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28/05/2014

sans titre (en cours)

Manifestations, guerres, atrocité, émeute urbaine, carnage paysans, crise, tension, baston, drame et tuerie en famille, visage du barbare que nous sommes cool-electivement qui se ne reconnaît plus dans ce qu'il produit lui-même, tant dans ce qu'il voit il se dénie fondamentalement lui-même pour rester l'apparence vide mais raccord au monde spectaculaire. Le château d'eau est plein de sang gonflé comme une tique a peine plus grosse qu'une mouche sur les lèvres de la coquette ; elle, qui ne se voit pas...refuse de reconnaître que la douleur atroce qui traverse le monde est son horreur a elle, sa haine première d’elle-même qu'elle a approfondit en se heurtant aux bornes et a l’échec du désir, et qui l'a domestiqué comme un animal de foire tout juste bon pour s'exhiber...elle ne se rend pas compte qu'elle étranglerait la douleur qui relie tous les êtres composant son visage si en venait a l'amour par la pitié... bien au contraire, cannibale elle prépare l’éviscération des lendemains en vivisection dans le formol prénatal des plans congelés de l'informatique cloud ou son indifférence sera jeté au silence infini des confins de l'homme lançant son cri animal et sans appel sous le chapiteau des vanités ou les robes émerveillent le clou du spectacle du sentiment encore non exorcisé, du faux amour des privilèges...c'est la grande chaîne de la haine version Gucci 2.0, l’art a la petite semaine des grands couturiers des petites failles ou plonge l'incommensurable lame de l'autopsie jusqu'aux organes sensible des projection spectrale qui sont elle-même l'unique tailleur du grand Couturier ...ton corps vêtu du pourrissement des âmes fascinées ne te dégoûte pas ? ...vilaine, vient que je te donne la fessée de la pudeur au joue gonflé autour du trou de vacuité qui attise de vanité, par le cul la convoitise de tes orbites insensées pour l’appât des déjections qui font toute ta puissance sur les lèpres de ce monde énucléé...si au moins elle changeait un instant le cours de sa digestion, si au moins brisant ses os rassasiés de satisfactions illusoires la douleur de sa moelle la concentrait, l'unifiait la ou tout devient fantomatique et irréel, ouvrait sa porte d'y voir; si ou moins tu te tenais a la frontière du changement, aux confins des métamorphoses, prête a sauter, je n'aurais qu'a te pousser d'une chiquenaude non a peser comme un connard, un salaud de rustre frustre et imbécile du poids de toute la gravité de la saint-axe en déconfiture pour ébranler ta statue de sel figé et te contraindre par le vide des illusions qui t’étayent, a te retourner; assurément tu te transformais alors en axe de vacuité, tu implorerais la langue et le verbe du salut quand tes pieds toucheraient aux bornes du néant ; tu volerais un commencement éternel a ta vie épuisée de paillonner. Cessant pour un instant seulement de s'admirer, la créature constaterait que c'est la haine inconsciente d’elle-même qu'elle est en train de cajoler, elle se réveillerait dans ses draps trempés de foutre et de sueur , dans la chrysalide ignoble de l'araignée qu'elle s'est tissé pour se dévorer a coté du cadavre immonde de la putréfaction finale de la mort, tant redoutée, tant refoulée que les milles et une nuits d'amour avec Shéhérazade ne pourraient plus en masquer l'odeur de sainteté dans le motif du tapis enroulé...gagneuse au seins d'argent, oeil de putain, toute l'horreur de ce monde c'est toi qui la produit, toi qui la veut secrètement comme le mécanisme de l’hystérie a besoin de détruire toute perfection pour briller insolemment, besoin de la ruine pour le relief de ton cadavre mis au musée, pour que dans l’ébranlement du temps, l'idole, le fétiche donne l'illusion de soutenir le souffle de l'insensé, et masque la honte refoulée de l'objet miniaturisé de ton désir renversé se contentant d’être ébranler en ses tremblement par la beauté du fétiche colporteur de la momie nippée bon chic bon genre.....le monde n'est plus qu'une réunion de chômeurs anonymes de l’intériorité, la preuve par tous de l'existence du vide, le réseau institutionnalisé de la nation sans narration, l'absence de réponse manque alors de foi en l'exhaussement du vœux unique et nécessaire, par ou les faiseurs de contenances arriment ton âme sans voie a sa propre interdiction d’exister.....je ne peux croire ceux qui disent que tu ne sais pas prier, puisque tu vis et que tu cris d'admiration ton dégoût d'aimer ta honte, faute de mieux, faute de savoir aimer l’éternité, même si je vois parfois que tu consens a l'interdit...nécessairement l'autre moment de la réponse, celui du don sera solitaire, solipsiste en déréliction herméneutique des glissements de sens autour du cercle de la terre devenu le rond magique de ta psyché, l'eau bouillonnante de la fontaine vagissante qui te parle de l'ordre de ton ame que tu ne comprend pas...toi aussi, toi encore, mon tendre et cher reflet, la putain de moi-même, tu cherches quelqu'un a qui parler.

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