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29/08/2014

Nocturne.

Toutes ses notes sont brisées et de la limaille elle coule comme d'un œil fendue, se baisse et cherche un commencement ; mais la zone est franchement étrangement caractérisée; c'est une lande couverte de miroir qu'elle brasse comme les débris de verre d'un regard errant cherchant la route des yeux, mais elle découvre que toutes ses voies sont aveugles et qu'elles la ramènent a elle-même comme a une impasse du temps, ou tout s'effondre a chaque fois, libérant sa force et aussi son désespoir; son jeu suffoque, les cordes bouchées entrent en conflits, les tons fracassent les harmonies, le corps de l'instrument se déglingue, se tort comme... comme une serpillière engorgée qui n'absorbe plus sa présence devant la tache immense et se dégorge de résoudre le fil des mitochondries parmi tant de teintes affolées ; elle en humecte le bout pour enchâssé par le vide les radicelles ultimes qu'elle réunit en les pinçant d'un point de salive, jusqu'à ce qu'il meurt un instant son rêve sublime, cela voudra dire que pour elle il a exister... comme si le poids du réel était tout entier donné par l'indice du rêve peu riche en fibre de réalité pourtant;  mais s'il meurt un instant, elle, elle devient  corrompue et sublime, un instant de silence aussi long que la très brève et violente image du paradis renversé, aussi éphémère que la douleur qui racle la cuirasse quand elle martèle de ses bras en sang la panique de ne pouvoir faire entendre sa voie une seule fois en sa note complète, le regret d'une si riche harmonie monte comme une ombre entre l'ampoule et l'abat jours, laissant, offrant, une trace paradoxale du mystère a repérer sur les gravas qu'emportent les araignée en file indienne dans leur fourmilière, creusé sous une pierre? comme ces marque de gros lombrique gravé sur un grain de lumière; un photon se retourne si facilement, qu'il lui serait difficile de le faire très lentement, sans en embrassé plusieurs, toute une brassée , qu'elle prendrait le temps de voir; le temps de voir le temps œuvrer, laisser paraître l’éternité a travers les trous béant des eres glacieres aussi proche que l'instant de l'onde explosant en matière décomposable d’où d'autre onde peuvent poindre, pendant que l'angoisse referme son poing sur le mystère; il serait si facile de laisser tomber mais si je repond pas dans le temps d’où étincellent les images? j'aurais l’éternité pour repenser au fait que j'ai perdu mon temps, qu'un grand trou de culpabilite reste ouvert ou l’œil descend comme dans un trou chercher la lumière? explorer la lumière.. par la fenêtre? les jupes des filles? l'ampoule peut toujours être ailleurs; et elle pourrait, si elle prenait tout le temps, pour ce simple geste, voir a quel point il s'inscrit dans le changement, s'enrichit d'allégement; mais son âme la torture parce qu'elle ne veut pas jeter se jeter dans la nuit noire, dans l'absence de rêve sans laquelle toute faute se répète éternellement ; si elle prenait le temps du débris, de la raclure, le temps de l'Ordure dirait Bloy elle retrouverait le fil du commencement; la question n'est pas : y a t-il encore de la poésie possible après la Shoa ? Mais combien de poètes ont trouver...oui trouver de la beauté quand ils étaient enfermés dans les camps de la mort, destiné au krematorium ? en sursis, nié a chaque instant par tout ce qu'il percevait. Quelle beauté jaillit d'une telle pressurisation du temps si proche du paradoxe et du cloitre de l'effacement, l’indifférence a sa propre mort est le quotidien de cette vie renversée ; une telle image de la beauté recueillit au cœur de l'enfer, comporte certainement une valeur esthétique infinie ; cultiver la mémoire ne sert a rien si on ne cherche pas a dépasser l'horreur ; si une telle beauté a parue dans un champs de la mort, elle ne peut être qu'une fleure rare qui aura su démonter toute la sensibilité de l'effroi permanent, rendre a la vérité sa lumière naturelle, ses droits divin sur l’épaisseur de l'horreur abolie; certainement aura t-elle un éclat bien particulier qui ne sera pas de l'utopie mais une icone a haute densité esthétique, un parfum fourré dans le nez des charognes et nazi persillés dans les cordes du piano ouvrant ses narines de plume noire a tous les débris du silence ensevelit sous le brouhahas des sciences,  qui remonteront a la surface des trains, et des wagons de bestiaux, réinvestir la kénose outragé d'avoir était contrainte de haïr l'amour; les portes des wagons coulisseraient dans un grand et dernier fracs qui serait le premiers coup de dent que les damné se donnent entre eux éternellement; l'enfer se refermerait comme une tombe sur la peur qui a effacer la lumière des yeux, la faim qui rend fou, la honte qui donne a la douleur une réalité morale, la douleur, la vengeance et la haine enfin qui bloque le cœur, toutes ces pailles remonterait dans les wagons a bestiaux avec les monstres en pâture d’eux-mêmes; tout individu serait reconstitué dans la parole, la paille donner au poules pour qu'elles y pondent la Justice, que nos pas écrasent en voulant se forger de force et a tout prix un rêve qui n’est pas la réalité même ; erreur fatale, fatales séduction suivit d'amers conséquences, première tromperie faite a soi-même, origine du mal, premier reflet obstiné, première concession faite au rêve sur la réalité, premier acquiessement volontaire presque instinctif, a peine conscient, accorder a la formulation de l’éternité en nous, premier prima d'orientation, prémices qui en tant que valeur intensive ne demande pas moins que toute une vie d'incertitude et de renoncement pour être effacer et recréer.

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