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26/08/2015

Si est là

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Jérôme Delépine

 

L’œuf de pâques tendu comme un string sous la polaire, tonne encore des chansons d'encornets qui chuintent sous la fontaine a coup de massue! Le ruissellement des rimes glisse lentement comme de la gelée de coing sur le pare-brise en cocotte ; & a l'air d'un champignon sous son k-way jaune, une girolle d’où tombent en guise de lamelle sa tignasse fournis de spaghettis ; la pluie résonne sur la caisse comme si j'étais au fond d'une cave au beau milieu d'un parking de supermarché désert et noyé sous l'averse d'un gris abandonné; entends tu le timbre feuillus de la tôle qui peluchent gravement le silence, comme s'il était de plume... hâte toi avant que le hasard ne le prenne et qu'un silence l'enrobe... avant que la chanson ne reprenne et que les segments désordonnés ne s'embouchent... tant qu'ils polluent, sans raison en brayant comme un âne ivre les perruches malhabiles mais bleutées de sa coiffe, et qu'elles n'arrachent nerveusement les fibres de ton nid tout en le pressant de rentrer au bercail éventré! Du moins tant qu'il chante, il ne parle pas, tant qu'il l'ouvre, il n'en pense pas moins que l’espérance sans fondement qui l'anime est un miracle, et qu'il est bon pour son karma, ce putain de silence qualifié de tapage nocturne par ses chers voisins!! Il leur dit, que le boucan qu'ils ont entendu ne provenait que de ses mains et de sa bouche! Et les chéris rétorquent que « cela » n'est pas vrai! Mensonge, honte a qui dira cela ! Elles sont saine sous le balais, les hiéroglyphes saintes autant que les traces du malin ! Elles ont plus qu'aucune autre, le sens du secret, l'instinct du cœur certain, pour ses trésors enfouis, l'assurance caché par le doute de la victoire, la réussite non-conforme, inconfortable de l'amour ! Elles ont le sens des traces incorporées a la nuisance du repos des pistes des disparus, le souvenir durable des point d'équilibre gravé entre les ailes des moineaux réglant les dimension du parc a leur os fragile extraits du grand canyon ! Le sonar moteur sur le parkings en cale sèche d'un coté a l'autre du cœur sec comme un désert ardent qui le surprend ; d'un bord de cote a bord, les bâtissent s'invitent ondoyante a piocher leur long cous par ces fontaine immenses pleine d'yeux qui happe le jus restant avant la libation ; ces frontières immense entre les jours, il ne peut plus les franchir, peu a peu son attention ralenti, jusqu'à finir absorber en elle-même, jusqu'à ce qu'il ne puisse plus franchir un seul instant et trouve le pain cuit par des nuits de cauchemars et d'effroi, parfois des fèves et des cerises sur ces manoirs de planches sales et jaune ampoule cave abritant des personnage de craies qui s'effacent de la douleur mais pas de la pensée. On ne les trouve qu'en brouillant les pistes ! Un lustre d'adn particulier suspendu a la penderie , celui, en un sens inexprimable, de la reliure profonde de l’être au-delà de toutes les contradictions ! Le dos du livre ! Au-delà de toutes les affections, l'oubli véritable des souffrance, a la fin des maux, les mots naissant!

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Paco Pomet

 

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