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20/05/2015

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 Sous les polymères azotés des barques liquides surplombant le fleuve de leurs tranquilles coquilles retournées, les cristallisations possibles de la kinesthésie rêvée des pécheurs s'élancent d’équilibre granuleux en suspension dans la lumière rose des yeux, aux gestes vaseux comme les filets sans fond qu'ils jettent au froid et sombre lit du Cocyte a travers la poudre de leurs souvenirs qui s’éteignent s'ils ne les revivent constamment, hanté par les chants qui leurs filent entre les doigts comme entre des palmes lançant leur anneaux de jaspe en réponse aux soyeuses ondes du vers-ouvert encore indéfini, la bulle des palmier, les premiers cris entendu de la jungle avant de voir la création, font vomir une discontinuité entre leurs geste qui se résignent a être ensevelit par le silence des premiers ajours de chair perçant l'esprit comme un cri d'une fraîcheur édénique revenu de nulle part au jardin, agitant ses lianes d'une ample palpitation plus fluide qu'aucune vie technicisée échouant aux portes de Scée ; les vantaux sont des globes bleutés que la chaleur du sable fait cloquer dans la vision ; au delà de ce seuil, le monde a disparu derrière son horizon, il n'en parvient plus aucun échos d'armes et de luth concertant dans la poussière ovipare d'un soleil poché et se décomposant. Un houle plus profonde s'annonce par une certaine immobilisation des limailles d'or et d'argent en suspension, un trait plus sombre se prépare et c'est une foule en procession qui le transcende.

 

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 Cirta en tête, toute de lin blanc vêtue, comme parée d'une pudeur faite nudité, nomme l'astre d'un coup bref de cymbale qui annonce la venue des hommes sur les lieux de l'emprunt, et aux dieux que les hommes sortent d'eux pour devenir transparents. La foule qui descend des collines jusqu'aux portes de la ville, soulève bruyamment beaucoup de poussière autour de la ville de torchis qui la happe et dont elle ressort en procession, dispersant a tous les chemins les motifs de haine qu'emprunte aussi les sentiers, de la nasse originelle éclaté, évidée, saignant, fuyant quelque terreur répandue hors les murs de la cité qu'ils cherchent depuis qu'ils rêvent de s'éloigner de toutes les peines, et autres lieux naturels ou vivent les bêtes et les dieux ; le tympanum, égraine son solennel ton loufoque de vibrato, dans la poussière qui se change en encens autour de la pierre de l'interrogation qu'il faut changer en tiare ce jour précieux, ou l'apparaître est célébré conserver de tout ce qui s'effrite, éloigné de la lèpre de la possession, et chanté comme ce qui vient en premier rafraîchir son brillant au fleuve ; Moulouya Mouillée soutient la traîne de la servante trahie, qui fuit comme un ruisseau, l’incompressibilité de la peine ; le drap est d'un tissu plus mystérieux encore et transparent que l'aile d'une libellule; entre les joncs une inscription baigne dans l'eau : les araignées peuplent la bouche des morts ; les lettres de l'inscription sont des monument du relief sous marin gravé naturellement par l’écoulement du fleuve dans le temps qu'il se lave; le sol aride et dégueulasse des sensations épuisées se ressource a la vue de la création, car trois jours avant le jour de la célébration le vents de la vision avait parcouru la ville, frappé a toutes les portes, et siffler a la naissance des yeux pour la création, qui donne un but a ceux qui veulent vivre dans la cité loin des bêtes et des dieux, qui sont comme chacun sait, toutes deux des aveugle de naissance ; chacune a leur façon cependant, la bête par ignorance, les dieux par accomplissement ; les pécheurs ont déplacés quelque plaque de méthane dans le fond de mon histoire, ce sont les poissons qu'on charge dans le fourgonnettes garées en plein soleil, les cagettes de glace, les verres et les bières qui se choques et les plumes qui jaillissent des arbres a chaque claquement de tôle ou de portière ; des hoquets de combustion du moteur premier de l'univers, sortent les hommes comme des charbon extirpés nus des ténébreuse flammes, avançant en lente et harmonieuse procession devant dieu, jouant comme de sérieux bouffons, a êtres les personnages de leur tableau, sans oublier de jouer et de sentir, leur concert de casseroles pour les chœurs angélique qui séraphine dans la poudreuse la mixion infinie des contraires du tissu dialectique de la chair et de la passion, au moment ou elle se disperse pour celui qui la suit dans la multiplicité d'un Oiseau; voir la création, au-delà de toute beauté, dans son infini canevas d’incompréhensible splendeurs c'est voir l’émail sporadique des contradiction qui font de l'entendement non plus l'organe de la projection d'une représentation, mais celui d'une transparence intérieure et fractal infiniment ; du genre a l'individu, le sorite semble s’être accouplé au corps d'un silène, dont le silence semble a son tour faire au corps son apparaître, lui fournir l'espace et le la lumière qu'il possède intérieurement sous forme de riches défragmentations, qui font masse dans la densification de l'espace infini ou elle se refoule de peur, nécessaire a l’étendue des chiffre irrationnel nés a cet endroit de la langue, devant le palais, ou le fleuve est une corde, un son souple et suave avec lequel on tranche dans le fruit des pécheurs des sciures par nécessité, écartant d'avance la multiplication des écailles pour se concentrer sur le pain; ils sont trois au moins épars comme des grains de blé, sombre comme des tache solaires penchées dans la pure stabilité de l'air instable ; leur barques a présent se confondent avec les vagues des segment de temps, est-ce folie, ou éternité ? Mais déjà les sistres résistent au silence alors que d'une borne frappé d'un sceau chamanique, du corps d'un animal jaillit la forme emprunte de l’éternité, le corps d'un homme; la langue s'agite en lui comme un serpent désincarnée comme la possibilité du mouvement, la ruine aporétique de sa face rendue indescriptible. Il lit et discerne ce luit qu'il est.

 

Qui a jamais trouvé sur terre le repos de la pensée ?

 

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Commentaires

4 anges les avaient entourés
15 min leur est donné

elle le sait , lui ne voit rien
Il est là de toute façon, étendu à lui même sur cette improbable présence qui les a réunis dans une ville qui leur est à tout deux étrangère . La mer ne les a pas oublié.
Il s'étonne sans s'y abstraire,
Elle sait, et peut sourire à nouveau,

4 anges se sont déployés,
Ils ont eux aussi besoin de cet amour ou le temps disparait .
15 minutes leur sont données.
Elle le prévient, il se détend, 15 min d'éternité, pourquoi s'abstraire, ce n'est même plus une matière - son rire a elle est revenu, il s'agit plutôt d'un profond sourire qui rassure tous les âbimes et conçoit dans l'échine des liens immenses entre les écarts où la chair se déploie sans risque et l'idée qu'on a de soi. Il reçoit. Elle entend, et peut se rapprocher.

Tout a l"heure il n'avait pas pu la toucher. C'était beau mais violent, cette franchise à se refermer, face à ce qu'ils sont : Un espace oublié qui n'a rien a faire des identités et ne se donne au sentiment que si il inclue tous les présents. Elle aurait pu être pulvérisée et que connait il , lui, des âbisses qu'il s'amuse à nommer, a vouloir toucher ? elle s'était retirée, s'extraire, pour être là une autre fois droite, et riante, à nouveau, dans les espaces infimes qui n'entachent aucune des présences , mais s'extraire c'est aussi chuter .... Il l'avait vu en danger, d'autres aussi, un homme , beau black c'etait arrété ... "ça va m'dame ? " et lui avait redonné ce sourire où toute présence est un allier. Comment ce grand black, hirsute de celant , l'avait il perçue, pourquoi se permet t il de la rassurer, elle libre, il le sait , il sont du même monde ou plutôt ils aimeraient eux aussi que le monde soit uni ... Ils ont parlés, elle sait parler, elle a reçu de la rue ce que lui aurait aimé lui donner, une franche accolade de soutien et de fraternité . puis elle retourne tout en tendresse, son interlocuteur vers lui même - ils ont parlés de la cité - et là devant lui rapidement la vie s'écoule a nouveau dans les espaces dû au sang où l'avenir pourtant est difficile a envisagé. Elle sait, il entend, l'autre rattrapé par son temps est parti, et ils ont été s'assoir sur ce banc où les anges sont venus les entourés.


Plus tard il lira ceci:

La passion est ce qui permet d'entrer et sortir du temps.

Celui qui ne peut entrer et sortir du temps sans endommager les êtres de sa rectitude est maudit, il salit.
Celui qui peut entrer et sortir du temps sans s'endommager lui meme est bénit.
Celui qui peut entrer et sortir du temps, mais ne le fais pas , les autres sont bénis mais lui reste là béant et son être apprend à construire l'espace car c'est là que réside l'image des lois.

La passion est ce qui permet d'entrer et sortir du temps, régénérant toute mémoire où la chair était compressée, illuminant de saveur l'immersion des présences.

… là sur le banc, ils ont pu se rapprocher, se parler, elle sait que le temps est compté , elle l'utilise entièrement à l'écouter, à le prendre dans ses bras d'éternité. lui et sa panoplie de consciences et d'immédiateté. Ils ne savent déjà plus rien des alentours, lorsque le black vient s'assoir, c'est la fin ! 15 minutes d'éternité.

L'autre s'excuse tout en s'installant, il bavarde, elle ? l'accepte et le pousse gentiment, en l'appelant gardien du temps - tout le monde comprend elle lui dit qu'ils n'ont pas le droit d'être ensemble - tout le monde comprend - et que là elle va partir prendre son train. Préservant chacun de sa propre perte , elle doit encore dire au revoir aux anges, sans pour autant dévier du présent. Il lui faut quelque chose de grand … de simple .. de vivant … elle se lève et s'étire .. " tu fais ta prière - exactement ! " …

Ils partent plus loin, et s'aperçoivent qu'ils peuvent encore se toucher, il veut l'accompagner a la gare,
… mais, tu sais ce que c'est que des adieux ? on peut faire les choses simplement dit il … tout va bien jusqu'au au moment du baiser, ils sont très intimes, et ce n'est pas facile de rester dans le temps - autour d'eux un brouillard d'éternité, une lenteur, jusqu'à leurs bouches qui s'ébauchent … mais si près de lui elle a vu une langue de serpent et le repousse d'abord gentiment, et lui dit " j'ai vu le serpent - elle sourit tout de même , c'qui sont cons nos archétypes", mais tu n'es pas prêt a savoir entrer et sortir du temps, je vais t'aider un peu et on va se dire adieux.

Fermement et le replace sur ses 2 pieds par une immense caresse ou sa veste tout ébrouée le rend plein et beau … il a fallu le ramener a lui, tout en gardant vivante la faille du désir et ne rien salir , elle rassemble en elle anus et périné sur l'idée d'un soleil intime inaltérable .. Elle lui sourit et lui apprend, là sur le quai à faire de m^me, dans le souffle et l'écart de l'invisible : "regarde personne nous voit " et c'était vrai … un brouillard enveloppait tous les autres . Elle sait pourtant que cette détermination a la vérité la rend belle et que cela peut être gênant, mais cette fois, elle se donne un peu de tendresse aussi… ils se seront même pas embrassés, elle connait les rêves et les archétypes, la langue fourchue du serpent. Elle ne juge pas, il en est reconnaissant, c'est vrai que c'est plus simple .

" qu'est ce que tu vas faire dans le train ? " elle le regarde et répond quand même, : qu'est e que tu veux que je fasse, je vais me glisser dans tes odeurs jusqu'à ce qu'elle disparaissent et que je puisse à nouveau m'envelopper d'oubli . Il a entendu ce dernier mot.
L'oubli. Cet allié considérable.

Écrit par : serafic | 20/05/2015

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