02/01/2015
Passage a vide
Nous n'avions pas alors de religion ; ce qui ne veut pas dire que nous n'avions pas d'absolu, nous en avions un, mais sans religion, sans parole il nous échappait comme l’expression positive de l'esprit a travers la syntaxe de la pulsion de mort ; toucher a l'absolu était pour nous, l'exacte équivalent d'une sorte de philosophie spontanée... on se foutait de tout ; c'est pour ça qu'on n'était que défi a se défier de la méfiance, supposant l'harmonie toujours éternellement présente quoi qu’aussi souvent cachée ; puisque tel était la nature de la course, la nature du trajet, de la lumiere a la conscience, tel aussi devait être la nature de l'obstacle que nous devions nous donner l'impression d’écarter.
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