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28/03/2016

Ego dixi : dii estis et filii Excelsi omnes

 

 

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Andrea Mantegna

 

Il n'y a pas de nommé en dehors de Lui. C’est pourquoi il est dit qu'Il est le nom et le nommé.

Risâlatul-Ahadiyah

 

La notion de Dieu la plus reçue et la plus significative que nous ayons, est assez bien exprimée en ces termes que Dieu est un être absolument parfait, mais on n’en considère pas assez les suites ; et pour y entrer plus avant, il est à propos de remarquer qu’il y a dans la nature plusieurs perfections toutes différentes, que Dieu les possède toutes ensemble, et que chacune lui appartient au plus souverain degré. Leibniz

 

De plus, je m’attendais qu’en disant que la terre est au milieu de l’univers, ou non, il m’expliquerait pourquoi cela ait été le plus convenable. Et qu’il m’en dirait autant du soleil, de la lune, des étoiles et de leurs mouvements. Et qu’enfin, après avoir montré ce qui serait convenable à chaque chose en particulier, il me montrerait ce qui serait le meilleur en général.

Socrate

 

      Les sept couches du livre chassent le clou des évangiles pour maintenir la loi de l'ordre qui, quelque part dans l'univers est transgressée ; la loi sociale révélée a toujours était, le point faible du christianisme, jésus n’écrit que sur le sable des sentiments idéalement mêlés de foi, et c'est une lettre persane qui annonce celui qui lui retirera l'épine sociale pour laquelle, la réalité des souffrances et de l'indicible joie, la gloire des souffrances n'existe pas, ou seulement au dernier instant, ne précédant pas l'unité de la forme humaine du souvenir parachevé en lui-même a travers l'existence, redoublé comme une personnalité, une passion comique et tragique parfois... A propos de Lui il n’y a ni avant, ni après, ni haut, ni bas, ni près, ni loin, ni comment, ni quoi, ni où, ni état, ni succession d’instant, ni temps, ni espace, ni être ... a propos de Lui... mais Auprès de lui... en Lui christ y est entièrement différent de ce qu'en peut dire la loi pour laquelle il ne peut être que subversif puisqu'il n'est que grâce et miracle échappant aux lois; sa réalité est le ciel en lequel la loi révélée de ne pas manger de ces bêtes ne se répète pas puisque précisément il me fait grâce de manger a l'avenir et de ne rien savoir du jardin hormis celui du devoir de l'habiter d'amour, de ne pas tuer, comme l'exige la réalité de la société parfaite ou les crimes n'existent pas, il n'y a que des saints en communauté la-bas; l'islam pose la communauté au-delà de tout, au-delà de l'individu lui-même et plonge celui-ci dans un conflit moral autant que spirituel si profondément aiguë  que la connaissance mise en ballotage entre les deux sources de la représentation semblent accomplir un effacement; l'islam exige que la communauté soit considéré comme la fin dernière de l'individualité, mais l'individualité ne peut que s'y refuser puisque elle prendra conscience de la relativité de ses propres représentations mêlés aux empruntes communes; l'islam voit dans la société parfaite la réalité dernière de l'amour, le chrétien voit le moi existant, l'individu comme étant déjà l'unité mystique de la société révélée; l'islam veut mettre le général au dessus de l'individu, il condamne tout ce qui n'a pas pour critère de réalité l'origine divine de la société dont au fond l'individu n'est plus que le medium transparent et bientôt corvéable a merci; pourtant transgresser complique, a la fois affermit et attendrit le cœur, le rend souple et sensible sans user d'autre chose que d'une douce violence; a l'horizon oriental de la manifestation de l’être, son ombre s'allonge et s'insinue dans les manifestations sociale de soi que la loi reprouve surtout si elle est révélée puisqu'elle refoule par principe, et non par cœur, quoi qu’aussi bien que le christianisme ce soit par foi, mais la foi fondé sur le cœur ou sur la loi sont les premières divergences de la myopie constitutive de l'humanité; né aveugle l'humanité se divise par foi tout ce qui pourrait contredire la révélation, et de ce fait contribue a tuer son propre désir et a ne lui autoriser de folie qu'en matière religieuse ; l’islam se prive de la croyance en celui qui secours miraculeusement au moment opportun, parce qu'un homme n'a besoin d'aucun secours s'il est saint ; l'islam peut se passer du christ autant que le christ peut se passer de l'islam et pourtant, l'un sans l'autre ils sont aveugle a une difficulté lié a l'amour, le musulman est aveugle a la rédemption il ne sonde le cœur qu'avec le cadre de la loi, alors que c'est le désespoir de l’achèvement de la loi qui en l'homme sonde en dieu la réalité de la joie ; la vie de la chaire n'est qu'une bouffée délirante du point de vue de la loi révélée, et c'est pour combattre cette tendance métaphysique nécessaire mais pas suffisante que christ reste la fin dernière de l'histoire même prise au cœur d'une société révélée ; l'islam n'est que la condition dernière dans l'ordre ecclésiastique de confesser la divinité du christ; la possibilité pour l'individu de se transcender dans et malgré le carcan social ; sans christ il n'y a pas d'islam, de même que sans individus libre il n'y a pas de société d'homme dont le saint n'est que la figure parachevé, l’icône de la personnalité redoublé en elle-même, valant œuvre crée mais inconnue de la loi ; sans individu l'islam s'effondre dans ses rigueurs monstrueuses qui reprouve le désir de transgresser la loi pour s'accomplir personnellement en tant que primauté métaphysique du moi aimer de dieu le premier ; l'islam sans le christ ne peut vaincre absolument son désespoir, il en va de la rigueur de sa révélation ! S'il le pouvait, alors la loi n'aurait jamais vaincu le désespoir né de la loi; sans l'islam le christianisme ne peut nommer son point aveugle, sans le christianisme l'exigence morale n'a pas de limite ni de fin; le rapport entre le christianisme et l'islam pourrait être un rapport dialectique, l'islam le non-vue du christianisme qui pour les musulmans serait en retour le moment nécessaire dans la venue du royaume scandalisant l'islam. Si on ne prend pas en compte cette dialectique les deux révélation paraissent être deux métaphysiques de deux dieux différents.

 

 

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