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20/05/2014

J'ai la bouche et la langue embarrassées.

Les mots auront ma peau puisqu'ils me touchent d'une main invisible enfouie dans un sac de blé, me prennent a la gorge, se serrent la main en moi comme des sages femme chafouines expulsant les signifiants mort né, liée entre elle comme des sœurs d'esprit siamois ( de le quenouille tirerais-je les cheveux par la beauté?), comme des atomes crochus fantomatiques, qui jettent a l'eau, par dessus bord le feu épidermique des six faces du lait spirituel dans les maux de ventre de l'en soi de la sensibilité, tandis que je roule en boule mon miroir d'haruspice dans son éclipse de poche a la plastique impeccablement aquatique de sirène levé du corps du texte étoilé ramené au silènes de supermarché; royalement, chaque mot vrai chamboule tout le dressing ou je cherche mon costume d’épiphanie ; l'ais-je oublié avec ma tête au pressing ? Lavage a sec recommandé pour les pelotes d’herméneutique emmêlées ; sur le pli, l'ombre sans reflet, casse leur fil, pour qu'autour du vide plus intime que l’intériorité, la césure du verbe complet de l’épiderme voltaïque fusse repassé au grain des lumières. Chaque mot est une injonction du cilice de l'auto-flagellation ou j’assiste en chaire privée a ma immunosuppression sur les feuilles sur-imprimé du néant. La voie glisse sur le mur de la souffrance jusqu’au texte sacré, qui seul marche et se tient debout, sur le seuil profond de mon intolérance a la vérité.

 

Commentaires

"Qui ne sut se borner ne sut jamais écrire"

Écrit par : kohnlili | 20/05/2014

Cher kohnlili pouvez vous développer please? je n’écris pas pour raconter une histoire, mais pour palper justement les limites interne entre le corps et l'esprit, explorer l'onde vibratoire de l'interface sans limite...un tel projet ne constitue t-il pas une borne ? certes la syntaxe en prend plein la gueule, mais j'm'en fous...j’expérimente et j'adore ça, bise

Écrit par : jerome | 20/05/2014

Sans paradoxe un penseur est un amant sans passion....soren K. le paradoxe est mon piloris .... j'y suis crucifié et je n'y peut rien, sinon le pétrir comme une pâte...le paradoxe est il une borne? ou sont les bornes? perso. je les vois pas...quand j'en touche une je m’effraie de ma médiocrité et de mon étroitesse...heureusement elles sont toutes friables et soluble dans le temps...savoir écrire!!! savoir écrire...c'est une contrepèterie, une blague, vous me taquinez j’espère...je sais que je ne suis qu'un nain comme dit jlk, moi j'aurais dit une merde...vous ne m’apprenez rien... et comme toute fiente infecte et risible au regard des monstres de littérature que sont les dickers et comparse, moi je cherche la vérité qu'humblement je sais n’être complète que dans le mystère de dieu...vous comprenez...je ne part d'aucun savoir mais je vise l’édifice de la relecture de ma passion incomprise dans le temps ou les borgnes sont rois...et toute mes limites, toute ma silhouette est en dieu, j'y ai l'etre et le mouvement, le pur paradoxe ou le fini est infini et inversement....

Écrit par : jerome | 20/05/2014

Pardon, encore un mot mais il y a des expressions qui me font bouillir le sang et le sens; savoir écrire, savoir peindre, savoir jouer...ce n'est pas le savoir qui fait l'artiste...et c'est justement quand le geste lui échappe qu'il peut produire un peu de la transparence en s’effaçant et laisser voir l’insaisissable :

Je me sentais proche des morts, souterraine par avance et je préfigurais d’un immense pays à l’image de la couleur purifiée de nos écoulements, maintenus sous d’immenses cellophanes qui la plaquaient sur une couche de terre aussi imperméable que l’or, prête à la conservation. Raphaële George

parler d'un savoir écrire c'est faire un contre sens sur la virginité nécessaire a l'appréhension du saint, c'est se revêtir non de nudité mais d'habitus opaques ou j'ettouffe litteralement (je dis pas ca pour vous blesser cher monsieur, mais ma sensibilité est ainsi) c'est comme lire joel dicker ou Laura Kasischke, ça me fatigue au bout de trente pages, ça me tombe des mains, c'est trop huilé mon ame brisée en milles morceaux ne s'y reconnait pas...par contre lautreamont, lowry, joyce, et autres suicidé de la société me parlent de mes propres distorsions...vous dites que je ne sais pas écrire parce que je ne me fixe aucune borne...mais vraiment c'est faux...mes bornes sont inapparentes c'est tout...je suppose que tout homme, toute existence est une tragédie apocalyptique de l'amour, je suppose que tous les hommes vivent la même tragique contradiction de la tension paradoxale a l'objet du desir, mais je le passe sous silence parce que l'ironie le requiert pour qu'un peu d'esprit dispose des lettres...c'est mon cadre absolu, et c'est en lui que je tente de saisir le miroir d'une parole, c'est tout.bien a vous, bye

Écrit par : jerome | 20/05/2014

Encore un mot après j’arrête promis craché; pour moi l'art et le littérature ne sont pas de fins en soi, mais des moyens seulement; dire qu’écrire un roman est la chose la plus importante d'une vie me semble juste risible; le salut, l'existence édifiée comme une œuvre d'art, la vie réfléchie dans la transparence de l'absolu tenue a la limpidité du feu des décision éternelle sont l'important; aussi la première chose a faire quand on s'adresse aux gens c'est de leur briser le cœur et le cerveau pour qu'un peu de lumière filtre a l’intérieure, un peu de vide pour qu'ils ressentent une nouvelle mais absolue impression d’eux-mêmes sans laquelle la langue du salut n'est que lettre morte; voila pourquoi je cherche pas plus a me borner qu'a savoir écrire, le temps est a l’âpre langue du coin qu'on enfonce dans le lissage du trop polie, bye

Écrit par : jerome | 20/05/2014

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