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16/06/2015

Conscience au vent

 

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kensett john

 

 

 

Dans le grand amphithéâtre de New Church a Rosemond, un flux de conscience traversant le monde, le professeur Abgrill en personne, achevait le cours de ses paroles la ou elles avaient commencé, par une harangue toute contenue dans l'incipit des contes, qui forme l'appel de l'écoute, délaisse le Il au gouffre sortir de la bouche d'une fois venu en frasques, dire, ici, toujours selon le professeur, in fine, que si le piège se referme sur le captif auditeur qui s'enfonce dans l’histoire mystérieuse du sacrifice c'est que, pour mieux délivrer en caractère le personnage prisonnier du livre, qui, s'il vous en souvient, dort en des histoires a dormir debout, il faut qu'il s'abime en fois égrenant la suture du naufrage de la nacelle retenue a une formule d'air expiatoire dans le retour d'air conditionné du dragon qui fume et ne perturbe en rien le fonctionnement hydraulique des hélices a combustion liquide, coulant d'une vie a l'autre, la rive enherbée d’écume et d'ivoire ou nous suons l'or et l’ébène qui sont la reproduction verbale exacte du cycle respiratoire, du gouffre asphyxié du foie relief, a lui,  le, il était une fois, qui souffle l'interface entre la chair et l'esprit, les relie l'un a l'autre en tout point du poème de précision qui jamais ne s’écrie qu'il décrit autre chose que l'esprit lui-même, et les distance du rapport au profil de l'attention en soi gardé secret, brouillonnant ou limpide, que l'attention regarde a travers ses jalousies nécessaire a la pierre compactée des paupières lourdes encore du sommeil hanté-temporel, se lever les premières colonnes de l'Olympe, qui s'enfonce dans les friches de la remémoration, trouver ce qu'elle cherche de voix, tant qu'elle ne la quitte pas des yeux, plus que la mer des vœux ou chantent les sirènes et les magiciennes qui prononcent sur le timbre de la formule encyclique, l'histoire en laquelle elle croit a nouveau nous retenir in mente, avant même d'en venir a l'histoire achevée de l'esse tiré des poisses, l'antienne censée protéger le voyageur pris par l'orage et les bourrasques, qui malmènent la perception bringuebalante de la route secouée,  de flash a nos pas de radar, construire les défaites sous nos yeux incrédules de passeurs qui préfèrent souffrir le froid des arches boudeuses, que trouver l'explication vive des trouées dans le Mystère des jeux synaptiques qui en terme de renoncement et d'abandon, laisse la tension au cœur libre l'examen propre et la libre interprétation de l’Être de Lumière remontée des angoisses venues le déposer comme un papillon sur la volonté, le sol décisionnaire sur lequel nous marchons, par les collines et les vallées remuées de boue et de pierres extraites des mines sombres qui se cachent dans le ventre des monts crépusculaires les plus lointain, là ou la roche et le cristal luttent encore avec le fer, d’où sourd sous pieds la lézarde source du double effacé des perspectives, pour les explorateurs naviguant d'une ontologique mise au point a l'autre, et qui tensiometrisent le rythme du palpitant a travers les ages de sa respiration académiques des pas de rame a la surface du glacier; le familier des gouges de la pensée, la réalité brutale de la viande, n'ont plus ici de place, tout y est qualifiée, un meurtre dans un tel tableau serait une réalité immédiatement spirituelle, les balafres au dos et au visage auraient immédiatement une signification insondable captée par la passion… on dit de ces contrées qu'elles n'existent que pour qu'on puisse en raconter l'histoire, la naissance, et le pourquoi aussi de cette apparition, pour la venue de la présence a soi de l'esprit la ou aucun esprit ne peut luire jamais, plus bas que ce bas monde, dans les antres de l'horreur et des ténèbres sans esprit ou la conscience est de trop, l’élément qu'on voudrait mais ne peut éliminer, elle se demande si le dormeur est a l'autre bout du fil coupé ? L'horreur d'un tel tableau resplendit étouffé par un point clair indéfinissablement présent a l'esprit qui s’éveille pour les faire vivre, y est aspiré lui-même comme si la plus grande Propriété physique de l'univers ne se trouvait pas seulement au cœur de la matière, mais aussi, exactement de la même manière, a la surface de cette terre, que cette Propriété habite et dont elle hume, tâte, observe, sent ce qu'elle respire, l’atmosphère et le parfum redoublé du Souffle, ayant posé les pieds sur terre comme si l’esprit du conte était né aussi des forges sans nom qu'il a arpenté autour du point fixe de la seule interrogation, qui vaille, qui rassemble toutes les inquiétudes en une seule, concentre toute les dispersions de l'esprit, qui traverse les terres désolées et stériles, de la cruauté et de l'amertume, ou les empires qu'avait conçu le désir, ne sont plus que ruines et cendre sous ses pieds ; ruines qu'il survole dirigeable déchiré, zigzagant au grès des vents qui ne peuvent recoudre la voilure ; après un choc violent, la nacelle se traîne sur plusieurs dizaines de mètres et s'immobilise définitivement ; la voile se dégonfle, elle expire lentement comme les couleurs du crépuscule qui vient, et qui projette les ombres faméliques, d’êtres squelettiques, qui parcourent ce monde a la recherche de nourriture et de proie a dévorer, de préférence stupide obèses et affamés, qui somnolent sans se douter d’être convoitée, au soleil dont ils se préviennent avec de la crème a savon, lubrifiant solaire et parasol dans le cul des cruautés de l'amour ; faquin le double de moi sans dialectique ; il meurt, et son corps est jeté du haut de la falaise dans le grand topaze de l'oubli dont le fleuve remonte les cercles de la ville jusqu'à la vue des tipis dans tes yeux, a hauteur de l’épiderme qui explose dans l’œil, comme éclate en rut le pigment d'un timbre a hauteur des plus grandes tensions de la Voie du ciel éternel, en vers, sur, par et pour laquelle nous voulons être. Ces âmes, sont si peu préparées au Paradoxe Absolu, et au voyage éternel, disait le vieil Indien, qu'elles pourraient errer éternellement dans trois mètre carré de vide sans que leur raison ne veuille plus quitter leur tapis miteux.

 

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christopher pugliese

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