16/06/2014
sans titre (en cours)
Après les événements de la docte campagne la vision du pays fut couverte d'une herse qui s’abattit comme une peur de voir se perdre l'image du fruit descendue des régions du cœur se pendre aux branches de l'arbre, couvert de feuille, comme une contrée aux milles reflets, proche du scintillement, une contrée ni trop étroite ni trop lâche, qui put contenir son souci dont il se protégea en s'en faisant un toit de terre cuite en attendant ; il cessa d'habiter la terre et se fit maison de son ombre puis devint habitant de l'ombre de sa maison, et en ce temps, sombre il était devenu moins qu'un chien; c'est dans l'ombre du fruit qu'il passa ses meilleurs jours ; il ajoura la maçonnerie de menuiserie qu'il décora sur les deux faces, d'autant de symboles qu'il voulait par ce seuil délimiter d'espaces différents dans les modulations de son désir par son souci qui en fait le contour, une silhouette qui se tient a la porte, qui vient ou s’éloigne du cadre du temple dans la poussière d'un chemin ; pour vaincre il se terra dans la sève quand elle est encore chaude et fluide, avant qu'au contact de l'air, elle ne gomme d'un grand éclat d’opéra le miracle de son dépassement, et que le monde a nouveau ne plonge la tête dans le vide au-delà de l'horreur qui l'habite de son inconcevable néant, son propre avenir inconcevable sans dépassement ; l'instant du passage quand a lui ne varie jamais, il s’éprit d'autre menace, définissant plus subjectivement l'insaisissable présent, et pris femme ; le foyer redevint ardent ; la nouveauté de la menace plus intérieure rendait l’intérieur plus érotique encore, au point qu'il conçu qu'il était réellement celui sur lequel pesait la menace de se tromper éternellement si une folie entièrement objective au sens le plus banal du terme le désempara des étirements mythique et il se réfugia dans la liberté d’alcôve du devoir absolu de la foi, payant de sa personne éternelle un sacrifice de tribu beaucoup plus intransigeant en somme; et il cessa de vivre dans les nuées cosmologiques, en transformant le soucis de la scène primitive du fruit en une reconnaissance du verre intérieur qui éloigne la menace parce qu'il la croit présente réellement dans l'effigie du vainqueur ruiné, éloigné de la lumière diffuse, rendant se traits plus miséreux encore, multiples comme le nombre de plaies qui couvrent le lépreux; il menace de damnation le mort sauf la foi du secret ordre de la pensée se représentant son accomplissement comme une victoire; leur premier enfant appela Morija l'un des seins de sa mère, ou il lisait dans les caractères de son age les ombres de son ignorance mêle a celle de l'avenir pétrir son vide, par des mains pleines de menaces mystérieuses tant que ses oreilles n'aurait pas perçu le chant; du bien il pouvait dire qu'il est invariable sous tous les changements, qu'il traverse toutes les matières ou la pensée se désespère de son propre savoir, luire une transparence du cœur, jusque dans l'avenir du sentiment, de sa chair qu'il ignorait encore être mortelle et indéfinissable; luire jusqu'au confins illimité d'elle-meme la chose sans substance, dans les lois de la physique mentale du sentiment, qui n'est qu'un point de départ chimique dans l'univers du commencement de la foi qui sublime cette opaque sensation en un instant éternel de la lumière filtrée par les nœuds de l'ignorance au porte de la vision sensible de l'univers dans le bouillonnement de la moelle des os ou se concentre et se prépare la vision, qui deviendra transparente édification du précipité chimique au fond du vase d'expansion ; il maçonna le foyer bâtit sur l'avenir, le vide laissé par l'indetermination d'une promesse dans son train d'evenement ou la suite de l'intention providentiel ne devient lisible comme un présent, qu'a ceux qui fonde le silence en eux sur une folie capable de tout irradier, de faire luire et de tout bruler, un silence capable d'organiser un monde en gestation dans le vide qui est aussi le commencement de la menace de dissolution, d'explosion interne qui pèse comme une négation a travers ces même termes ou la pensée de l’éternel luit; au foyer naturelle de la femme il reproduit intérieurement, le rapport de la tension a elle-même entre les couches d'horizons, les sédiments du ciel ecrasé comme une douleur au endroits sensibles, du lieu perdu dans le passage du temps; il coucha avec son ombre invisible qui avec lui devinait au blé couché sous le vent, les turbulentes altérations de la lumière explosant le néant qui borne la voie de l'amour ; sous l'axe solaire la prière englobe les instruments et les signes, et retranscrit cette continuité du sentiment, en pensant qu'un souffle habite la chair, qu'il est un vide qui relie les deux instants suivant, que la chair est comprimé alors que le sentiement l'est si peu naturellement, et rend au temps son foyer de dilemme avec femme et enfant, tierce suspensive du temps qui équilibre et sous tend de crainte l'horror de la promiscuité éternelle a soi-même, cadre la langue a une source d'amour, et rattache chaque instant du renouvellement a lui-même, dans le cercle de la famille qui retranscrit en scènes primitive de la vie intime et sexuelles des sauvages paysages de la vision de l'innocence qui rend coupable, l'orbe des fixes, la portée de notre ignorance sondant l'empire réel de la conscience touchant aux limites du vide comme a un une parois de granit et de nuit ornée de milliers de diamants, comme un royaume que le monde encore vierge de toute parole connaissait intimement; bien avant la raison, quand la sensation était pure et fraîche et verte comme le sentiment qu'elle provoque dans l'ordre des tensions, et que la famille humaine s'entait alors sur la parole d'une descendance, qui dirait vouloir l'impossible, et que l’échec est la sensation du vide qui nous sépare du tout autre, inquiétante beauté lourde de menaces et de craintes rendant au vide de notre chute dans le temps un reflet conceptuel qui habite la sensation comme un axe, une intention vide une pensée déjà un reflet du monde comme lumière et vision ; la chute de l’âme trouva dans le foyer, le retranchement du monde reproductible en chaque homme par un même sentiment de fraternité ; mais le ventre inattentif de la consommation du temps broya ce refuge de la transfiguration, ce cocon de la mitochondrique synthèse, ou la larve du redoublement toute de transparence vêtue, joue a s’effeuiller devant éternel mari, et se met a nu réellement devant Lui, pour s'approprier en conscience ce fiat ultime et premier de la création, en redoublant sur la base d'un savoir du lien qui nous relie au vide, les limites de la raison doublée par celles de la sensation reconstruite. Édification.
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