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18/09/2014

Difference absolue.

Sort ton stéthoscope mon ami et plaque le contre les cloisons des pavillons, le crane des gens, enfonce le dans leurs assiettes, les pots d’échappement, la pellicule sans épaisseur des films qui satisfont le soir, la journée du boucher et écoute la rumeur du chaos qui gronde a l’intérieur des sentiments, leur effritement de sable qu'aucune clepsydre de verre ne retient en s’étirant a leur dimension, et tu frémiras malgré toi, d'entendre l’œuvre du néant tenir son langage de mort dans l'absence de fin de l’être étrangement tenue a l’écart de lui-même, c'est une cavalcade désespérée sur la mouture de l'un, le chant de la certitude éternelle moulue finement et réduit en poudre au yeux qui s'en dégage ; l’ère de la communication te fera penser aux cris sidérant de pitié qui s’échappent d'un abattoir ! Certes, le propre est tenu au secret d'un autre, mais sans dieu, chacun n'a plus qu'a se vendre au défaut de paiement ontologique assuré ; ainsi d’étage en étage, de l’intériorité vers les nuées s’élève le sentiment d’être dépossédé de soi, inhabitation qui aurait pu tout aussi bien avoir sa clef ontologique dans le mystère, mais qui sans foi, n'engendre que le contraire du festin de l'amour se repaissant de lui-même ; seul cycle pouvant effectivement former l'orbe d'un éclat de chaire dans le ciel autrement inexistant pour soi; mais on se prive soi-même du seul et unique bien capable de combler et de renverser le temps ; on parle de richesses qui n'en sont pas puisqu'elles ne convoquent que les plus bas instincts qui se méfie de cette éternité qui doit pourtant durée plus de sept cents soixante dix sept fois trois cents millions d'années que tu portes sur tes épaules comme un fardeau insensible lorsque tu fais la vaisselle pour l'aimée ; mais a l’époque du nivellement l’hésitation, le doute, l'ancrage absolu dans la médiocrité rend le sentiment d’être soi trop familier techniquement affublé en son étrangeté masquée pour être l’étranger qui devient soi après une nuit d'amour qui pèse plus que les trois cent millions d'années du souvenir qu'il engendre comme la traînée de cendre infinie de la combustion dans le temps de ce qui brûle sans se consumer ; si l'esprit est le parfait medium, s'il n'est rien objectivement parlant, il reste qu'en son absence règne aussi intérieurement la plus complète absence de hiérarchie entre les diverse informations que traite le cerveau chauffé a blanc par les milles impulsions de chaque instant ébranlant la colonne d'intention sollicité par le poids identique des informations lâchées dans le vide ; puis retire ton instrument de cette fange et plonge le dans le cœur d'un véritable amant et tu entendras la mélodie complète de l’être pris objectivement dans l’éternité qui est le poids imperturbablement léger de la lumière impondérable qui dure toujours assistant a son propre miracle de la combustion qui accroît son dévoilement.



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