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16/12/2014

Made off

 Pendant qu'elle baigne dans ses pilules de celluloses rose et grises acidulée par la chute orageuse de la matrice dans les délices des matières fécales anodées, le ciel se pare des couleurs d'apocalypse qui reviennent en suspension, échanger le silence de l’éternité, l'harmonie parachevée, contre l'humus de la mort et des terreurs assimilées qui marchent en ordre secret, a la suite des baleines blanches tournoyant dans l'ouragan ; le vortex s'aligne, arrache les arbres, emportent les maisons, creuse des vallée qui n'existaient pas de mémoire d'homme, et soulève les montagnes ; broie et déchiquette la moindre parcelle de route, rend a la terre son visage de glaise rouge et de roche farouche ferraillant le sein des poussières ; le satellite miracle de la disparition sur l’éther, vient la nuit nourrir la tombe de yorrick ; un rire a maculé le gond d'azur qui fait lever la tête; l'huis gonfle, se voûte comme si la terre approchait de son reflet ; comme si la terre allait exploser, s’élever au sein de l'archi-sphére de la totalité, disparaître des cartes de la relativité, des actes modérés; le passe bulle d'incertitude prend la forme d'un souffle qui se met en boule ; c'est un événement qu’Épicure qualifierait de singularité atomique qui s'abat sur les terres du milieu, ou passent, tombent et remonte, des dieux vers la surface des sources du vivant; des meutes de loups blanc tournent autour de l'axe, jappent aux pesantes nuées, et se ruent sur les trottoirs ascensionnels des rues fricassés d'objets de toutes sortes, frappant comme des spectres l’âme pleines d'inutiles pensées.

 

La barque était prête, elle devait être restituée a son propriétaire qui habitait l'autre rive des poussières, une ville face au levant d’où j'embarquais, emporté par la mort, en laissant le passeur s’éloigner et disparaître de ma vue, confiant de la retrouver insigne sur l'autre rive son apparence restituée comme frère dans la lumière d'une fin d'apocalypse semblable a une fin d'été ; amarrée au ponton, la barque se décomposera alors entièrement comme si son image appuyé au vide venait de se compléter du pourrissement et de la disparition de l'imparfait , deux actes d'un seul drame, d'un unique levé de rideau sur le miracle sans apparence trompeuse; le bois redevenu de l'eau lavera tous les signes en souffrance tandis que du passeur effacé il ne restera que l'homme, le frère, l’âme sœur a habiter.

 

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