15H53

Des carcasses stellaires s'entassent dans les musées comme des constructions de castors sur pilotis d'annuel pelure d'oignons ; chaque instant est au bord de la fin du monde, et, sur les versants de la limite soulevant son épine rocheuse comme la gerçure du cratère articulé de la bouche d'un dieu, elles disparaissent acidulant la révélation.

Note

Derrière les images il y a leur vision, qu'on pourrait dire résultat autant que présupposition, selon que l'on emprunte le chemin de l'idée devenue réalité, chemin qu'on ne parcours qu'a rebours, en brossant le tableau ontologique des souffrances ressouvenues de la naissance de la foi, cette autre voie, qui élève le réel a l’idéal, monte des champs au palais en se dépréciant de toute représentation ; le moi, l’ipséité est l’être, et en tant qu'il est desir il s'etire dans les deux sens a egale proportion; le projet qui fonde la possibilite de se ressouvenir du projet ancre la passion dans son action, devient le lien de la coïncidence de ces deux flux qui pense et qui panse, qui reve et qui raisonne, qui dialogue pris immédiatement ensemble, et situe un locuteur local simultanément réel aux elements contradictoires qui le constituent en se niant l'un l'autre, et donc s’intègrent aussi parfaitement l'un a l'autre quand la sensibilité devient sporadique commencement de la pensée de l'eternité dans le temps, et que les idées de cet être sont alors sensiblement changées et amendées de leur errance, par une sévère leçon de vie, un choc semblable au grand tremblement des spectacles d'Arthaud ou remontant des cris et des injures de Celine a leur justification qui n'est plus une information historique mais un changement de l’intériorité éprouvant de compassion pour ce christ qu'il mécomprirent et crucifierent; un scandale qui annonce un changement de sens soufflant sur l’espérance mise dans les choses qui sont nos projets brumeux et que lève le jours sur la dépression d'une langue prise dans la glu de son impuissance a dire le sacré vers lequel l'homme ne vie qu'a mesure qu'il y tend, et qui sans logique, ne parvient pas a dire l’être ou le réel et passe son temps a déprimer en contemplant sa dépression dans le secret des écran plat ou meurent de vrais gens sans le comprendre vraiment, s'effondre de vraies tours, se déroulent des événements qui ne sont plus que des images bombardées a longueur de temps développant et nourrissant le sentiment de l'irreflechit qui accable le sentiment et inhibe la pensée, et peut être non seulement transforme le désir en désespoir mais le maintient dans ce caractère comme s'il s'agissait d'un mode de vie, et aggravent le mal-être due a cette desontologisation du réel ; pour toute réponse, un soupire de mots qui en dit long sur la distance ressentie par le spectateur qui le sépare de la parole : je n'y peux rien ; en pleine dépression plasmatique ce n'est plus toi et toi et toi que je veux prendre en compte dans mes sibyllines addictions a l’être, mais c'est l’être que je veux tout entier, phantasmatiquement, comme un vandale comme un tyran sortie d'un cornet a dés qui ne déroulera le nombre infini qu'en subtilisant le gobelet ; phantasme du pouvoir et de la possession dont nous sommes assaillit comme d'une passion qui ne renverse et ne détruit qu'en édifiant le jugement vrai du réel fondé sur le sentiment de l'adoration qu'il développe ; ce sont des tensions électrique dans le circuit de l'esprit qu'il faut suivre en parallèle ; comme si le marcheur suivait deux couloir parallèles et sans rapport l'un avec l'autre, qui cependant se rejoignent dans la disparition du doute et la déflagration de la premier pensée de l’éternité ; il est difficile dit kant de démêler les musiques de deux fanfares quand elles jouent ensembles ; l'image de la femme aimée le dispute a la mère, comme si l'une des deux images était plus certaines que l'autre de mon origine, comme si je ne devais pas apprendre a me sentir originaire autrement, sans image peut-etre; il se pourrait pourtant que l'amour exprimant une décision de tous les instant, soit plus réel qu'un vague souvenir ; la réalité apparente de la vision qui vient a nous, en écrasant les images de la déception, relance le désir et le libère de sa soif terrestre de satisfaction; marchant vers les nues dans le sens du désir, en avant, on peut jeter le leste du péché qui est ce poids morts que l'incarnation comme condition historique de l’éternité, dissous et fait exploser sous la pression de cette surprenante interrogation qui rendait fou les grecs et humilier les juifs, la joie qui né du martyr du temps est le fond révélée , le sol vers ou penche le front du connaissant, le pensant repose sur la vue du fondement que recouvre nos erreurs d’interprétations comme des couches de sédiments de vêtement, de revêtement, de tartre blanc chaulé au sentiment grandissant de protection, et sous le vent du jugement se couvrant des plaies du martyr, celui qui écarte les pans du palais dessine sur le sable ce que je suis vraiment ; ainsi ces os que tu dis flottant seraient aussi transparent que du verre ? Plus impalpable en tout cas que le cerbère qui déchira les chairs de l'odalisque l'autre nuit quand il devint fou a la vue du carambar qu'elle tenait dans ses poches; bosch par exemple, a ainsi renversé tous les outils du catholicisme de son temps pour retrouver la vue ; contempler une de ces toiles c'est être face a quelque chose de beaucoup plus iconique que ce que la tradition tient pour tel ; ce qui meurt dans la vision de ses œuvres, ce sont toutes les interprétations possible du spectateur cultivé, né alors la vue comme le désir de la vision.

Dies iræ

même chose avec des longueur de delay différente, mais les même être, reproduit dans le jugement dans la même brèche contradictoire parcourue du fond sublime de ce qui ne tient a rien, semblable a la lumière, luit, tel refrain d'un hauteur dionysiaque peu commune

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