25/02/2014
Voici le guide des morts
Tout est calme ce soir; les éléments de la science qui fait mal, sont retombés doucement de leur suspension extatique des affres du déchirement violent et cru comme une crise de conscience, au douceur indescriptibles de la confiance retrouver partout ou était la douleur du sentiment sans conscience; une prise de sang noir du vin mêlé, qui ressemble a un fixe a décanté et quitter l'écran bleue du philtre éclaté comme un ciel vide empalé sur un pic rocheux un piton a facette retombées des visions en empruntes de neiges au fond de la mémoire du robinet que conserve la chanson; chante Orféus! Chante! l'intériorité a sa dimension, chante le vêtement parfait qui n'appartient a aucune mode de passage, son rituel est éternel, aussi long que le colimaçon dans sa coquille libre d'escargot égaré dans les cintres du temps se doit d'être bienvaillant; les lampes de glaises ont feutrées leurs timbres, les briques de feu ont maçonné l'azyme, les poutres a nouveau constellent le ventre de la baleine scintillante, d'immenses mortaises et d'arêtes de poisson-volant; la tension artérielle du moût décore la maison d'un ane pres d'une mer sous les décombres qui repose en elle-même, au plus loin de la houle ; une silhouette vague mortellement, aux contour du vide d'éphéméride l'épidermique s'avance, elle porte une traîne longue de plusieurs années lumière de ressac et d'exposition aux flash comme une antécédence marine qui lui colle a la peau une cote de maille enchainé depuis des millions d'années; c'est le boa du dieu psychopompe qui vient aider a traverser la nuit.
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