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18/05/2015

Données absurdes et datations, mailles sur filet.

 

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  La beauté ne nous apprend pas encore a voir la création, la beauté est un philtre qui ne peut percevoir le sublime éclat de l’Être physiquement scintillant d'une lumière sacrée faite de boue, tout ce qui vit doit mourir, tel est la loi de l’éternité qu’édicte le désir a ceux qui ont assez de cœur pour l'entendre... tout ce qui vit doit mourir, disparaître objectivement, de ce lieu ci et de ce temps là pour marquer d'un vide l'emprunte, la trace effacée d'un acte plus qu'humain... c'est la loi Abrahamique, d'apprendre a reconnaitre cet acte en nous, d'apprendre son secret du désir d'accomplir l'infinie vacuité de l'apparaitre libéré du profit, au-delà du simple vide, et de découvrir l'essence tierce de la moyenne assertion manquante d'un syllogisme flou, qui en devenant insoluble prend feu et s’éclaire de partout, de l’être manquant de la conclusion qui ne peut se manifester sans me rendre témoin d'un miracle, et donc de quelque chose qui ressemble a une pérennité de la vie au-delà de toutes nos pauvres assurances, de scruter dieu a travers l'acte absurde du sacrifice, qui a nos yeux forme de l’incompréhension, une consolation a tout ce qui vit et doit mourir, a l'heure ou le couteau se lève sur l'objet du désir, tout ce qui vit doit mourir, pour être perçu en dehors et au-delà de nos repères habituels qui font de l’être en général et de choses en particuliers des déceptions sans remède qui aigrisse la mayonnaise, rance tu répètes au doute qui tapisse le choix de papier marouflé que tout ce qui vit doit mourir en gonflant comme un levain libéré des croyances les plus enracinées par la patte de la raison en notre esprit, et notamment celle qui ne veut pas lâcher ce a quoi elle tiendrait mieux si elle endossait entièrement sa perte comme condition préalable au don, un renoncement qui loin d’être un refoulement, est une disposition fondamentale a recevoir un don entier de vie, en creusant jusqu'à l’absurde la vacuité du désir, comme pour la suturer d'un sacrifice de toutes les traces, renversées a l'incognito de la commune dignité, a la transparence qui est chair, absurde rapport a l’Être par le truchement d'un renoncement qui a levé le couteau sur et non pas contre l'objet le plus cher, et le reçoit a nouveau, contre toute représentation, nommable mieux que jamais, mais tout autrement, comme un don aussi miraculeux que l’Être au tombeau du moment recevant du doute qui résonne dans la caverne, la parure intentionnée née de l’ambiguë dislocation du logos dans la duplicité de la chair, marie toi ou ne te maris pas tu le regrettera également, choisit ce que tu veux, ce que tu peux tu ne le choisiras jamais autrement que porté au sacrifice de ta trace pour le faire paraître, aimer c'est vouloir le bien d'un autre, comme la formule est ambiguë a souhait, tout le désir est là, la mesure entière de l’Être que les crétins sophistiqués mesurent a la règle et au compas, et toute trace effacée exprime l'ultime effort de la rigidité cadavérique, l'en soi dernier de la volonté, l'effort cosmiques du désir réduit au néant, le sacrifice de nos représentations, pour la dernière sublimation, le transbahutement du visible a l'indicible, l'objet unique du désir, l'Un et son mode paradoxal d'apparition, a travers l'absurde, son contenu dernier, qui est raison, l’édification du Témoin de la Répétition, l’édification du Miracle par les moyens absurdes du sacrifice qui sont en dernier ressort l'expression entière de tout espoir ayant jamais motivé le moindre acte humain, toute trace immanente sur la langue tendant a s'exprimer pour s'effacer dans la plénitude de l'existence sublimée qui n'est plus une œuvre personnelle, mais l'acte de dieu en nous et la plénitude du temps.

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Écrit par : barbara | 18/05/2015

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