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26/11/2014

Un perd et trouve.

Il est là assis sur la bouche d’égout qui rejette en permanence une effluve lourde et sombre comme du plomb ; elle se disperse en vapeur avant de toucher le fond du gouffre, et forme , a la hauteur d'ancienne cité recouverte d'oubli, une vapeur que respire la pierre ; ce qu'il voit depuis cet anneaux du sentiers qui remonte l'infini, c'est son désir mêlé de nostalgie ; c'est le souvenir de l'avenir qui cajolent l'entendement, berce l'irréflexion et l'embrassent de leur bouche en cercle ; le tube de zinc ondulé ronronne régulièrement ; la ville est plus loin dans la plaine, certainement, masquée par le brouillard ; c'est pour cela qu'il est venu en skate jusqu'au terminal d’égouts, qu'il a mis un tissu sur son nez quand il bifurqué du périphérique et prit plein est a travers l’épais nuage de pollution chimique ; ce qu'il sait de la nature il ne l'a apprit que des livres ; aucun paysan dans ses racines, un pur fils urbain n'ayant jamais connue réellement l’intransigeance des éléments, ni autre chose que l'esprit mêlé de la cuisine de maman ; la ville au milles reflets aux milles enchantements, la possibilité de tous les risques et de toutes les découvertes, il lui tourne le dos ; c'est a présent auprès de la mer de brume qui la recouvre qu'il vient se recueillir, se redire l'histoire de la lampe qui définie l'objet que l'on trouve réellement mieux en ce lieu, ou les eaux sales de l'humanité se déversent dans le gouffre informe de la puissance créatrice d'oubli ; il vient ici souvent, parce qu'il sait qu'il ne pourra en repartir qu'en ayant a nouveau livrer au chaos ce qui appartient a l'oubli ; dans son dos la ville, jour et nuit recyclait ses pensées ; elle conservait ouverte par son chaos même la possibilité du pardon pour chaque événements, chaque informations diffusé globalement pouvait ainsi devenir une raison d'exister, ou tout au moins y être liée ; la confusion s'apaisait au son visqueux du cloaques puant ; aucun rat ne vivait plus dans les parages qu'on aurait dit d'une végétation brûlée a l'acide, blanche bifluorée, chlorée comme un jardin de neige poussant entre de très vieux ossements ; ici tout se perd, tout se dissous, si bien qu'un pèlerin peu habité pourrait mourir de faim, égaré dans la lande par tant de surprenantes et étranges beautés salpêtres; c'est pour cela aussi que le skater venait, pour repartir du commencement, de la conscience d'avoir tout perdu et de ne rien posséder vraiment, alors la vie … c’était un lieu qui vous mettez mal a l'aise comme si en vous quelque chose s’était décelé du mal inconscient dont on souffrait, et que ce quelque chose, ce mal avait désiré formuler qu'en ce lieu quelque chose d'essentiel était perdu ; et que forcement on devait essayer de le vouloir malgré tout ; ce que le skater gagnait réellement entre des touffe de thym pleine de poche plastique c’étaient la conscience accru de ce qu'il voulait une fois qu'il pouvait regretter l'avoir perdu ; il en revenait comme du médecin, en ayant nommé son mal curieux ; il a refait sauter son skate dans ses mains au moment ou la route goudronné a disparue et qu'une lande boueuse et chenu l'a remplacé ; sans le vouloir il suivait le sens du brouillard de solvant chimiques qui s’écoulait comme un gaz cryogénique des cornue renversées de la ville ; l'air ici n’était pas plus pur, le ciel plus rayonnant, bien au contraire, une grande nappe de résidus de solvant suivaient son cours comme une coulée de lave, et glissait comme une banquise le long des flancs d'un volcans jusqu'au précipice de « forgot » qu'on aurait dit être la source même du Styx. Ce qui impressionnait toujours le skateur s’était que sur les bords internes du gouffre, la pierre grise comme de l'acier prenait des airs de caractères d'imprimerie, formait des gravures dorées et des bas reliefs évoquant d'antiques ruines de civilisations disparues, oubliées, dont les palais et les formes humble d'habitation laissait penser qu'elles avaient peut être abrité quelque chose comme le bonheur de l'humanité. Même si a ses yeux quelque chose sonnait faux dans cette quête de bonheur, et qu'une lucidité, celle la même qui exigeait soudainement qu'il quitte la ville pour isoler et discerner le fondement réel de sa recherche.

Commentaires

Remarquable texte et texture, tout à fait dans les eaux et les zones du fantastique urbain dont Ceronetti parle à propos deCéline...

Écrit par : JLK | 27/11/2014

Merci beaucoup jean-louis ... en fait je cherche un truc, j’essaie une écriture du projet qui serait un oubli actif de l’égoïsme ou se déploierait l'authentique conscience de l'ego réfléchie ... moi ça me fait penser un peu a Modiano dont vous demandiez il y a peu quelle pouvait être la valeur universelle ... désolé si je n'arrive pas encore a mieux le dire ... je cherche je tâtonne ... et milles merci pour cette lectori benevolentia ... ça apaise un peu les douleurs de l'insatisfaction essentielle, je vous embrasse.

Écrit par : jerome | 27/11/2014

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