Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

31/08/2015

Drop by drop

Nicola-Samori14.jpg

Nicola-Samori

 

Les abeilles butinaient des Aristées le long de la voie sacrée, qui venait de les créer comme un nœud vibrant de corde, un ruban parachevant la réunion de toutes les conditions des plantes, s'ajoutant comme les peinture parfaite leur couleurs par elle-même, comme un diffuseur de parfum, un poudrier des nectar poudreux, dont elles semblaient jaillir et s'enfouir a plaisir, pendant que la perturbation initiale du soleil en fin de matinée couvrait la ville d'une aura sensible aux acajou des fréquences plus rapides, comme dans un oubli céleste réparé, quelque chose comme la dernière pincée de merveilleux s’ajoutant d’elle-même a la tige, l'outil miraculeux d'une fantaisie divine, l'autel ombellifère couronné d'un poisson volant qui bondissait dans l'espace comme dans un océan; cette terrible exactitude des faits, devanbas la méditait, tout en marchant rapidement sur le trottoir goudronné par la mairie qui avait brûlée la veille ; la terrible progression de l'insensibilité qui frappait de mort l'esprit au cœur de l'occident était sans remède, puisque plus rien ne se faisait tant qu'il persisterait un seul risque dans l'esprit de ceux qui pouvait tout changer ; ce mal absolu de la lâcheté consécutive a l'embourgeoisement, tissait des vies médiocres soucieuse du confort de l'instant cousu avec du fils de mauvais béton qui dans les cas d’intégration réussie au système rendait la vie insensible a l’extrême si par extrémité on entend la capacité d'exercer son esprit sur un choix aussi comble qu'il est humaine possible de l’espéré entre une pizza aïoli aux chlorure d'anchois abolis et une bourguignonne couverte de vomis... le sermon sur la montagne de steve job, les prophéties de duck le canard, les présidences successives d'un ancien cow-boy de western et d'un vendeur de cacahuète avait permis cet « essor » du réel, cet ultime éclat si précieux pour l'occident païen, de la satiété ; le trouble religieux renversé s'apaise dans les temples de la consommation: heureux les migrants de l'instant suprême au moment de signer le chèque de sa dernière auddie avec le dégoût sur le siège du mort et l'air bag intégré a l'heureux cadavre de la mémoire molle, latrines des formes en pourrissement, charniers de la Forme intelligemment déguisé en voiture, Ô Mode heureux du jouisseur qui ne va rien attrapé, rien conservé de la vie qu'un grand brouillard de limbes altérant sa cornet, d'heureux possesseur de pesanteur intégrée! Heureux le marchand d'arme, heureux l'affameur ! il se fera beaucoup de blé ! La moindre des choses étant de se prémunir contre toute atteinte pour « jouir » tranquille, en cercle restreint et forcement violent du privilège extorqué et fondu dans la masse des intérêts divers qui se divisaient eux-mêmes en produit dérivée des luttes engendrées par l'intraçabilité du pouvoir .... devanbas le savait, seules les abeilles connaissent le chemin, elles ne viennent a nous que comme des formes oubliées, du moins autant que la chair réelle de l’éternité, elles l'indiquent comme un accessoire nonchalamment posé sur une scène ou il faut tout faire a la fois, pendant que craque dehors la tempete, sous le cuir des flocons refermant leur gant sur les vapeurs du miroir.

oliver-vernon,,.jpg

oliver-vernon

Les commentaires sont fermés.