Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

27/06/2014

sans titre (en cours)

J'habite les collines nues et couvertes de livre, dors a l’écorce symbolique le filtre vanné des nuits descendu avec le jour au crépuscule des lettres dont empeste la plupart des hommes, je fuis leur impatiences, leur cupidité, leur arides cascades de maux malle en point, foutu comme des pâtés de maison, le poing des horloges serrés autours des roches de contention, les six pans de la peur bagués de fougères minutieuses pour d'autres profondeurs de sédimentations ; je vais de bosquets en taillis a travers leurs crainte, j'affronte seul les lieux ou pas un ne se risque, et passe comme les notes a travers le trou des flûtes poussé par les marteaux de pianos partout fuyant l'interdit « Ne perce pas de musique notre désespoir commun ! Il est si chère a nos attachements ! » La religion est une épave vu de loin, un gribouillis de traits illisible de tête folle qui nous effraie comme un chef décapité se détachant de l'horizon ; « c'est la chaîne du plaisirs que l'on enferme dans le maillon de la peur ! Pas même de plaisirs si on veut être honnête : c'est l’indifférence rationnelle organisée sensuellement ; revient parmi nous foulez la vigne aigre des petits plaisirs et des microscopiques douleurs ; Tout chez nous n'est que calcul et prévision, reprend goût au jouet, au placebo du monde gadgets de substitution, pas de fourmis de maigres repas valent mieux que saut de géant dans le néant; ton renoncement absolu nous effraie, nous terrorise comme si nous devions consentir a sauter un repas ! nous n'avons plus de cœur pour tes fadaises, se nourrir de mots ne nous sustente pas ! l'urgence est au déménagement des combles de l'architrave érudition, car les murs du grenier ont moisis durant la mousson des festivals» fuis ! Fuis ! le cercle tenace du contentement immédiat! Je ne mange que ce que je chasse, et la biche s'est enfuis dans les méandres des foret d'incertitudes en attendant, je souffre et mange du rat mais j'aime souffrir pour ce que j'aime et il me semble que quand je tourne un lézard sur la broche, c'est le scolopendre qui me fait cuire sur une racine mythique, belle comme un iris de flamme qui me regarde jusque dans le vide d’émoi ou la sueur et les larmes me tapissent d'enluminures d’éther qui m'arrachent au monde et me rapprochent encens de ma proie brûlante dans la lumière, en me parlant des accords secret du cœur parcourant les distances du malheur sur le dos de l'affliction qui contracte le temps...  « Cesse malheureux ton chant !! ou nous te lapiderons de nous écorcher ainsi les oreilles! Pars ou nous te chasserons ! »

Les commentaires sont fermés.