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01/09/2014

sans titre

Le manomètre indiquait 15 barres et demis sur l’échelle du mercure de mon père quand je suis né soufflé dans la glace par le vent d'hiver, trois ou quatre jour avant décembre. Une infirmière imbécile m'avait mentionné par erreur dans le registre des animaux trouvés parce que mes oreilles pantelantes et frisée comme un choux-fleur, me donnait l'air d'un fox terrier l’ayant trompé sur la marchandise, alors qu'elle regardait la télé qui rediffusait un reportage sur le décloisonnement extatique de la mémoire séquentielle de l’Europe asphyxiée par son propre solipsisme gréco-romain: les millénaires africains ; mais dans mon souvenir, outre les haut le cœur du toboggans des muqueuses et les difficultés de la traversée de la première foret de poils pubiens, je n'ai conservé de la démonstration télévisuelle que l'idée d'un appareil reliant artificiellement l'absence des corps aux syllabes qui les manifestaient séparé d'ombres incompréhensibles dans la salle de travail ou une inconnue poussait des cris d'agonisant d’où je devais naître.

La base lyrique de ma mémoire en fut a jamais chamboulé ainsi que le sens du réel avec lequel jusqu'à ma mort je n'ai pu me familiariser ; mais comme a tout malheur quelque chose est bon, cette confusion première de l'unité terrestre des lieux imbriquant le globe terrestre dans le ventre de ma mère rempli de cris anarchiques, m'aida, a suivre, les lentes et très incertaines explications de l'idée centrale de mon père sur le sens de la vie et du comment on s'y forme, qui occupa mon éducation pour les dix années suivantes, liant la révélation du réel a l'impopularité carcérale qui était selon lui, le talon d’Achille de la carrière de la plupart de nos grands dirigeants égarées dans la rose des sables aux pétales éparpillées aux quatre carats du diamant. Puisque je devais me choisir un animal, comme on choisit un talisman, tant qu'a faire je me choisi papillon, car m'avait-on dit c’était a la différence du fox-terrier, le seul animal dénuée d'oreille, sourd aux explication de ses métamorphoses.

 

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