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02/10/2014

Note / de l'insignifiance angoissée a la conscience de l'invisibilité

L'espoir est comme la réflexion déjouant la peur sur son propre terrain, elle tremble comme le blé sous la bourrasque du vent, puis fige les chairs de poule comme un astre poilu tâtant de la peau la plus fine, la plus fragile mue de demain ouvrant l'iris des fleurs a l'élan de la rupture rendue en terme éloquent par leur regard; ce sont des nénuphars qui forment le fond de la réalité devenu apparent quand l’être né au monde en a traversé toutes les dimensions contradictoire, et qu'une lumière plus noire que le soleil éclaire les corolles humaine qui le recueille dans leur suspension ; alluvions flottant entre les mondes comme entre les grains de la lumière ou l'invisible peut s’apparaître ; être cru c’était aussi ce que cherchait tout conteur, en piégeant, peu a peu les formulations historique des événements, ils déconstruisait l’éternel, ramener l'intuition de l’élan a la réalité de l’éternel sans approximation historique définitive ; curiosité de l'amour qui en fit une chose intéressante, intéressante jusqu'à un certain point seulement ; a travers les miettes, seul le désir cherche le contact avec quelque chose d’entièrement cohérent ; ton père et ta mère, ? Ils n’étaient peut-être que des situations t’intéressant partiellement ? Aussi il te faut procéder autrement ; d'abord trouve ta mort car sans elle rien ne t’intéressera infiniment ; sans elle rien pour te sauver, sans elle pas de retour au soubassement, pas d'ephiphanique clarté dans la présence des lettres du testament ; car dieu n'a pas dit en quelle langue il écrivait, pour que chaque peuple de Babel le comprenne; donc mort a toi-même, disparition de toute certitude est élan concentré au bord du gouffre, roulant ses tonnerres de jour effroyable comme une langue cariée lapant la buée des tensions intérieures acides qui lui ruinent le gosier ; puis la physique de l’allégement une clarté symbolique faite chose donnant, au delà du cercle mythique et des retour de cycle dans le temps, une vision claire de l'invisibilité, une claire intuition de l'assomption de l'être dans sa plénitude ; alors chaque fleurs du vergers t'effleure d'un regard compatissant ou te surprends dans les nuances tentatrices de ton cœur ; le monde est ce chemin la, étroit et resserré ou aucun homme ne sauve un autre homme, ou tous ne reçoivent que de dieu leur foi ; on ne se sauve pas politiquement, ni en groupe, chacun passe la tette dans le cou des fleur et reprend possession du regards intérieure qu'il y avait jeté jusqu'à perdre la raison ; leur corolles enkysté de tout la volonté ontologique sont des mots pour se ruiner, pour prendre conscience de la conscience physiquement, pour renaître au corps de leur ciel éclaté, revenir de tous les éparpillement, devenir conscient au second degrés ; est-ce une tache politique ? Par directement. Mais le politique, est l'autre face du point de vue solitaire ; il appui différemment sur la dialectique, sans qu'aucun des points de vues ne soient en soit la résolution du mystère, mais une manière différente de mettre l'accent. Quel rôle chacun joue dans la rédemption de son frère, ce n'est pas moins mystérieux que le parfum divin des fleurs ; mais l'approximation historique qui déjà tente de formuler cet ultime constat jeté sur l'existence, se joue, pour le solitaire comme pour le mondain, sur une perpétuelle mise en abîme des approximations historiques qui tentent de traduire l’élan en certitude et inversement. Car effectivement dans l’éternité nous aurons le temps de tout nous dire.



Duby dit quelque part que l'histoire est une manière d’écrire, et il en va de même pour la politique ; c'est une manière de prendre conscience des contradictions de la nature humaine et de développer ces contradictions en suivant non pas l’éblouissement des progrès techniques qui peuvent faire illusion, mais l'accroissement du doute et de la remise en question des approximation du savoir historique toujours dénué de cet absolue certitude qui est le privilège de la foi.



Le savoir historique n’appréhende que de l'incertitude subjective mêlé a une forte dose de certitude objective ; et souvent l'histoire des historien ne déploie que le coté objectif d'une totalité brisée ; mais le développement de la seconde puissance de la conscience n'est pas non plus semblable a une histoire des idées, car son matériel fondamental est toujours le même : l'angoisse ou la lucidité; l’indétermination subjective fondamentale est en quelque sorte séparée d’elle-même par l'approximation historique ; ainsi qu'une qualité abstraite et universelle l'est par la possibilité ou la réalité d'un être ; de même que le devenir réel d'une même qualité est un renversement de la décision ou le choix fait basculer le non-être dans son contraire pour que l'essentiel devienne vrai; de même encore que c'est la statu éthique d'une parole qui fait la différence entre une conscience de l'insignifiance effondrée dans son angoisse et une conscience au second degrés ; aussi quand le christianisme pose que la félicité éternelle a une condition donnée dans le temps, il ne fait que rétablir les propriétés d'une figure géométrique de l'esprit naturellement prisonnier de sa propre vacuité qui a la fois rend possible et empêche de prendre connaissance de son pouvoir authentique : devenir une conscience de l’invisibilité. A moins de dire que l’approximation historique est l'entre-deux du passage de la certitude de l'insignifiance (déjà signifiante du rien) a l'élan de la foi qui n'est que l'intention déployée d'une future contraction de la certitude de l'invisibilité dans la lecture des approximations de sa mue qui l'ont amené a dépasser l'insignifiance de l'angoisse et a user entièrement de son pouvoir adamique. Sinon pour rigoler vous pouvez vous cogner le dernier besson qui touche très très vaguement et très très grossièrement ce même problème, issue de cette intuition fondamentale de la plénitude promisse par le désir d'un être n'utilisant pas encore toute ces capacités... mais bon, c'est plus long et beaucoup plus hasardeux quand a la forme que vous y trouverait.



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