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26/11/2013

sans titre (en cours)

 

Quand il furent a l'intérieure de la forteresse, la sève pétrifié du lys noir cornant le ciel en déflagration poudreuse, les repoussa insensiblement vers une grande place de pavé romain, ou ils se crurent a l'intérieure d'un oeil ou d'une orbite creuse que la terre ne pouvait pas contenir naturellement en son orbe ce jour-là. Nul anse de verdure ne joignait les mains vers le ciel, les murs de roc noir comme de la houille semblaient l'expression la plus contraire a la vie ; l'animal qu'abritait cette antre de pierre froides et nues ne pouvait être qu'une sorte de misanthrope mégalomane et extrêmement fortuné ; la place carré dont Siphyl soupçonnait qu'elle ne le fut au millimètre près était partagée en deux par un double alignement de lion d'or rugissant qui menaient a la bouche d'un porche creusé sous le mur d'enceinte de la forteresse ; il en empruntèrent l'escalier qu'aucune torche ni flambeau n'éclairaient, ce qui leur fit l'impression de descendre en une crypte, s'attendant a rencontrer un mausolée ou le cercueil d'une tres ancienne ligné de lords anglais ; en se retournant sur la place depuis le fond de l'escalier les deux tours crénelées du château firent songer a Siphyl a deux grands corps musiciens bercés dans la lueur vinaigre de la nuit ; un porte s'ouvrit sous le porche sans lumière et une voie au fort accent anglais les cueilli d'un salut qui les orienta dans la direction a prendre.

 

Un immense escalier se perdait dans les hauteur invisible du plafonds ; mais a sa courbe et au vis a vis que son redoublement de chaque cote de l'entrée faisait on devinait qu'il devait s'élancer a une hauteur prodigieuse et faire quelques labyrinthiques noeuds dans les hautes couches de l'atmosphère glacé du château ; il était impossible a Siphyl de dater le château ; il pouvait tout aussi bien avoir été construit au moyen age, qu'avant le déluge par quelques civilisations oubliées et disparues, que bâtie en trois jours par une équipe hollywoodienne d'expressionniste allemand complètement cinglée ; les murs étaient partout percées d'alcôves qui recevaient tableaux et orfèvrerie de tout poils, mêlant les époques et les goûts dans un désordre dont la seules caractéristique était de rendre difforme la tailles des corps entre eux ; le maître des lieux n'avait pu acquerrir en un seule vie autant de chose cela devait s'étaler sur plusieurs générations de recel ; et il ne semblait pas non plus avoir un goût tres prononcé pour l'harmonie ; est-ce par excentricité pure et simple ou bien quelques idée d'une autre sensibilité demeurait enfouie sous le capharnaüm de vaisselles , de vase, de ba babiolle provenant de toutes les contrées de la terre, de lambrequins, de revue et de journaux de toutes sortes, de pendules de tromblon en forme de cors et de cornemuse suspendues a des mouquets audessus d'ecrans plat giganstresque ; contrairement au châteaux ordinaire ou chaque salle possède une fonction dans l'organisme de la forteresse vouée a se suffire, dans celui-ci toutes les salles se confondaient dans une autre, en chacune d'elle on pouvait aussi bien faire la cuisine que dormir ou prendre son bain ; et pourtant toute cette profusion qui semblait ne rien laisser au visiteur a désirer d'autre que l'or vous laissait dans une complète insatisfaction, dans une sorte de dénuement sournois, presque caché au fond de la conscience, réduit a un voix aussi faible que celle de plûck essayant de rugir comme un lion sans effrayer les dames ; les couloirs et les salles étaient couvertes d'un charivari de tapis et de tenture toutes dépareillée, dont il serait impossible de faire l'inventaire ; il paru a Siphyl qu'au fond ce qui manquait a cette architecture extravagante c'était justement l'architecture ; quoiqu'il en soit, Siphyl compris qu'il ne s'était pas trompé sur lord Macintosh ni sur son fils, dernier rejeton d'une lente dégénérescence d'aristocrate de la finance dont le premier avait été été ce Lords Macintosh Double premier anglais a revêtir la charge et la fonction du Remember au parlement ; fonction plus illustre et décisive que celle du roi ou du premier ministre puisqu'il instituait pour les siècles et les siècles la suprématie du règne de la finance sur tout autre considération d'état.

 

Siphyl et la japonaise suivirent leur hôte a travers ce dédale de murs qui semblaient bougeait a chaque angle droit dans les profondeurs de la bâtisse, jusqu'à une salle qui contrairement aux autre était presque nue si ce n'était l'énorme feu de cheminée ou brûlait un chêne entier devant une table grande comme un pavé de des champs élyséens couverte de plans et de cartes.

« Nous y voici dit Macintosh...j'espère que tu as la septième image Siphyl..bien sur sans elle, le « Projet Mallarmé » serait compromis... ». Siphyl fouilla dans ses poches et en sortie une petit clé usb qu'il tendit a l'anglais qui s'en saisit avec un vrai sourire de satisfaction. « J'ai bien cru que tu n'y arriverais pas...tu sais... » « hé bien la confiance règne dit donc... ». Alors Macintosh tout en introduisant la clé dans le port dédié de l'ordinateur qui ronflait sur la table entre les cartes et les dessins d'architectes, se tourna vers la geisha et la présenta a Siphyl : «  Voici Astride de Beaufort cher Siphyl...mais je pense que vous avez du faire connaissance pendant le voyage... c'est elle qui doit faire la synthèse de nos travaux a toi a Gil ainsi que les miens, car ce n'est qu'une fois les donnés anthropologique de Gil programmé par mes soins que nous pourront dissimuler le « projet Mallarmé » entre les lignes http de la septième image ou il sera indécelable.... »..... « et que, repris Astride qui se dévêtait, et jetait sa fourrure sur un sofa mauve dans l'angle de l'immense cheminée...nous pourront réintroduire la fleur manquante dans le bouquet... »

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