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05/01/2014

note

Notre époque ne manque de rien sauf de passion ; au bord du gouffre, entre les lèvres du temps, on se déchausse, enlève une chaussette, trempe son orteil dans l'onde invisible, et la retire aussitôt, l'avenir est froids comme la mort parce que le monde d'où l'on vient ne se reflete pas en avenir, parce que de la passion que l'on y vit on ne voit rien surgir que ce qui nous semble hostile a notre amour ; peut-etre est ce justement parce qu'il manque d'amour ce temps du monde qu'on ne voit sous ses traits rien venir que ce qui peut le faire échouer ; sa berge pourtant te soutient a coup de barbituriques, somnifère excitant, diluant nos humeurs au grés des caprices de notre nature indomptée ; sa berge bouge déjà sous tes pieds, tout son corps chancelant tombe dans les pierres d'un rêve dans un fossé que tu as aussi imaginé ; elle ondule et déjà, c'est la fin de l'année, le temps de l'onction qui peut-être te soutient encore quand l'année se finie ; écoute le siècle au loin bruire dans le chaos et la fureur, ici ou l'on ne parle jamais que de la mémé chose, des mots peuvent te soutenir, te rende la vision de ta grâce dans le reflet ; oubli le monde un instant et goûte au joie céleste, mais n'oublie pas qu'il te faut t'y replonger, que le combat n'est pas fini, ton bien loin d'être assuré et trouve dans cette inquiétude le ressort plus ample de l'éternité et de l'amour qui ondoie de fraîcheur jusque dans tes travaux et tes jours.

 

En quittant l'espace mentale et physiologique de la société aussi large qu'un oeuf tu cours un risque, celui suprême de te tromper et toi et toi seul ; maintenant que le temps s'achève, qu'une année a finie, demande toi comment ton coeur va ré ouvrir l'avenir et si la possibilité de se tromper ne te tient pas justement en éveil ; au loin passe le rêve américain comme un train a flanc de colline ; rend lui grace de t'avoir donner le goût de la mort, donner consistance a ta culpabilité ; voit si ton coeur cherche sa félicité complete ; et projete le dans l'avenir, c'est la caisse de resonnance des mots secrets qui parlent et soude le plus intime.

Faut il etre con au dernier degres pour avoir effacer « terra incognoita » des mappemondes, puisque c'est le nom du lieu ; et ne plus voir dans l'irrrepresentable la peur et non l'image intime de l'éternité donné comme bien au hommes ; l'être de mon unique joie, est insondable comme un transport, ses lèvres jaillissant d'un puits d'amour, et vienent en chair  m'insuffler leur vie en train de se formuler en conscience objectivement insituable? Faut il être con au dernier stade de l'abrutissement pour ne pas ouvrir les fenêtres sur la nuit avant de crier, définir un besoin absolu, un sceau, une marque indélébile, avant de se donner une trajectoire a travers l'espace infini, plutôt que de transir de vin la nef ; chamboule la triperie jusqu'au verbe anémié ; pas de parole pas d'avenir, point ; la langue qui ne transgresse pas toutes les règles du sanhédrin, la langue qui ne blasphème pas est incapable de ressuscité dieu dans le corps mort des possesseurs sans inquiétude ; mais l'inquiétude consiste et porte sur l'insouciance a acquerrir ; mais cette insouciance qui ne s'acquiert que par un terrifiant accroissement de l'inquiétude il faut du temps pour comprendre qu'elle est plus qu'humaine ; examine ton temps, sa manière de vivre, expansion contraction hésitantes, cupidité spontané, sur comme un reflex de survit dans la jungle, la manière de penser au raz des pâquerettes, de telle sorte que l'axiome métaphysique de sa sémantique de pacotille puisse encore jour après jours dans la poudrière clôturée de champignon atomique, jeter encore un peu de poudre au yeux et nous laisser croire que l'essence se manifeste nécessairement ; le monde veut etre trompé suppose qu'on envisage le monde comme une realité ou l'essentiel et le vrai ne sont que des hypotheses; l'ontologie mécaniste est assurément le plus sur vomitif du coeur ; de nos jours tout commence en analyse et réflexions, et fini toujours en comparaison et en classement ; c'est une manière de faire oeuf avec les miettes du désir fragmenté et éparses ; c'est pour cela qu'aucun homme ne peut t'être d'aucune aide pour trouver ton accord dans la partition de l'absolu ; la félicité n'est pas un prix littéraire, pas même l'affection que te porte les gens ; méfie toi de la reconnaissance des pairs ; va la ou l'on ne t'attend pas ; en terre hostile, ou la langue morte qui t'enchaîne retourne a la poussière et ton corps délivré aussi sensible qu'une âme a sa félicité ; c'est une forme de l'amour né du verbe qui sauvant de nos jours se croit réfléchit et approprié quand elle devient amour de l'art et de la littérature ; mais ce n'est ni l'art ni la littérature qui sauvent les hommes ; elles les préparent seulement a une forme beaucoup plus aigue de l'inquiétude non sédentarisable, non repérable, une angoisse terrible sans assignation qui seule donne sens et forme a la Parole d'un dieu transcendant ; et demande toi en temps de crise, ce qu'est une passion? Sortir de la crise serait sortir de l'angoisse ; mais ce port ou le sens transcendant de la création prend une cohérence matérielle et physique est précisément la félicité ; l'essentiel n'est pas de faire advenir le royaume de dieu, mais sa volonté, c'est a dire de garder ouverte notre angoisse ; il n'y a aucune contradiction a ce que le nouveau millénaire s'ouvre par une crise grosse d'une angoisse digne des pestes du moyens ages et le fait que ce siècle semble vouloir être plus religieux que le précédent ; aucune contradiction car l'angoisse existentielle est la forme même du religieux ; mais le bien dont on parle ne sort pas des usines, ils n'est pas définit dans les bureau d'études ou l'arrière chambre des architectes ; il est l'invisible même ; aussi l'existence dénuée d'angoisse est soit la plus malheureuse de toutes les formes de vie humaines, soit la forme la plus accomplit du bien définit dans la manière même de le vouloir ou sa proximité se manifeste par une rupture avec soi-même dont Pascal avait gardé mémoire sur un billet cousu au revers de sa veste après la nuit de feu, et une attente pleine de confiance en l'avenir pourtant toujours aussi sombre et insondable ; mais par les temps qui courent, le désir en crise sombre dans l'angoisse massive comme la pulpe d'un fruit, et rend la communication entre les hommes, pleine de dégoût ; l'individu n'est pas la hauteur? Il voit l'echec , la banqueroute millénaire du desir s'accumuler en signifiant intangible qui eux même chancellent et commencent a vaciller, pour se muer en quoi ? Peut-être en ce réclame l'époque : en un mot, comprendre......un peu de silence dans l'extrême confusion de toutes les information irritantes ; le désir fragilisé par la crise, est véritablement en l'homme une blessure qui a besoin du baume de la compréhension ; or l'intelligence du réel est aussi difficile pour un professeur d'université que pour le dernier des benêts ; et l'homme le plus ignorant peut aussi être parfait n'en déplaise a tous les encyclopédistes momifiés ; la perfection n'est pas l'apanage des savants et des érudits ; bien au contraire, c'est une spontanéité nouvelle qui reste verte et fraîche malgré les démentis ; comprendre c'est surtout une question de sensibilité et d'ironie ; oui je sais encore cette putain d'ironie, et pourtant sans elle aucun scribe savant ne peut effeuiller la relativité du réel pour espérer mettre son coeur en l'essentiel ; et pourtant tout se passe comme si les hommes ne se comprenaient plus, les hommes d'un même peuple, issue d'une même culture d'une même tradition, qui parlent une langue commune, et qui auraient donc tous les éléments pour se comprendre et renier leur désir relatif, renoncer a leur privilège de caste qui scandalise tant les conscience malheureuse qui ne demande au fond, après s'être elle-même démystifier de leur ressentiment, que de se comprendre comprise par l'autre comme elles se comprennent elle-même ; ainsi progresse la véritable histoire des hommes comme dans le déclin de la famille Bodeenbrock s'immobilise autour du conflit irréconciliable des deux frères ; pour s'avancer les uns vers les autre plutôt que de franchir en file indienne les défilés de la vallée de larmes, le lien et le repoussoir essentiel est la compréhension du sens de l'être qu'on partage ou pas avec les autres ; on peut commotionner l'esprit des gens de diverse façons, mais toujours on en reviendra a quelque chose qui relève de l'ironie et du chiasme entre l'essence et l'apparence ; on peut commotionner leur esprit de diverses façon, au moins aussi durablement qu'un concert des red hot chili peppers, tout en leur laissant supposer qu'ils peuvent surtout comprendre qu'on ne peut pas comprendre, qu'exister c'est réaliser une taches unique dans la fibre de l'angoisse, que ni la souffrance ni la joie ne sont a rejeter, pas plkus que les plaisirs ou les souffrances, mais qu'ils faut les mettre en rapport selon l'ordonnancement de leur boussole intérieure, pourqu'ils fassent une phrase de nos vie dans le verbe de dieu, et ainsi leur faire sentir qu'ils parlent pour ne rien dire s'ils ne peuvent souffrir pour le bien et que l'impression qu'ils ont d'eux même est fausse et illégitime si elle ne dépasse pas, passionnément, la mort ; on peu même dire tout cela sans citer une seule fois le nom du christ ou employer le concept de dieu, pourvu qu'on leur rendent sensible l'étrange noeud dont ils sont le centre paradoxal.

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