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06/12/2013

sans titre

Avant d'entrer sur scène le corps de l'orateur était vide de voix, angoissé par le trac ; une question traversa l'esprit de Lord Macintosh qui attendait assit au premier rang de l'auditorium marqueté comme l'intérieur d'une boite a musique, que l'élégant présentateur l'annonce au pupitre fleurit d'un micro recouvert de mousse noire ; est ce ma voix intérieure qui m'assigne sujet réelle de la parole, sujet de sa Majesté le Verbe Souverain, ou bien est-ce le Verbe qui m'adopte a la filiation de sa voix? ; il n'eut pas le temps d'approfondir son interrogation...l'orateur déjà faisait un écart sur le flanc droit du pupitre en direction de Lord Macintosh ; qui en se levant sur la base de son interrogation mêlée d'angoisse, fut convaincu que la voix humaine était le produit du Verbe et l'illusion l'inverse justement. Il grimpa sur l'estrade, serra la main de l'orateur qui le quitta presque aussitôt en flagornant. Le mutisme s'évanouit : « On peut synthétiser un bruit, un son, une voix, et du crachin électrostatique des ondes a la formulation d'une voix audible il y a tout le progrès de la science radiophonique et l'essor des outils de communications ; mais de la voix synthétique a la sagesse il n'y a pas de progrès possible parce qu'on ne reproduit des hommes que par l'amour ; vous me direz que c'est un discours peut orthodoxe a prononcer dans un conseils d'administration ou l'amour ne profite jamais autant que l'innovation de nos centres de recherches ; et pourtant moi je vois un rapport ; rapport qui peut nous faire gagner gros a tous ; car l'amour est la même chose que la communication ; c'est une transmission qui a bien égards constitue une limite, une impossible auquel notre société est heureuse de proposer ses solutions d'avenir ; nous sommes des Managers, nous ne nous leurrons pas sur le sort du monde ni sur l'état de la société ; or que constate t-on chaque jour un peu plus, quelle absolue vérité se consolide en nous chaque jour et détermine notre mission? L'absence d'amour ; heureusement pour nous, heureusement, pour toutes les entreprises du monde, si l'amour existait l'homme serait comblé et il n'aurait plus besoin de nous ; je suis heureux de vous annoncer le lancement de notre projet «  progres label» ; ce process concerne tous nos secteur d'activité, de la banque a la mode, sans oublier nos chaîne de restaurant et d'hôtel ; l'amour n'existe pas donc nous existons ; je voudrait, et c'est mon rôle en tant que directeur de cette multinationale, vous léguer mon esprit en quelques mots pour que vous, mes collaborateurs vous le conserver intact tel qu'il sera en mon successeur ; l'amour n'existe pas et nous le remplaçons ; sans nous l'amant ne peut trouver le bouquet de fleur qui manque a son amante et qui garde quelque chose de ces instants quand il la quitte âpres l'amour ; sans nous le rêveur ne peut donner chair a son soucis en visionnant un film dans une de nos mega movies center ; sans nous le père ne peut faire plaisir a ses enfants, les récompenser réellement de leur résultats en leur offrant un festin dans un de nos restaurant ; L 'Ambroïs Holding corporate n'est pas seulement une multinationales hyper puissante régnant sur le monde comme un empire romain bien structuré et en ordre de bataille ; ce n'est pas seulement une entre prise a but financier comme le prétendent nos détracteurs, elle produit des biens réels et concrets sans lesquels le lien entre les hommes, la reproduction de l'amour entre eux resterait une chimère insubstantielle aussi effrayante que nuées de furies affamés de crime ; j'entends comme vous dans les journaux, que l'Ambroïs Corporated ne serait qu'une entreprises de mercenaire misanthrope et cynique, laisser les chien aboyer et remplissez votre mission : vendre nos produits aux infirmes et croyez au bien fondé du bonheur que vous créez et que vous leur faites ainsi qu'a la juste récompense de vos efforts mérités dont le montant de vos intéressements suffisent aisément pour témoigner du soucis que notre groupe prend de ses collaborateurs et de la pleine santé de notre entreprise fondée mieux qu'aucune autre dans la réussite et la victoire. »

L'auditorium était noir de monde ; un tonnerre d'applaudissement salua Lord Macintosh ; la salle, qui était un ancien opéra était comble, son seul regret fut de n'avoir pas son fils auprès de lui. Ni d'ailleurs aucun etres qu'il puisse aimer au point de trouver inutile de serrer la main de quiconque devant la tache impossible ; les sous-directeurs des différents départements lui firent une sorte de haie d'honneur quand il descendit de scène et se mirent a entonner l'air le jingle de la boite sur un ton militaire et martial. En quelques minutes la salle fut entièrement remanié ; une légion de serveurs surgit de toutes les entrées ; et sans que Lord Macintosh s'en aperçoive, le temps d'une brève discussion, d'un échange de quelques phrases avec son administrateur principal qui l'interrogea , un peu inopinément, sur un problème de statut, les tables furent dressaient comme des champignons de nappe blanche surmontée de chandelle qui transforma l'opéra en un buis ou pluck aurait put rugir des gémissements, sans effrayer le songe des dames.

 

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