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23/06/2015

Blitz-clic

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Serban-Savu

 

Il est midi et son corps remue comme un champ de force plongé dans un bain argentique sous les draps blanc qui le recouvrent d'un monument effondré, qu'un tube de lumière caresse par les volets criblés de raies de lumière flouant encore le plancton de feuille d'or de l’éveil ; la voix revient avant la pression, et avec elle, la sensation de l'effort de penser qui contracte déjà le cerveau dans les veines pointant la source intérieur de l'influx, la grande jonction nerveuse nécessaire pour produire l’irréalité du but, du collapse, capable d'ouvrir le corps et de déminer l'effondrement du cœur, et de ne pas se laisser ensevelir avec le collapse qui tout a coup attire la matière, dote le rêve d'une gravité subite, d'un appel d'air qui tend la présence la redouble en elle-même comme un drap aux plis détendus; il se lève ayant en ce jour a faire face a ses peurs avec pour seule arme l'innocence ;  La tension cérébrale s’égalise comme un plan d'horizon soutenu par le rythme cardiaque accéléré de l'iris. Aussitôt la pesanteur de son corps est oubliée, transposée en esprit, devenu invisible comme la masse était insensible en rêve, mais la masse de l'univers pèse soudain aussi lourd que la chaîne de l’éthique gondolée et vrillée immensément. C'est pour cela qu'on passe ses nuits a bécher, a courir sans faire un pas en avant, a tomber dans des puits indémélé, qui finissent par faire sol, et fougères et ronces au fond, ne dilatent l'extase que pour y graver la compensation absolue de la masse par l'instant. L’équation liturgique de la chair hululée par minerve en messe !  Sortez les scalpels de la césarienne de demain un voile se lève sur la connaissante couche de l'homme ! Sur la voix je vous dis... il s'est allongé là... on a pas compris pourquoi ni comment, et aussitôt ou presque on a entendu le train qui sifflait.... Peu y dorment repus ! Tous y sont rompus, et martyrisés car ils peuvent y trouver le repos et dormir sur leur deux oreilles ! La voix qui précède les corps le leur a dit, elle leur a annoncé que les louanges de gloire qui enlèvent le cœur des saints au ciel, est une lame a double tranchant qui leur prépare aussi un lit de braises et de remords vociférant dans les oreilles éternelles! l’éclat égal de l'innocence et de l'effroi brille soudain comme le ton le plus sombre du tableau, qui s'efface, comme si par l'effroi l'innocence redoublée en elle-même, pulsion aveugle devenu consciente accédait a la teinte irreprésentable de l’œuvre de dieu dans le temps, et donnait ainsi l'impression d'une racine éthique présente dans la fracture de la voix qui sert d'arcane mouvante a nos déplacements dans les boyaux instable du tunnel labyrinthique. Et cette Image de l’éternité inscrite au plus prés de la palpitation noétique du singe pensant, est une graine sans visage qui prend plan de la chair et tire d'elle, d’étranges fruits éthique, très ressemblant, qu'on appelle enfant, mit au monde dans le plus expressif dénuement de la modernité face a son propre effondrement, ou l'effectivité des puissances de la réalité est portée au-delà de l'efficience technique a la fulgurance permanente de la trajectoire existentielle de la passion, primant la performance mondaine, sur la mise au point intérieur de la chapelle Sixtine des fruit confis solaire orbités sur d'autres ondes, et meules exorcisant du crucifix l'âme saluée.

 

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Serban-Savu

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