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22/09/2014

Pardon.

Il faut bien comprendre mon cher lecteur ou se situe la tache ; les instances dialectique intermédiaires sont les étapes de l'acquisition d'une éternelle transparence, les étapes d'une profondeur de vue et d'une épaisseur de cœur aussi vaste que l'univers ; il ne s'agit pas de modifier le réel comme le voudrait les marxistes mais de le faire coïncider avec lui-même, ce qui ne peut advenir que si tu reconnaît que tu n'est pas porteur du sens de la réalité et donc que tu ne saurais vivre dans un système que tu produit toi-même, sans pour autant renoncer au fait que le réel est effectivement un système, mais qui t 'échappe. C'est sur ce principe ontopoiétique fondamental que repose la maîtrise de la technique (ou la technique envisagé comme art de la maîtrise de soi encore occulté par l'idée cartésienne de la maîtrise de la nature), la lucidité d'un agir humain partiellement (paradoxalement) conscient de ses fins qui se contient dans les limites d'une vie qui a son terme produira le souvenir de ce dont on aura souffert d'obscurité pour le poids de gloire resplendissante. Cela implique de repenser la technique sur le modèle de l'art comme praxis paradoxale du devenir d'un être passant a travers lui-même, l'unité détaillée de son existence, comprise comme advenue dans la comparution au tribunal de l'amour ou toute sa réalité projetée comme possibilité puis revisité comme choix, aura rejeté hors d'elle comme désespoir et forme capitalistique, la technique industrielle dénuée de toute téléologie qui n'avance dans rien du tout puisqu'elle ne regarde jamais en arrière pour se comprendre et s'embrasser elle-même c'est a dire se poser comme un être devant un Autre.

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