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14/06/2015

Fichtre

 

Edward Dillon edificium  8.5x 11 charcoal on paper.jpg

edward dillon

 

 

Ou il est question du goût de la vie un jour de deuil, et de la saveur nouvelle de l’éternité prise au monde de la fin de l'utilité qui complexait l’émotion disparue.

 

Caravage_-_L'incrédulité_de_Saint_Thomas.jpg

caravage

« Mets ici ton doigt, et regarde mes mains ; approche aussi ta main, et mets-la dans mon côté »

 

La réalité de l’émotion de la vie est semblable a un éveil a la fois court et long, lent et rapide, selon qu'il se recoupe en touche réflexive sur les pousses racines objectives de l'humus des notions de nuées claires jusqu'aux élucubrations synaptiques du mensonge involontaire mais pesant comme une sphère de plomb aérostatique franchissant la voie lactée, emportant, aussi simplement sur son dos que les minéraux qui composent l’éclat sans ombre des eaux lustrales de l'imagination, le verre cognitif de la seconde physique, propre a la seconde naissance de la philosophie première du dernier corps transféré, par  les dimensions objectales du sentiment, cette époché parfaite de la valeur absolu du timbre, qui avaient été prise en mesurant celles du dernier mot sortie de la bouche du dieu au corps instable comme une certitude qui tremble.



Après avoir trouvé les vrais principes émotionnels de la pensée dans la terreur décharné de la chair, on examina la réalité bifide des choses matérielles, a l'aide du lemmatiseur LGeRM composé de cygne en majolique de Nimy Mouzin, dont le dernier gisement s’était éteint deux siècles plus tôt quelque part au nouveau Mexique ; on dit la cloche qui tinte en toute homme au sein de sa chair est un mouvement à carillon dont le timbre de la sonnerie est toujours fait de cette fibre [...]. En suite de quoi nous nous sommes rendus a la chapelle de dévotion qui ressemblait a un labyrinthe propre a vous faire perdre la boussole, a vous pousser a vous examiner et, si besoin est, aussi d'examiner en particulier la nature des portes à nids d'abeilles, des plantes animales, que supporte un tel édifice de marbre pour sortir l'esprit du sommeil, guirlandes et parfums, le long chemin brodé de courts instant, tapis rendu surtout de celle qui festonnent le cœur de l'homme, afin qu'on soit capable par après de les trouver inchangée malgré le temps conserver dans le même bocal spirituel avec les autres pièces du formol de la science du point Sublime qui selon d'anciennes légendes, luisait, quand il s’éveillait comme une demi lune en placage de noyer d’œil de mouche. Ainsi toute la philosophie était rassemblée comme un relief de personnages sombre, un dos cassé dans la nef devant un chœur qui chante, et une foule écrasés par la pluie, venue assister a la mise en cendre des racines de la méta-faïence majolique, comme le rappelait l'inscription qui barrait la couronne mortuaire des ces mots: revêts ta faille danse frénétique  (la philosophie s’était elle jamais intéressée sérieusement au féerique ? Nous laisserait elle crever spirituellement a lorgner toujours du coté du pratique, boire et bâfrer, avec cet air de stupidité ou monte le mépris des choses célestes servie dans des assiettes cent pour cent, tout ce qui est véridiquement féerique?) ; la famille est là qui se divise en deux paquets d’amalgame différents libère la sensation d'un poulpe a basse pulsation du sentiment s’étirant vivant comme s'ils dormait dans le corps universel du bâtiment qu'une langueur de lampe opaline, avec des ombres vertes et brunes peintes sur les taches de rehauts d'émail des porte en zamak du sanctuaire ou le calice de chair retournait a la poussière, la bobèche invisible du deuil retombait sur la têtes de chaque individus, redevenu parole bougeant comme langue du corps, dans la bouche d'une patte de verre rampante et incolore coulant invisible, comme un fleuve alternatif, dans le tronc spirituel de la physique des immateriaux lourds qui recouvrent les branches des saules en été, sorte de pate, de goudron, noir et liquide qui se répand en une festonnerie de courbes et de croisements proprement féeriques capable de séduire nombre d’équations, qui sortent de ce tronc languide de l'amour qui ne sait pas encore que ce en quoi il croit n'est pas de nature strictement rationnelle ; a l’intérieur du funérarium, leur regard se sont décroisés, leur orbites contemplent l'être par la mort mêlée de vie, leur regard n'est plus l’organe d'une perception a l’extérieur d'eux, mais un puits d’âme sans fond reliant deux pôles ardent de connexion invisible qui s'ouvre sur l’Hadès et ses dimension fantomatique, et respire son atmosphère fantôme, ou se chauffent les ombres a des spectres de feu qui brûle l'ultime degrés de la vue réduite aux pelures d'oignons, sur le catalogue des échantillons que propose le vendeur a la mort, qui luisait sous son collier de vadrouille, des lueurs écorchées vives de l'Autre science des cieux, arrachée a ceux qui connaissent l'ëtre, qui sont témoin de sa réalité impalpable et infinie, et qui connaissent les trois principes, les sept péchés, l'unique pince sans rire hypométrique brisée de la mécanique du code pénale des grincements de dents suspendu au vent qui porte tout au loin; cette science du ressouvenir de l’être après et avant la mort, est elle la métaphysique oubliée ? Métaphysique de la conscience relevant d'une physique bifide qui ne connaît que la musique qui a chaque instant prouve que le hasard est aboli ; c'est cette musique qu'on entendait, voyait sentait partout dans la pièce, a l’atmosphère glacée ; on l'entendait comme un orchestre de conscience, un motet de monologue, un chœur de fugues qui se préparait, lustrait ses instrument, sac a cordées selon le vent libéré par la timbre, parfois gras et rêches comme le chignon d'un regard qui abîmé dans la tristesse, traverse la matière et sonde le cœur vide de toute absence de foi, a travers le claquement de porte de chaque os, explosait dans le cercueil, la mort qui libérait a travers le jet de gaz intermittent de la crémation, un tel son qu'il produisait comme un lavement, ou, une entière connaissance de l’Autre science, revenait, lazaréen premier dernier degré de la Réalité unique et, et, renouvelée de première main a chaque seconde, selon l'ordre d'un déroulement ou l’Éternité située en avant, dans et comme avenir bat déjà en nous et nous rend transparent, difforme souvent dans la tension extrême. En ressortant, je passe devant une stèle de bronze, ou sont représentés Anaxagore, Socrate et le christ sous cette inscription, caelum flammulae; Anaxagore qui cherchait l'eau du principe, regarde Socrate détruisant quelque chose a coup de talon tout en se repentant de son geste.

 

Stephen A. Yavorski,;.jpg

stepen yavorski

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