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02/06/2016

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Tianhua Xu

 

Le cantique oiselle a montagne désolée, soulève les os des joues pour se cacher ; d'été ils se calque l'écorce au rouge a bijoux que la respiration lui souffle, et admire de l’intérieur comme il l'embrasse. Le centre de l'implosion abstraite retire de l’œil qui en formule l’injonction, le concret articulé autour des envolées de branches nues ; une sphère transparente, énuclée et lointaine, transite par ses radiophonies, vers sa bouille éternelle qui passe en bonde au-dessus du puits sans lumière sur la terre écrasée, allongée, serrant sans fin le fil par le filament, le tendon de paix tendre lien de la compassion; d'étranges foret de flûtes s’agglomèrent aux pincées de roseaux et de joncs ; c'est une ville de lances qui bordent la pousse a barbe sèche du littoral ou s'estompe les rives du temps, le poisson louche illégalement profond, le bain de mer comble d’écueils les nuées sorties du duvet de l'herbier ; l'attention est une chasse qui a son violon et besoin de croire a priori a l'existence de son faune qui derrière les fougères acides sort du corps d'un fruit l’écho de son corps retirée ; peut-être est-il mort, son corps léger gerbée sur un conclave incendié passe par les moulées de peupliers qui s'enfoncent dans la nuit mordorée, sous la gale transie d’un coteau de taquine qui n'en sait rien. Pas plus que les verges argentés des mules, le cheval mou, coulant de l'ombre des chines dénommées, grises, pervenche chauve a deux becs pensants, roseaux archet peut-être, qui hait? les portes chaussent leurs semelles côtières de cordes grossières a plume plusieurs fois rouées aux chevilles des papillons. Et nue la tige des rameaux! îles noires greffées aux ongles des rizières a jamais fouettés par le vent.

 

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