Sermo

Tangshi

 

      Le Volusia Steamship atteignit les lieux évoqués. Toute l'île était bardée d'un immense corral de moules noire qui l'aurait rendue factice, si, a la grande surprise de fouine et devanbas, elles n'avaient baillé comme leur yeux ébahis des charroies d'humaines formes délivrées des tissus infernaux du cauchemars sans fil sur lequel elles se refermaient après que la plage se fut couverte d'un miroir dont l'amplitude était aussi profonde que le cœur de devanbas face a ce spectacle insolite et sublime ; fouine sortie la camera et commença a filmer les images plastifiées de ces corps aiguillonné et sculpté par la musique d'ambiance qui sortait des fougères et des nautiles en foule sur la lande qui au loin se perdait dans les brumes. Chacun de ses êtres sortait de sa coquille comme hypnotisé par le charme d'une voix ; leur yeux avaient la couleur mécanique des irisations calculée qui croient faire le point mais en réalité s'en détachent, et fondent comme elles ne font que passer, leur intérêt aussi éphémère que chétif, manquant résolument d'obstination brille un instant avant de s’éteindre a jamais, l’éclat des limbes grésillait encore a la surface de leur rétine et de leur peau comme un feu qui aurait du resplendir de l'intérieur s'ils n'avaient pas paru autant insensible; derrières leur ombres brûlaient les laves solaires ; on sentait qu'ils désiraient la mort, la suppression de leur être englouti en son propre oubli, absorber par le néant et l'insignifiance et l'effacement accumulé comme une preuve et un témoignage tangiblement cohérent de sa propre non existence autant que celle du jour de leur naissance ; ils sortaient de leurs coquilles, et tombaient comme des gouttes de pétrole dans l'oubli psychique d'une mer d'huile ou pourtant les vapeur d’éther bouillonnaient sans qu'ils les voient, menaçante comme des pluie acide provenant des régions les plus fausses et troublées de l'esprit ; la destruction de leur être, son anéantissement jusqu'à l’établissement de l'inexistence de l'oubli était leur unique pensée, qui enchaînait les mots de leur renoncement ; leur chant quoique festif étaient lugubre comme un jour de massacre ; les formes du confort leur était cependant sacré d’après ce qu'en put constaté devanbas les jours qui suivirent, mais, l'essentiel de leur maladie consister a rester muet, quoiqu'ils jacassaient beaucoup, et a désir leur réduction a l'esclavage ; être ou ne pas être, eux avaient choisis de ne pas exister, de faire en sorte que rien ne les concerne et qu'ainsi dépossédé d'eux même dés cette existence, espéraient ils être secrètement exempte de jugement. Les derniers livres conséquents sur ces matières de cœur et de son fil unique tissant tout les éléments, les rebutait inexprimablement, ces choses leur paraissaient a eux, inexistantes et folles... a tout ils préféraient l'aliénation, l'inexistence actuelle et le plaisir de se laisser harponner par les réflexions mortes des entrailles du vide qu'ils craignaient aussi secrètement que faussement, bien moins pourtant que les « peines invisibles » réellement encouru s'il avait pu surprendre dans le gel de l'aube une fracture capable de leur faire déposer les armes de la science et venir au delà du refoulement de l’hypostase prévisible; en tout et pour tout devanbas était lui, plus sensible a cette pâte de prudence qui caractérisait leurs actes pétris de renoncement que leurs mouvements formaient; il pensa en passant entre elles comme s'il avait été invisible, que le cœur de ces créatures, si elles en avaient, était une sorte d’appétit pour tout ce qui filait, tout l'englobant; avides elles se jetèrent sur les compagnons blanc et les magnophytes a chrome beige qui ornaient les mains courante de leurs impondérables cercueils.

 

Tangshi