s'il ne faisait pas bien les choses
La nuit en colis dans le coffre
la main sur le plis de l'avenir
d'ange heureusement retenu
son être raté, sa naissance monstrueuse
et bouffonne
rien n'interdisait qu'il ne deviennent victime de son être, de sa vérité A ne pas paraître
il ne sait d'où, il tire un faux certifs de fin d'étude
il le brûle par la vitre baissée
puis la remonte comme une bouche se ferme
et ne peu le dire
quand c'était le nom du puits « quand »
qui peut être
servait de mire pour qu'a travers les nervures du bois,
le bois soit réellement conscient de soi
chlorydriquement présent
une fine
dentllurique émonotion.
02:27 | Lien permanent | Commentaires (0)
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