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09/05/2014

sans titre (en cours)

Parvenus aux portes du rêve de l'humanité unie le véhicule changeait de fonction a la frontière de la création d'amour, ou pour la dette mutuelle l’œuvre se chargeait de la concrétion des bords de la personnalité hypothétique qu'elle bousculait en elle-même ; la plaque d'immatriculation rivée sur la nuque, leur conférait l'adresse du notaire ou devait avoir lieu la transaction qui retient l'univers dans sa bouteille vide et chasse les chats au bord du goulots ; une amplitude virtuelle d'information sensorielle déprogramma le flux des larmes, et leurs mouvements jusque la comprimé dans la blanche rondeur d'un cachet d'acide, délesta son poids de banalité a travers l'errance blême des bras tristes de la nuit affolé ; en atteignant les grands faubourgs périphérique du circuit imprimé, ils relevèrent les vitres fumées du projectile et s'enfonceraient sous les arcade lumineuse comme des os de baleine de la voie rapide qui ceinturait le cœur politique des œufs de dragon comprimé ; dans le coffre, l'instant magique ou tout bascule dans l’apesanteur de la grâce, la boite de pandore pour les autorités ; les pierres précieuse reposaient dans le timbre du charley, sous l'os de grosse caisse terroriste, entre les cymbales du no et les amplis surpuissant de destruction massive qui rassemble le sens authentique de la liberté le ciment invisible et spirituel du mystère ; ils joueraient « au nid d'aigle » a leur tour il feraient exploser leur bombe d'amour et de joie en espérant que les nuées un instant repoussées laisserait luire une autre sensation de l'exister comme si c’était la toute première fois qu'il en vint a être; s'il tissait un motif sur son instrument, s'il déroulait le fil d'une conversation, s'il lisait un auteur abscons et difficile, une fois le mur du son franchit, une fois le mien abolit, l'infini contre lequel il avait lutté ouvrait son gouffre béant, et tous se renouvelait mystérieusement ; ils traversèrent les zones les plus dangereuses de la ville, les premiers cercle du pénitencier somatique, les marges si proche de l’éveil ou brûle le sang dans le rêve scandaleusement muselé; les premières pierres qui descendaient du ciel ne tardèrent pas a les atteindre, la pluie de grêle s’annonça comme un orage d'été ; il enclencha les essuie glaces, le pare brise résista aux briques et au boulons qui tombaient du ciel comme une plaie prophétisé par un moise de banlieue ; le bruit devint assourdissant, infernal comme les instrument qui tintaient a l’arrière de la caisse, quand ils atteignirent leur premier barrage de feu de poubelle ; ils ralentirent perplexe, mais le doute dans ce genre de situation peut vous tuer ; plus ils perdaient de vitesse et plus la nuit de zup se décomposait en ombre mouvantes comme des fermeture éclair autour d'eux ; tout un peuple d'ombre qui n'avait jamais vue la lumière de l'humanité bougea autour d'eux, encercla le véhicule comme un virus sous les contre mesure bactérienne ; la même interrogation qui avait zébré l'entendement des anciens voyageurs explorant les terres inconnues, leur fracassa les organes de peur ; la forme humaine de ces ombres étaient elle suffisante pour en déduire qu'ils avaient affaire a des hommes?quand sous le sodium orangé les premiers éclats de regard leur parvint, ils ne purent s’empêcher de penser que l’âme de ce peuple n’étaient qu'une fournaise de braise tellement en les regardant ils semblaient ne voir que du noir; cependant le bar était en vue ; la pluie de projectiles avait cessée ; la caisse n’était plus qu'un tas de ferraille sortie du laminoir ; rester a décharger et racker le matos en urgence; des qu'il arrêtèrent le véhicule une nuée humaine se précipita sur eux comme un essaim de guêpes sur une charogne; ils n'eurent pas besoin d'ouvrir les portières on le fit pour eux ; mais a la grande surprise des assaillants, une musique si violente , si inhumaine et si désespérément haineuse jaillit de l'habitacle qu’instinctivement l'essaim se désagrégea de perplexité; ils en profitèrent pour décharger et monter le set ; ils étaient deux au cœur le plus profond de la jungle de béton et entonnèrent des chants aux rythmes étrange des tam-tam électrique tellement barbare et archaïque que la musique reptilienne coupa l'herbe sous le pieds de la haine de leur assaillant ; cette nuit la ils jouèrent plus violemment qu'aucune haine ne pouvait le supporter, des sonorités de bronze intemporelles, aussi vieille que les gonds grinçant de la porte du temps retentirent comme de bruissant craquement de cuir d'ailes de dragon dans toutes la cité; partout les spectres refluais a l’approche des bénitiers d'ivoire, des douze fûts en apostoliques cuvée de miracle; et quand il eurent repris les reines en main de la sauvagerie , ils élevèrent un râle d'humanité et de culture au cœur même de la citadelle barbare. La musique rayonna comme une antique cité maya, une forteresse de maçonnerie d'or et d’émeraude ou pas une pierre immense comme une barre de vingt étages ne manquait.

Commentaires

Difficile de donner un commentaire avec un tel style d'ecriture;faut s'accrocher pour lire ca...J'en ai lu que quelques mots

Écrit par : Claude Le Blanc | 09/05/2014

Cher claude, il faut parfois se frotter a des formes monstrueuses pour exorciser le mal qui est en nous...vous avez lu quelques mots...pardon mais ce n'est pas suffisant pour juger de la pertinence de mon projet...c'est un peu comme le free jazz ou la musique atonale....il faut du temps et de l'exercice pour se former l'oreille a d'autres saveurs, déconstruire les murs de son propre habitus pour en gouter tout l'exotique jus. Bien a vous, jerome

Écrit par : jerome | 09/05/2014

C'est tout a fait ca...La poesie,le style poetique,appertiennent a un cercle tres ferme d'inities...C'est comme le free jazz en effet...La majorite de gens ne se sent pas touche par cet art d'elites,art loin d'etre populaire
Alors,faites vous bien plaisir entre vous,mais sans nous...

Écrit par : Claude Le Blanc | 10/05/2014

Un dernier mot cher Claude, rapidement qui je l’espère sera suffisamment prolixe pour ne pas t’abasourdir d'un concentré trop violent de vérité. Le but du poétique n'est pas de se branler dans sa tour d'ivoire, mais de rendre a la langue une envergure universelle qui concerne tous les hommes. Tout homme est un poète qui s'ignore Claude, tout homme est a l'image de dieu, créateur. L'initiation poétique est une expérience de la limite, au plus profond et du plus lointain de soi-même (a la fois cher Claude, c'est peut être le plus difficile a comprendre), l'enjeu c'est de se saisir de soi en son être(vrai, non amputé socialement, en mettant la main sur la couture de ton autre silhouette différente de celle trop uni dimensionnée par le nivellement social des impressions univoque et non mélangée que j'ai de moi et du reste ; c'est la tache poétique par excellence ; ce n'est pas un club d’esthètes se pâmant devant la beauté, mais un hôpital ou les fous recouvre une santé spirituelle; un bain de jouvence ou ton être vrai peut t’apparaître dans une autre lumière aveugle au sens premier, hérité, prosaïque et terriblement désespérant de la courte vue que les hommes imposent a l'infini de leur existence dont ils ne voient plus la beauté; la poésie est une entreprise de libération du vivre par la réflexion complète de l’entièreté de l'image de ton être reconstituée; ainsi le plus banal de l’expérience prosaïque, se réfléchie en son contraire et devient flou quand le poète passe du plan du relatif au plan de l'absolu; ainsi par exemple Claude, gagner de l'argent semble le point de vue le plus net sur l'existence tant qu'elle n'est pas réfléchie ; mais si on le rapproche de son contraire biblique « ne vous souciez pas de ce que vous mangerez... » ce contour nette de notre être au monde devient flou et même perd tout son sens ; tandis que l'autre focale se met en place, elle qui était flou dans l'ordre antécédent du relatif, prend alors une autre netteté; un autre point de vue, une autre idiosyncrasie se met en place dont le poète doit faire l'anthropologie, car il est traducteur de pôles, rapprocheur de dimensions exclusives et réalise le trait d'union entre le terre et le ciel, l'ancien et le nouveau; telle est l'initiation poétique, par la mort d'un point de vue, l'élévation d'un autre tout contraire. Bye

Écrit par : jerome | 10/05/2014

Eh bien,mon bonhomme,dis-moi combien de personnes sont capables de lire ca jusqu'au bout!!!????...Ca n'est meme pas de l'hebreu pour moi,puisque,l'hebreu,au moins je le comprends
Bien Cordialement
Shalom
קלוד

Écrit par : Claude Le Blanc | 10/05/2014

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