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19/04/2016

Un dé bu

 

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J. McCloskey

 

Si on considère attentivement le soleil et les étoiles, avec leurs corps leurs opérations et leurs qualités, on aura la une juste idée de l'être divin en ce que les vertus des étoiles sont la nature... considérez que toute la nature avec toutes les puissances qui sont en elle, que la largeur la profondeur, la hauteur le ciel la terre, et tout ce qu'elle contient, et ce qui est au-dessus du ciel, que toutes ces choses sont le corps de dieu... et que les vertu des étoiles sont les fontaines ou les veines du corps naturel de dieu dans ce monde.

Boehme

 

 

Je n’aperçois autour de moi que verres, boîtes, instruments, meubles pourris, héritage de mes ancêtres… Et c’est là ton monde, et cela s’appelle un monde !

Et tu demandes encore pourquoi ton cœur se serre dans ta poitrine avec inquiétude, pourquoi une douleur secrète entrave en toi tous les mouvements de la vie ! Tu le demandes !… Et au lieu de la nature vivante dans laquelle Dieu t’a créé, tu n’es environné que de fumée et moisissure, dépouilles d’animaux et ossements de morts !

Goethe

 

 

 

Il demande raison du désir a ceux qui ne savent comment faire du désir la raison de leur existence ; y a de quoi faire chier aussi, non ? A l'agora, doxa grignote toutes les cervelles, mais, il y a une certitude qui se dégage sous les miettes, ils savent confusément, qu'une révolution politique est indissociablement une révolution intérieure, que le paysage commun se décide dans la conscience des formes que chacun impose au monde aussi modestes soient elles ; là ou l'argent mesure le réel, la ou l'argent édifie sur le néant de conscience, la ou il bâtie, parie sur l'absence d'esprit et le nihilisme qui donne de l'etre a ce qui n'en a pas, s'autorise tout.... eux, ils voient la vie et la conscience prendre la mesure l'une de l'autre … a l’époque des conséquences infinies de la catastrophe spirituelle, on leur répond que seul l'argent permet de faire tourner le monde a peu près rond... mais l’éternel révolutionnaire en eux s'alarme, ne s'en laisse pas conter, et du désir d'être, ils sont projetés dans un monde qui obéit a un esprit complètement différent de leur volonté de prendre conscience d'eux-même ; un monde ou il leur apparaît qu'il n'ont ni raison de vivre, ni désir d'exister, qu'ils sont donc des outils capitaliste parfait ... a l’époque des conséquences infinies de la catastrophe spirituelle on avait perdu l'envie de vivre, perdu, l’étincelle noétique étrangement composée de l'espoir enthousiaste qui précède le temps et semble en découler; faut dire que la trace lisible des événements conjecturant la matière active de sa perception dans le spectacle a profusion s’était sévèrement dégradés au cours du derniers siècle, le schisme symbolique avait ainsi gravement endommagé les outils de perceptions qu'il avait lui-même affiné ... quand au moteur de la conception, ils faisaient désormais tourner les serviettes aux tables de la raffinerie ; de quelle éprouvette ferez vous lever cette aube au relief plus complexe? Dans quel studio de cinéma trouverez vous la plastique du prochain monde, la pâte sans grumeaux et le lustre de la grâce;  la grandeur du temps vaincu est un verbe contant l'histoire de la disparition du désespoir, l'histoire de l’être rendu a la conscience, ils espèrent un monde ou les valeurs de l'esprit sont reconnu et affirmé contre le nihilisme; ils savent qu'en chacun le désir, se trompe quand il croit pouvoir donner a son humanité une expression politique complète qui répond de intériorité; révolution intérieure qui est politique quand elle est contagieuse, et par la contamination spirituelle se repend au foyer des zones troubles; la langue près du réel cherche un pouls entre les sphères qui se confondent, ou s'ignore; la révolution n'est peut-être pas toujours une violente décharge de colère, et si elle se veut une révolution idéale, qu'elle envisage les prémisse d'une révolution consciente de la conscience et alors, là, ça peut prendre des plombe, ça peut même pas prendre du tout, ça peut s'éteindre, comme l'amour, le feu de l'oraison constante s’éteint en bouffée d'impuissance et de rage incomprise du désir entièrement conscient; c'est pourtant par l'hostilité au moins autant que la compassion qu'on est relié entre nous, et en nous nous ne faisons que redoubler a vide ce rapport ; peut-être oublieront-ils les instruments dans le cagibis, peut-être oublieront--ils qu'ils ont déjà commencé une révolution silencieuse qui se répand comme au temps des esclaves, de génération en génération; comme une malédiction qui frappe au portes closes et qui somme de tendre l'enfant, sans commencer par réfléchir aux prémisses de cet actes, mais en envisageant immédiatement l'infinie modification de la réalité qui en découle, d'autant plus que la langue de soi et l'autre a l’ère quantiques est infiniment plus chargé d'informations contradictoires et dialectiques ; le monde qu'ils désirent n'est ni blanc ni noir, il est coloré comme le désir de vivre conscient de soi ; on reprochait a Feuerbach de ne décrire au fond le christianisme que de l’extérieur, et cependant d'en donner une assez bonne image, ici, on pourrait reprocher a ceux qui désirent que les exigences les plus profondes de la conscience prennent force de loi dans le monde par une volonté politique, que le monde juste qu'ils cherchent a décrire objectivement ne peut l’être par la syntaxe économique qui est en place ; aussi ne pouvant le décrire comme système complet, leur lutte semble partiel, juvénile et ridicule, mais le désir de changer, de se changer vaut tout de même toujours mieux, même en langue incomplète, que la mort spirituelle planifié depuis l’avènement du règne du billet ; si jamais il advient ce monde plus juste sera le fruit d'un révolution intérieure qui fera du profit de chacun celui de tous, sans pour autant abolir la propriété privée du radical de responsabilité; le monde juste est impossible, c'est pourquoi ils le désirent ; objectivement il serait d'une telle complexité symbolique qu'il est difficile d'en présager la forme ; un monde fait de vocation, un monde sans travail au sens salarié du terme, un monde ou vivre serait répondre entièrement a ce qu'un dieu attend de nous.

 

 

18/04/2016

Péan de cristal

 

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adonna khare

 

 

L'action délivre de la mort.

Saint-Exupéry

 

 

Lyna se tourna vers la poupée à côté d' elle. Son visage était partis, déficellé dans l’ahurissant, convulsé certainement vers d'autres cieux ou l'astre noir de l'aliénation disparu avait rendu le ciel plus profond pour les bosquets d'arbustes aux branches étincelantes qui écarquillaient ses yeux; quel printemps ! Les journées chaudes et froides s’entremêlent au rythme des douches écossaises, une gestation est en cours au centre de la terre qui remonte de tous les ordre de grandeurs tellurique a la fois; la sève intérieure secouée par des paquets d'abeilles, moussait comme une écume symbolique; et les intentions se réifiaient qui font cercle de cette riche pluie du fait, de branche a branche, le synapse était promu d'investir dans l'impression d'agrandir l'espace intelligible jusqu'à s'absenter dedans, comprendre et ressentir a plein poumon l'impression sublime d'une coquille justifiée ; il porte aussi très tôt, le jour sur l'échine et les oiseaux qui naissent a peine de l'albumine jazz dans des tromblons d'ivoire festonnés de feuilles de marijane d'argent ; leur secret ? Hôtes d'oubli, grandeur de la réduction de soi, aube et soir du symbole, jour d’éveil de la connaissance réelle de ce que nous désirons le plus, la parfaite félicité, dont ils sont plus que le décor ou la représentation, mais sa chair qui vaut d'être dépouillé par eux ; ils sont notre plénitude et notre félicité ; le lion, l'hippopotame, la sauge et les reptiles inquiétantes qui hantent la lucidité des mains chamanes en grappe sur les murs; on ne sait pas ce qui les fait chanter, bouillir l'huile du gargarisme ipseique, reluire du salivaire redoublé de silence habituel aux espace infini qui sans eux ne serait rien; ils enseignent le cantique du cristal, me dit Chantal, la note bleue de l’éveil thématique, l'origine de l’éventail se retournant dans le lit ; dos a la mesure mesurée, face au piano respirant prés d'elle, le timbre muet de son rêve précambrien, ronronnait comme un avion survolant la nouvelle Pangée.

 

Et maintenant? L’écran vide comme toujours, nous attendons les ondes. La houle passe a travers la mousse des murs, le fantôme intelligent, traverse l'ombre des limbes jusqu'à la proie ; là sous la ferrures des joints articulés, la carapace de cuir bouge ; et les fondements conceptuels s'animent, le réel désir qui balisent le lointain, revient, enrouler le passé et l'avenir, libérer le présent des extases rattachées au grandes dérives continentales des brouillards méthaniers ; d'aube en aube il écument les molécules de l'air et dégagent les accès a l'océan du souffle qui agite les lys marin; et a sa grande surprise, le ciel a répondu avec une énergie farouche : qui est-ce ?.

 

17/04/2016

Une fente double

 

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Jean-Olivier Hucleux

 

De l’espoir, de la chaleur, et du rêve.

Châteaureynaud

 

     Le bouleversement de tous les sens ne suffit pas a rendre folle la sagesse, encore faut-il étirer la syntaxe, changer de pores et de peau, distribuer le filtre autrement, en désaxant les fibre trou a trou, en jetant a l'avenant des bec de flûte le semis du cœur aux amas indifférenciés et insignifiants des éléments gazeux de l'analogie ; l'histoire qui devait unifier chaque battement de cœur a la grande oraison de pensée, n’était encore qu'un échos résonnant dans les limbes ; Young lui expliqua son propre cas, sa propre rencontre avec le paradoxe qui l'avait possédé durant les premières années du xix siècle; il lui expliqua qu'il n'avait buté sur la contradiction du paradoxe qu'aussi longtemps qu'il n'en avait pas prit son partie et supposer vraie la réelle analogie qui permettait a la lumière diaphane de la communication de se comporter comme un atome unique quoique scindé; il ajouta qu'en lecteur des théosophes, et des alchimistes, il était même parvenu a la transsubstantiation du plomb en or, ce qui sous entendait qu'il avait fait de la ruine de la raison première, le moment fondateur d'une seconde vision plus élargie et pas moins sensée que la première ; cette forme consciente du paradoxe recomposait la patience du concept en lui offrant la vison heureuse du miracle ou œuvrait, immanente, la sagesse d'un amour éternel; Schrödinger vint ensuite a l'huis et il lui rappela que l'année de la formulation théorique du paradoxe mourait aussi kraus le chroniqueur ; il se souvint alors qu'il pensait que la même folie qui parcourait le monde avait due aussi pénétrer dans les systèmes théoriques les plus abstraits, les moins littérairement dynamique, et apparemment les plus stables; aussi, il précisa qu'il n'avait pas buté contre le paradoxe de la diffraction comme sur un événements traumatique refoulant a l'avenir toute possibilité de comprendre l'acte, mais qu'au contraire, cet écueil avait été salutaire puisqu'il avait déchiré le voile de maya et révélée une nouvelle réalité physique ; personnellement affecté par l'impossibilité de comprendre, il avait finit par comprendre que ce qu'il avait trouver n'abolissait pas la physique mais la portait a un plan supérieur de réalité onirique ; déconstruit par l'impact de la déflagration il avait après avoir souffert durant des jours et des jours des affres de la création, entrevue par la biais du scepticisme le plus profond, la lumière de l'analogie qui mettrait a mal la rationalité première mais rétablissait le monde comme ce tout cohérent et sensé du point de vue de l'avenir et de ce qui n'est pas encore né; la fente double l'analogie, l’interférence permet a la transparence factuelle de lier l'histoire a l'instant, le ciel et la source immatérielle des événements analogues; comment a -t-il a fait ? Il n'a put diviser réellement la lumière passant par deux fentes creusées dans une plaque d'acier ; alors il a chavirer dans la passion et la folie et répété l’expérience autant de fois qu'il en faut a un esprit pour comprendre que la précision de l'instant était aussi a chaque instant l'impermanence de l'être; félicité de lumière perçant le hasard hagard, de l'autre porosité du relief parachevé comblant d'être les ombres; dans ses rêves il brûlait allongé sur un chemin de pas japonnais ; les nénuphars hépatique remontaient dans ses veines en ordre de cristaux épars de chaque cotes des plaques minéralogiques sans balustrade; l'extension des couleurs, les minimes changement de lumière invariante, colorèrent sa pensée d'une hygiène de lampe ; et quand le dernier morts fut mot, tous couchés dans le champs d'un temps d’après la fin, leurs silhouettes évoluaient dans la fixité de l'instant en un lieu ou le soleil n'est encore qu'un silex flottant au-dessus des yeux.