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07/03/2016

Laus Vitae

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Jean-Paul Marcheschi

 

Absolu : qui n'est lié, borné, retenu par rien.

Littré

 


       Cela dépend du matin, du creuset des heures de cotes a longer l'écluse ou passe le temps et les canettes de bières qui flottent sur le flux mort dans le verre; les ages remembrés de l'absolu, charrient toute la joie d'une gloire future recomposée a partir des élément premiers de l'apeiron pharmacopée ; la langue intempestive qui converse le monde, halle ses péniches de reflets attachée a la nuit ; les coques se désamarrent des rencontres hasardeuses, les nœuds de l’œuvre palissent et se décharnent d'aube, que l'esprit sobrement lape comme la dernière gorgée de sommeil d'une harmonie, premier souffle poudreux des fluidités gracieuses qui tombent des branches d'effroi, puis, avant d'écrire, immole l'encre de l'idée réduite en poudre explosive selon le rite préparatoire qui suit sont cours, prépare les flammes tirées des toits noircis de la cité Gascogne, l'horizon s'y dégrade a la vitesse d'un orage ; l'air n'est plus qu'un mur noir qui a percé l’éther, le socle du caveau glisse sur le ciel, c'est la paupière des bâtiments, là le sacré chœur, ici le temple de l'art, les forges ou l'on déboulonne les catégories pour donner de la flamme a la pensée, de l'huile au coude, et du grain a la chair ; c'est un marchand que la mort dépouillera ce soir et qui passe ignorant; puis une autre silhouette anonymes ; un solde de tout compte sans talon qui s'enfonce dans le billard marchand ; au pont neuf, elle oblique et pénètre dans le dédale concret du souci qui pèse de tout le poids des sciences, sur les consciences mortellement effrayées par la peur d'être trahie ; ma pensée l'accompagne et je la sens lasse des bouts de nuits sans fin ; liant interminablement les apparences pour rien, tremblante dans son vêtement de peur a l'idée de ne saisir chaque jour, comme au terme de sa vie, qu'une illusion ; je ne cours pas derrière elle pour le lui dire ; je sais qu'elle en prendra conscience autrement ; j’espère comme une borne qui sera là quand elle repassera plus tard ; et qu'a bout de force l’affût des meules qui aiguiserons nos sens auront l'intelligence d'un verre d'eau claire qui drapait d'ailleurs son cou ; son duffel-coat a les traits de son amant ; il ressuscite dans ses rêves d'entre les papiers gras qui chiffonnent le vent de cri tatou ; les rues alors, seront, déserte matinales, a l'inventaire; lavées un moment des gondoles, de la couleur aube des siècles et de l'Instant.

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