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14/12/2013

sans titre

L'accusation qui agresse le coupable, est la même que celle qui témoigne de la persécution subit par celui qui suit la vérité ; c'est une déflagration de la conscience, qui peut aller soit dans le sens d'une désintégration du sujet soit dans le sens d'une affirmation de soi, mais qui n'est parfaite en son redoublement qu'en étant visitée en elle même , unifiée dans le langage ou les concept contraire s'éclaircissent réciproquement ; pour le plus grand bien du sujet, c'est fonction du jugement qui habite le sujet lorsqu'il en découle comme son image et son reflet.

Si du moins on voulait ne pas tenir un sens univoque sans qu'il soit aussi contradictoire comme l'est le contre choeur du tribunal, c'est eux qui nous saisiraient au moins autant qu'on est maître de leur sens aussi ;  on pourrait alors, a nouveau se rendre sensible a l'absolu, devenir conscient du péché, mais pour que ces concepts oeuvrent a une distinction sensible comme la chair ressentant la différence entre être ou ne pas être aimé il faut absolument que le sujet commence par croire Christ en qui ces concepts se sont extraordinairement mélangés pour produire un être d'une conscience si particulière qu'on ne peut que la qualifier que comme éternité ;  si on commence a croire on commence a distinguer ce qui est uni éternellement en dieu, et le pêcheur et le croyant ne  se perdraient pas de vue en nous-même, leurs concepts se télescoperaient, se distingueraient,  se compléteraient admirablement comme une voie plus qu'esthetique, ouvrant une seconde éthique a travers le refoulement qui provient de la division même du temps du désespoir devenu inutile, que suscite en nous le rapport sensible a l'univocité d'une pensée, pour que se forme une voie d'alliance et de collaboration des hommes avec dieu pour bâtir leur communauté ; car la pensée d'une vie qui se perd au moment ou elle  perd le rapport direct avec elle-même en prenant connaissance d'être en vie, ouvre une voie large comme une entaille inconsciente de se gagner en prenant conscience la connaissance de son origine dans  le Verbe ; la conscience qui se forme autour de cette pensée ne peut s'être dite a elle-même qu'une telle contradiction faisait plus que sens ; elle ne peut savoir que l'existence est la communication du savoir que dieu a de son existence, qu'en l'apprenant absolument d'un autre, au point d'être recréé par cette "communication" d'existence qu'on doit garder entre nous.


La marque en eux de la difference absolue, la distinction du pêcheur et du croyant s'est estompée. Agresser, c'est refaire une entaille ou la raviver en eux si on sait le faire au detriment du pécheur pris au desespoir de la grace, qu'il quitte et retrouve quand il se perds pour conjuguer existentiellement le Verbe  troubler par le mal et la confusion qu'il faut écarter de l'eternité absolument sobre clarté ;  l'individu se perd et se reprend dans les memes mots ou la réflexion sauve le croyant et condamne le pêcheur; plus que libre s'il est persécuté pour la  joie de la vérité ; sans avenir s'il pêche encore, c'est tout, et pourtant c'est souvent flou ce rapport.

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