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09/04/2014

Remarque.

 Voilà que l'homme est devenu comme un dieu, pour ce qui est de savoir ce qui est bon ou mauvais. Il faut l'empêcher maintenant d'atteindre aussi l'arbre de la vie ; s'il en mangeait les fruits, il vivrait indéfiniment.

 

 

Des que tu as su parler, tout ton être a été mis a nu, toute part d'ombre en toi a été réduite a néant, tu n'as plus eut de lieu ou te cacher, tu étais pris et dénudé de toutes tes intentions révélées; tu frissonnas de ton propre néant, craignant Dieu, et c'est peut-être ce qui te sauvera; car la première des intentions que tu n'as pas refoulé et qui entraîna ta perte, il te faut la déconstruire maintenant, bien qu'elle fut le désir de connaître, au sens ou on le dit d'une femme qu'elle est connu de son amant, et c'est ce qui rend la chose possible de se défaire pathétiquement d'une connaissance qu'on peut vouloir mais qu'on ne saurait acquerrir,  et qu'on n'aurait pas due avoir du faux éclat de la distinction entre le bien et le mal qui déchire la sensibilité de l'être en dieu en supprimant au vivant son image dans les reflets du monde ou il avait acquis pour l'éternité la certitude d'une certaine position historique liée a la relecture infiniment possible de la vérité quand il est exhaussé de l'immonde en esprit.  La parole s'est enflée de confusion, le monde est aussitôt devenu marchand, ses richesses exposées a l'indifférence étale mais la lumière est restée la même. Maintenant c'est toi qui doit changer et vivre des conséquences de ton péché pour entrer dans la lumière.

 

 

C'est la connaissance qui rattache notre être au monde, alors qu'en réalité nous avons l'être et le mouvement en dieu, et c'est cette disparité qui nous rend l'existence insupportable, de ne pas savoir rendre au monde ce qui lui appartient et ainsi nous reconnaître vraiment dans notre altérité transcendante ou malgré tout nous sommes encore entièrement nous même mais incapable de vivre dans le commun péché des hommes. Si je lie Hamlet en pensant a Bouvard et Peccuchet, c'est que mon esprit est défais qu'il n'est pas a ce qu'il fait a ce qu'il dit; si j'interprète, pareillement mon être en dieu, qui est pure sensibilité spirituelle comme un être au monde qui doit y resté, je ne suis ni l'un ni l'autre, c'est a peine si j'existe, aussi je n'ai plus qu'une idée me débarrasser de cette existence navrée.

 

 

 

 

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