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30/01/2015

27h46

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Statutaire bb22 200, corps béton crépon armé mature créée art et lettres traitées bidon de titane astringent l’icône pétrolifère boit son chant d'entrée dans la sphère du plus grand nombre de place la dernière, qui soit spectaculaire, la place de la conscience ,première qualité de dieu, dernière et ultime prodigieuse conclusion de l'univers ; système système, l'univers et son grand parc a souhaits exauçant le silence de la gratitude; on le traverse on y est embarqué, c'est trop tard, on ne peut plus faire machine arrière, sur la mer, il faut avancer, suivre la mains des étoiles, remonter le long de chacun de leur doigts, et dans les yeux crevés de Van Gogh a nouveau plonger son âme dans la peinture la matière adamique, sentir sa teneur, son grain, son atmosphère, étalée sur un drap brut de conscience défrisant l'angoisse métallique de corde africaine qui recouvre son oreille de gris-gris pendant que le griot roule a terre comme un osselet entre les doigts des enfants, et des putains, un mercure ensorcelé qu'on se refile selon les températures de saturation de chacun, sensation, sensation, rempli d’elle-même quand elle est vide de soi, non pour s'exempter du risque absolu et de la blessure qui transforme l'amour propre en un sentiment convenable, une pesée de la grâce, sentiment d’être traversé et jamais rassasié par l'inconnu, et par la joie de pouvoir répondre a son amour; le ton de ses pas crépitent vers nous sans fin ; je ne bouge pas, j’attends, appuyé contre l'image d'un haut-parleur en quinconce sur le dos d'un batteur de jazz mortellement blessé par l'amour, la danse vue depuis le balcon, venait sur un tapis de bombes démotivants, nous apporter l'air qui manqué aux paniers percés du sentiment égoïste qui grandissait plus vite que celui de la présence de l’Être et faussé ainsi le diapason géant de l'univers, créant quelques stress, des horreurs indigne de l'existence des mouches parfois c'est sur, mais quand même putain un être, souvent avec lequel il faut compter et avoir absolument confiance, pour devenir ce que l'on est déjà, cette entité spirituelle de lumière belle comme une ville allongeant son corps le longs des falaises boisées et offrant ses jambes a la nuit.

Sur le tapis, on aperçoit, le cône de grâce agenouillé qui engendre des dilatations au carré des lamentations ou des cri de joie, qui donnent tout le temps a l’éternité, et constitue des pathos qui élargissent la conscience en intimité avec la grâce ; mais c'est l’être qui grandit, et non moi même directement comme veut nous le faire croire l’écran de la sociabilité, le spectacle du miroir plus épris de l'image que du modèle, et qui en ignore l'intimité et la découvre dans l'ivresse de la violence et de la transgression, jusqu'à se perdre en lui, jusqu’à être entièrement traversée par Sa présence, quel que soit l'importance relative que ton jugement retranchant ou ajoutant quoique ce soit a cela, il se peut qu'on existe dans le creux d'une vague flou, et non dans la pure tension intérieur déliée de tout, du regard qui oscille et vibre en toi, comme une corde tendu entre deux points de tension liée par une même dialectique objective parce que diamétralement irréel le sentiment rapporte la distance qui nous lie et nous sépare de l’Être incréé et inconditionnel, le présupposé de tout. Le tout lui-même que nous aimons.

 

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