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24/02/2015

Manoir occulte

Elle se penche au bord du pixel mobile comme au dessus d'un puits, d'une margelle de tapis volant, et comme un aigle elle voit, depuis un atomique pigment câblée aux poulies de scène le théâtre grandir, qui descend vers la surface et enfonce la toile d'une giration d'un sérieux infini, elle recréer l'espace temps du bout de son grand câble de baguette magique.

C'est par le corps qu'elle cause le mouvement, mais c'est bien l'esprit qui l'agite comme la toile l'atteste quand c'est elle qui se met a bouger et que la peinture n'est plus l'objet bourgeoisement contemplé, mais l'acte même de la déchirure par ou perce le retour de la réalité. Esthétiquement la ou le bas blesse c'est qu'il n'y a nul besoin de culpabilité dans la contemplation d'une toile pour qu'elle fasse son effet ; or c'est d'ordinaire l'inverse qui se produit dans la vie, la paix avec l'absolu se paie de son incommunicabilité...

 

Elle ajoute un trait au geste créateur d'un autre, elle peint en flottant par dessus le fil a plomb du corps-pensant, pesant sur la barre fixe comme une sonde d'airain un athlète olympien qui raye d'une pagaie le ventre la présence désirée et engendre l'enclos de lumière ; une conne du point de vue du regisseur qui ne peut pas la saquer ; moi je lui trouve un air superbe d'aviateur de biplans a lunette de pilote d’aérostats du dix neuvième siècle, elle a les même sourire interieur enroulé au chignon, que les passagères des ballons qui s'extasiaient d'un voyage infini entre les saut de puce de l'enveloppe terrestre. En se retirant, le trait de son esprit qui se communique a nous par sa chair artiste, laisse l'emprunt d'un paysage, un arrière goût de la vision luttant contre l'oubli, un instant les couleur se ravivent et plus plus rien, les motifs qu'elles a peints ont été absorbé par le paysage qui m'entoure, je sais qu'ils pourront ressurgir n'important quand, a instant le plus inattendu, comme des êtres bienveillant, saugrenus, porteurs de bonnes nouvelles, je sais que par elle j'ai appris a lire ces signe, a lire non le paysage, l’époque la culture, mais le vivant, dans les remous du fleuves, depuis sa peinture je les voit mieux maintenant clignoter comme des enseignes a travers les échappements de bus; le paysage commence au fond du tableau, au fond du cœur, a même la croûte que les pigments qu'on achète au magasin recouvre de valeurs ajoutées et qui représenté, disparaissent, engloutis avec le vendeur qui le vend, comme s'il n'avait jamais existé, horrible comme un trouble sentiment, opaque et glauque comme un souvenir auquel on ne sait plus a quoi il tient vraiment.

Le cordon ombilical du mal, le manoir Hitchcockien, l’église de vanGogh...

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