Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

14/10/2015

O'Close

           Revenir après des années sur le site de Pæstum. La rigueur moderne des ruines  est loin de la richesse colorée des temples anciens. La rigueur du style dorique est  l’épreuve de ce qui doit impérativement contredire l’ordre chaotique de la nature.  L’autre harmonie, celle qui relève à la fois de la  taxis , du  mètron  et de l’ horizon .  Détacher alors son regard des grands monuments pour s’arrêter devant le bassin en  marbre d’une demeure proche du forum. Ce bassin est ce qui est nommé  aitrios  la  place laissée libre.

F. Vallos

peter+doig,.jpg

peter doig

 

       Une bactérie descendue du ciel s'approcha de lui et lui dit : regarde moi ! Regarde moi dans les yeux ! que vois tu au fond de mon chaos ? … toutes les stations de métro de Bangkok a Bali, n'est-ce pas?, l'existence bleue et recuite a point nommé de la nuit, et puis autour de ce puits, ce cercles du jours fluorescent et ondulant comme une sorte de rage glacées et de haine déchaînée envers moi-même qui m'apaise dans la compassion de dieu pour que les ombres chinoises de son bras couvrent ma jambe blessée d'un voile jaune; pour que la voie qui élève a la faim et forme en une contraction musculaire interne commandé par le cerveaux, un réseau convergent de points sensible au contact de l’incompréhensible qui est tout ce que l'on touche voit sens a chaque instant, et qui jaillit comme un élément factuel entre deux points aussi immatériels et apparemment inexistant, que fatidiques, qu'un plaisir au regard d'une impossible satisfaction spirituelle qui ne peut être que l'envers du plaisir, une justification de la relecture des souffrances du désir, qui s'ouvre sur un monde sans muse et se referme sur un filet de voie blottie au fond du cœur comme une résille rapprochant l'emprunte matérielle du souffle retenant l'ombre d'un amour suturé vivant au fil des gardes alternées, qui tournent en rond lâches et volubile comme un sable mouvant de représentations en lutte d’où l'esprit aura certainement du mal a extirper la paix, comme d'une gangue au fond de l'iris changeant du soleil intériorisé qui a rogné les bords de l'idée et fondues les miettes dans son fameux lac ou elle rêvait, au jour d’après ce monde, d’après le temps de se réveiller, plage roulée dans les crevasses du vent, ses mains fouillant sous les racines du passé un peu de ce pneuma d'air comprimé dans les funèbres usages; elle frôle une vertèbre en circulation qui a la teinte des mots fanée qui tapissent d'humus gras les ventricules mortuaires saturées en teneurs d'incarnation angoissée et osseuse reflétant par le vide l'insaisissable modèle de tous le spectre de l’altérité ; tapis dans le silence, elle contemple avec des yeux qui l’étonne la matière du rien prendre a travers sa tente, dans la lumière qui tombe, l'aspect d'une fine bruine d'oubli ruisselant contre le mur nu des limbes imaginaires, d'un greniers ou manque le souvenir cuisant des ardentes brûlures des conjonctions des possibles au nécessités de l’abri ; quarante ans de de secrétaire a conserver comme un soldat de garde, les moindres paroles de son patron, et pas un abri au bout de la perspective !! ce manque informulable a peu a peu, jour apres jour, comme un petit cours d'eau laisser l'emprunte d'un grand fleuve dont elle se rend compte qu'elle ne connaît pas la source !! et cette ignorance, loin de l'alléger l'empesantie pendant que la terre se retourne dans sa boue ; la mémoire du jardin, refleurira le désert qui avait fini par absorber sa propre perte de sens dans la folie de dunes de dossiers et des rames qui s’avançaient en promontoire et surplombait, depuis la terre, les limbes étoilés de la photocopieuse, son horizon phénoménologique dévoué a coudre jour après jours la mémoire du double avec lequel elle travaillait, et qui proposer son être destiné a la soumission, avec lequel elle ne se sentait jamais égal a elle-même et a l'image, avec lequel elle ne pourrait jamais s'entendre et se voir comme en un miroir, ni s'allonger face au ciel et évoquer par un oubli, la fibre unique parmi toutes ces étoiles qu'il s’agissait pour elle de pincer sans briser la sienne; cela n’évoque plus rien de ce cri surgissant des profondeurs angoissées du décors sans matière a sujet, cela c'est l'utopie qu'elle habite parce qu'elle en est habité, comme le sont les être parlant, qui porte en eux l’être ou il se destine ; quarante ans suspendues a des lèvres qui usèrent tous les mots et rendit l'idée impossible a comprendre, et transfigurèrent l’Éden en coulisse sombre de corridors vide qu'habite le tapis; elle reste idéalement matérialiste depuis qu'elle a entendu dire que la couenne des pieds s'élimine au tapis de la pensée, les orteils enfoncés dans la laine recèle d’étrange renversement de matière ; la stabilité atomique de la laine devrait a ce titre, figurer dans le tableau des éléments; elle pressent par ce rien, ce déséquilibre, le manque permanent de mot pour définir l'abouti, et aussi elle décèle en se dédoublant intérieurement, entre ce qu'elle est et ce qu'elle sera, la future mis en ordre du monde accordant le cri au reste de la joie ; son regard est déjà pourvu des plaines renaissantes des eaux de souffrances et de mort, ou elle rencontrera sa propre faculté, au point d’éveil des vallées creusées a même la profonde ride de sédiment sédentaire de la spécularité, a même la sphère des fixes, la paix que traverse comme un fleuve les ambulants vêtus de peaux d'herbe zèbre ; on ne l'a pas vu, mais on le sait, parce qu'ils portent sur eux le parfums des hauteurs, ils ont glissé de cimes jusqu'aux gras de ces gréves sans soleil qui émergent du sol mourant ; ils sont venus a tâtons, au nouvelle du miracle qui a une fois deja factuellement transfigurer la poussière en grappe de raisins. Ou étais tu pendant que je créais l'hippopotame ? Pourquoi ne tirerais-je pas a nouveau le vin du rien et des poussières ? vois sur l'autre rive, comme ils ressortent parlant, habitant ce qui les habite conscient que l’épiderme cosmique de l'universel charité, est l'image extériorisée de la structure interne du langage, et que cette gaine leur fut imposé sous forme de revêtement hypoallergénique quand ils furent planté dans ce monde. Et quand elle le comprend, elle se sent plus légère.

 

Molly-Zuckerman-Hartung-Hedda-Gabler-2011.-Courtesy-of-the-artist-and-Corbett-vs.-Dempsey.jpg

Molly Zuckerman

 

 

Les commentaires sont fermés.